Le Sony A90J existe en version 55, 65 et 83 pouces, sous les références XR-55A90J, XR-65A90J et XR-83A90J, vendues respectivement à 2700, 3600 et 10 000 euros. Il se pourrait bien d’ailleurs que ce dernier modèle soit le plus grand des OLED grand public, notamment doté de cette nouvelle génération de dalles LG Display.
C’est en effet LA caractéristique technique forte de cet A90J qui embarque, comme le LG G1 Evo, les nouveaux panneaux OLED promettant une luminosité inégalée. Nous allons le vérifier dans ce test, d’autant que Sony promet d’être plus lumineux encore que les modèles LG grâce à sa technologie XR Contrast Booster.
Le A90J Sony est le premier à intégrer le nouveau processeur Sony Cognitive XR Processor, qui apporterait une couche d’intelligence cognitive pour améliorer plus intelligemment encore la qualité de l’image. Naturellement, deux prises HDMI 4K@120 Hz sont à l’honneur et Sony accompagne tout cela d’une amélioration de son système audio Acoustic Surface ainsi que le déploiement de Google TV en lieu et place d’Android TV.
Fiche technique du Sony XR-65A90
Modèle | Sony XR-65A90J |
---|---|
Technologie d’affichage | OLED |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 65 pouces |
Compatible HDR | Dolby Vision |
Compatible Surround | Dolby Atmos |
Sortie audio | Haut-parleurs |
Assistant vocal | Google Assistant |
Prix | |
Fiche produit |
Ergonomie et design : un très beau téléviseur monolithe, mais…
Comme les autres modèles OLED de chez Sony, le A90J est un téléviseur d’une grande sobriété, mais surtout très classe — à un détail près selon nous. Les bordures d’écran sont très fines et le logo Sony est à peine visible. Ce design monolithe nous plait toujours autant, avec cette dalle affleurante au meuble qui accueille le téléviseur. Il est possible d’inverser les pieds pour rehausser le tout afin de glisser une barre de son en dessous.
Cela semble avoir contraint Sony à dessiner des pieds qui ne sont pas vraiment à notre goût. Ceux-ci sont certes assez fins et conçus dans un joli matériau, mais nous trouvons regrettable qu’ils débordent autant de la dalle. Chaque pied mesure environ 31 cm, dont près de 13 cm dépassent de la face avant du téléviseur.
Comptez par ailleurs 2,5 cm de chaque côté, portant l’encombrement du produit à 150 cm de large. Il n’est pas question de déplacer les pieds dans une « position centrale » pour l’installer sur un meuble plus étroit. Peut-être sommes-nous trop tatillons sur ce point, mais même après une dizaine de jours passés en sa compagnie, il y a toujours quelque chose qui nous interpelle dans le choix du design des pieds — assurément contraint par le fait que ce soit un monolithe.
En revanche, Sony réussit à contenir l’épaisseur du téléviseur. S’il ne fait que quelques millimètres sur la partie haute, il reste également assez fin (4 cm) en partie basse, là où l’électronique est intégrée. Même si vous ne verrez pas souvent cette face, le constructeur a tout prévu au dos pour créer une installation très propre. La connectique comme le câble d’alimentation sont camouflés par des caches.
La connectique, justement, se compose entre autres de quatre prises HDMI, dont deux (HDMI 3 et 4) répondent à la norme HDMI 2.1, mais attention, sans la prise en charge du VRR. Celle-ci arrivera à l’occasion d’une prochaine mise à jour, nous indique Sony. Le hic, c’est que celle-ci commence à se faire attendre et les propriétaires de TV Sony, tels que le XH90 (doté d’une prise HDMI 2.1), s’impatientent et le manifestent sur la Toile. Sony préfère visiblement attendre la mise à jour du VRR sur la PS5, promettant au passage l’ajout de fonctionnalités inédites entre cette console et les certains téléviseurs de la marque, dont cet A90J.
Si, comme nous, vous appréciez les télécommandes conventionnelles, alors vous allez adorer celle qui est livrée ici. Pour nous, cette zappette coche toutes les cases. Elle tient bien en main, elle est très qualitative avec une finition façon aluminium brossé, elle dispose de toutes les touches nécessaires pour limiter le nombre de manipulations dans les menus et, surtout, elle est rétroéclairée !
Afin de limiter l’impact du rétroéclairage sur les piles, Sony a équipé la télécommande de capteurs de luminosité ambiante et de mouvement. Ainsi le rétroéclairage ne s’active que s’il fait sombre dans la pièce et uniquement lorsque vous l’empoignez. Cerise sur le gâteau, elle combine les technologies Bluetooth et infrarouge ce qui permet de piloter le téléviseur sans avoir à pointer un quelconque capteur.
