J’étais team OLED à fond pour les noirs profonds, mais le Mini LED 7e gen de TCL m’a fait douter

 
Mini LED ou OLED ? En 2025, ces deux technologies se tapent dessus comme jamais. On vous explique pourquoi c’est un match ultra-serré.

En 2025, la bataille technologique entre les écrans Mini LED de 7e génération, portée notamment par TCL, et les dalles OLED nouvelle génération (QD-OLED de Samsung Display et WOLED de LG Display) est plus ouverte que jamais.

Pour aller plus loin
Quelles sont les meilleurs TV Oled 4K en 2025 ?

Ces dernières années, les consommateurs et passionnés d’image avaient tendance à considérer l’OLED comme la seule technologie capable de délivrer une image parfaite. Noirs absolus, contraste infini, OLED semblait indétrônable. Pourtant, avec les nouvelles gammes TCL en 2025, cette certitude mérite d’être remise en question.

Les avancées de la 7e génération de mini LED, emmenées notamment par TCL, ont comblé une bonne partie du fossé technologique avec l’OLED en matière de contraste et de précision d’affichage. De son côté, l’OLED continue d’offrir des qualités d’image inégalées sur certains points (noirs absolus, contraste “infini”), tout en adressant progressivement ses limites historiques (luminosité de crête, risque de burn-in, uniformité sur grande dalle, etc.).

Personnellement, je me suis toujours dit qu’avec un bon budget en poche, rien ne valait un écran OLED. Les noirs profonds, le contraste de dingue, cette vibe ciné… ça faisait rêver. Mais en 2025, la donne semble avoir changé. Les téléviseurs Mini LED, avec leur 7e génération portée par des mastodontes comme TCL, viennent sérieusement chatouiller l’OLED – qu’il soit QD-OLED ou WOLED. Alors, qui gagne ? Lors de la présentation des nouvelles gammes de TCL, j’ai eu l’occasion de m’intéresser au Mini LED.

Pour aller plus loin
TCL série C, des téléviseurs milieux et haut de gamme Mini-LED sous Google TV jusqu’à 115 pouces

Le Mini LED de 7e génération

En gros, les Mini LED de 7e génération ont fait un bond énorme. TCL, qui maîtrise toute la chaîne de production (des dalles aux LED), a mis le paquet pour rendre ses écrans LCD presque aussi précis que l’OLED sur le contraste, tout en gardant un avantage sur la luminosité.

Pour aller plus loin
Quels sont les meilleurs TV TCL en 2025 ?

Peut-être qu’avant, il faut revenir à ce qu’est le Mini LED : le Mini LED est une technologie de rétroéclairages utilisée dans les écrans LCD, où les LED classiques sont remplacées par de très nombreuses petites LED (d’où le terme « mini »). Concrètement, au lieu de quelques dizaines ou centaines de LED classiques, les écrans Mini LED possèdent plusieurs milliers, voire dizaines de milliers de LED minuscules.

L’intérêt du Mini LED est la possibilité de contrôler finement les différentes zones lumineuses de l’écran, permettant ainsi un meilleur contraste, des noirs plus profonds (même s’ils restent un cran derrière l’OLED), et une luminosité très élevée. C’est pourquoi les écrans Mini LED réussissent à proposer une image proche de l’OLED tout en étant plus lumineux et sans les risques de burn-in (marquage permanent) propres à l’OLED.

La 7e génération, ce n’est pas juste une histoire de « plus de zones, plus de nits ». Non, c’est une question de maîtrise. Ils ont boosté leurs puces LED pour qu’elles crachent 53 % de luminosité en plus tout en consommant 10 % d’énergie en moins. Résultat ? Des pics de lumière qui tapent jusqu’à 6500 nits sur des modèles comme le TCL X11K (sur une zone très petite et sur un mode, dynamique, qui n’est pas vraiment regardable). Là, on a un vrai argument sur une pièce ensoleillée, là où un OLED peut parfois peiner.

Mais le vrai game-changer, c’est la précision. Avec des micro-lentilles et une distance optique réduite (le fameux Micro OD), la lumière est mieux canalisée. Fini les halos flous autour des objets clairs sur fond sombre, ce qu’on appelle le « blooming ».

Avant, sur un LCD, une étoile dans un ciel noir donnait un petit voile lumineux ; maintenant, c’est net, presque comme sur un OLED. Et avec un contrôleur 23 bits (plus de 65 000 niveaux de luminosité par zone), le rétroéclairage suit l’image en temps réel, sans latence. J’ai testé une scène d’action rapide : pas un seul raté, les transitions clair-sombre sont fluides. TCL a même ajouté un algorithme « light-shadow bionic » qui améliore les vieux contenus SDR pour leur donner un aspect HDR.

TCL annonce ainsi pratiquement plus aucun halo visible sur ses nouveaux modèles, les transitions clair-sombre étant nettes et sans bavure.

Le système de contrôle du rétroéclairage gagne en finesse avec un gradateur 23 bits, offrant plus de 65 000 niveaux de luminosité par zone​. À titre de comparaison, même le très haut de gamme Sony Bravia 9 ne disposait « que » d’un contrôle 22 bits​. Cette précision, combinée à un algorithme bidirectionnel avancé, permet d’ajuster la lumière de chaque mini-LED de manière extrêmement granulaire en temps réel. Le rétroéclairage réagit désormais plus vite que le rafraîchissement de l’écran lui-même, de sorte qu’il ne lag jamais derrière l’image affichée​.

En pratique, cela signifie qu’une scène très dynamique passant soudainement du clair au sombre (ou inversement) ne prendra pas en défaut le système de dimming : les mini-LED ajustent leur intensité instantanément, pour éviter tout retard ou effet de halo furtif.

Côté dalle, TCL mise sur du HVA (High Vertical Alignment), qui offre un contraste natif de 7000:1 – énorme pour un LCD. Ajoutez des quantum dots optimisés (leur Quantum Dot Pro 2025), et vous avez des couleurs ultra-vives, couvrant 98 % du DCI-P3. Avec des modèles comme le C9K (5184 zones, 6500 nits, toujours sur de très petites parties de l’image) ou le C7K (2880 zones, 3000 nits sur une petite mire), TCL prouve qu’un LCD peut jouer dans la cour des grands.

Les quantum dots ainsi optimisés contribuent à des couleurs vives et stables même à fort niveau de luminance, tout en restant efficaces plus longtemps (meilleure durabilité des performances dans le temps).

En fait, c’est un match serré

Bref, contrairement à ce que beaucoup pense (dont moi), le match est bien plus serré. D’abord, le contraste et les noirs, c’est là que tout se joue. L’OLED reste le maître incontesté grâce à ses pixels qui s’éteignent complètement : un noir absolu, pas de halo, une précision chirurgicale sur une scène sombre comme un ciel étoilé. Mais la Mini LED 7e génération, avec des milliers de zones (jusqu’à 14 000 sur un TCL X11K), a fait des miracles pour réduire le blooming – ce petit voile lumineux qui gâchait la fête sur les LCD d’avant.

Pour aller plus loin
Quels sont les meilleurs TV (QLED ou Oled) de 2025 ?

Avec des technologies comme les micro-lentilles et un contrôle ultra-fin de la lumière, les noirs sont désormais si profonds qu’à l’œil nu, dans une pièce normale, la différence avec l’OLED devient subtile. Dans le noir total, l’OLED garde un léger avantage pour les puristes, mais en usage courant, le Mini LED trompe bien son monde.

Ensuite, la luminosité change beaucoup de choses selon les situations. Historiquement, l’OLED peinait à briller fort, mais en 2025, avec des QD-OLED à 4000 nits en pic (encore sur une toute petite zone de quelques pixels, en mode dynamique, difficilement regardable) ou les WOLED boostés par LG à 3000-4000 nits (petite zones encore), ça n’a plus rien à voir. Ça suffit pour un HDR qui claque dans une salle obscure. Sauf que la Mini LED, elle, pousse jusqu’à 6500 nits sur les meilleurs modèles TCL, et surtout, elle tient cette puissance sur de grandes zones sans broncher, là où l’OLED baisse un peu le ton sur un écran tout blanc.

Dans une pièce lumineuse, le Mini LED prend l’avantage : ses noirs restent lisibles malgré les reflets, tandis que l’OLED, même avec des anti-reflets améliorés, peut perdre un peu de sa magie. Bref, selon l’éclairage, chacun a son moment de gloire.

Enfin, les couleurs et la polyvalence finissent de brouiller les pistes. Le QD-OLED excelle avec des teintes saturées qui restent éclatantes même à haute luminosité, un vrai régal pour les yeux sur un coucher de soleil HDR.

Le Mini LED, avec ses quantum dots optimisés, couvre presque tout le DCI-P3 (98 %) et balance des couleurs vives grâce à sa puissance brute – parfois un poil moins pures, mais ça passe inaperçu sur la plupart des films. Ajoutez à ça la réactivité au top des deux technologies pour le gaming (l’OLED un chouia plus rapide, le Mini LED sans risque de burn-in), et vous avez un duel où personne ne domine totalement.

En 2025, c’est serré parce que chaque technologie a comblé ses failles.

Et si on parle de taille, là, le Mini LED tire vraiment son épingle du jeu. Sur les grandes dalles – genre 85, 98 ou même 115 pouces –, les téléviseurs Mini LED comme les TCL C7K ou X11K offrent un rapport taille-qualité-prix imbattable. Pourquoi ? Parce que fabriquer un écran OLED géant, ça coûte très cher, et les prix s’envolent vite dès qu’on dépasse les 77 pouces.

Avec la Mini LED 7e génération, TCL aligne des milliers de zones de lumière et des pics de luminosité très élevés pour un tarif bien plus doux, sans sacrifier la qualité d’image.

Résultat : vous pouvez transformer votre salon en cinéma XXL. L’OLED reste top pour les tailles moyennes, mais sur du très grand écran, le Mini LED met tout le monde d’accord niveau budget et immersion.

Pour aller plus loin
TCL démocratise la technologie QLED avec ses nouvelles séries d’entrée de gamme P et S


Retrouvez un résumé du meilleur de l’actu tech tous les matins sur WhatsApp, c’est notre nouveau canal de discussion Frandroid que vous pouvez rejoindre dès maintenant !

Les derniers articles