Une qualité d’image jamais atteinte sur l’OLED
N’y allons pas par quatre chemins, ce XR-65A90J délivre une expérience cinéma que nous qualifierons d’assez inédite… en tout cas chez Sony. D’année en année, les téléviseurs évoluent plutôt tranquillement, mais sûrement. En bon constructeur nippon historique, la prise de risque doit rester limitée. Cette année, le « step up » est vraiment plus important que d’habitude. Il faut dire que le Sony A90J repose sur trois évolutions importantes : la nouvelle dalle OLED plus lumineuse, le traitement antireflet de meilleure qualité et le processeur Bravia XR qui soigne les détails.
Pour comprendre les subtilités de ce processeur qui reprend toutes les technologies d’upscaling, de compensation de mouvement et d’amélioration des contrastes du X1 Ultimate auxquelles il ajoute cette fameuse intelligence cognitive, nous vous invitons à lire l’article consacré à ce processeur Sony Bravia XR.
Concernant le filtre antireflet, que dire d’autre si ce n’est que c’est tout simplement la première fois que nous n’avons pas besoin de baisser les stores de nos baies vitrées pour profiter de nos programmes. Et ça, ça fait une grosse différence. Naturellement, la dalle brille toujours un peu et lorsque les scènes sont sombres on perçoit toujours aisément des reflets, mais c’est bien mieux que par le passé. Ci-dessous, on peut voir la différence dans une scène sombre entre le rendu vu de face et le résultat avec les reflets de notre baie vitrée.
Lorsque les scènes sont plus lumineuses, le résultat est meilleur encore. Le filtre antireflet fait son effet, mais la montée en puissance lumineuse contribue largement aussi à ce gain de confort. Nous n’avons donc aucun doute quant à l’amélioration apportée au filtre antireflet et son impact positif sur le confort d’utilisation.
En revanche, il est moins évident d’être aussi catégorique par les bénéfices apportés par le Bravia XR. Le processeur X1 Ultimate, qui équipait les modèles plutôt haut de gamme de l’année dernière et qui va naturellement descendre en gamme cette année, était déjà tellement performant qu’il est difficile de distinguer à l’œil et sans élément de comparaison (de TV doté d’un X1 en l’occurrence), les améliorations vantées par Sony. Alors, considérons qu’il faut juste retenir que le Bravia XR reste parmi les meilleurs processeurs et qu’il reprend la philosophie de Sony. Le rendu doit être le plus propre possible, sans exagération.
D’ailleurs, si Sony a fait le choix de ne pas adopter de mode Film Maker, le mode expert reste une alternative que les cinéphiles devront prendre en considération. C’est d’ailleurs sous ce mode que nous avons réalisé nos mesures, même si le mode cinéma reste très bon.
Non seulement la fidélité des couleurs est parfaite en HDR (Delta E 2000 moyen de 2,3), mais toutes les technologies de Sony y sont justement maîtrisées. En mode SDR, c’est un peu moins parfait, avec un Delta E 2000 moyen mesuré à 4,78, ce qui donnera lieu qu’à de légères dérives colorimétriques. La température moyenne des couleurs mesurée à 6610 K et le gamma à 2,4 sont deux bonnes valeurs également. On note toutefois une gestion douteuse de la montée en puissance lumineuse qui tend à montrer que le téléviseur ne va pas très bien gérer les détails dans les zones très lumineuses des contenus HDR. À l’œil, ce n’est pourtant pas un défaut que nous avons perçu. En revanche, chacune de nos mesures montre que la calibration du point blanc est perfectible. On peut le remarquer dans le graphique de la fidélité des couleurs où toute l’échelle de gris est à la peine.
Que ce soit du côté du moteur de compensation de mouvement (Motion Flow), ou de la technologie en charge d’améliorer la netteté de l’image et les contrastes (X-Reality Pro) tout est justement dosé pour éviter les artefacts ou les rendus trop artificiels. Naturellement, les options disponibles vous permettent d’intervenir manuellement sur les réglages pour accommoder le rendu à votre convenance, mais de notre côté, nous ne nous en sommes absolument pas préoccupé.
Parmi les autres bonnes nouvelles concernant la qualité de l’image, c’est que ce Sony fait certes l’impasse sur le HDR10+, mais il est en revanche compatible HDR10, HLG et Dolby Vision. Le rendu est d’ailleurs splendide, quel que soit le format HDR, là encore en raison de l’excellente calibration de la dalle et sa capacité à reproduire 100 % de l’espace colorimétrique REC.709 et 96 % du DCI-P3.
Comptez 69 % pour le BT.2020, une performance assez classique. Et si Sony propose également son mode « Netflix Calibrated » pour les contenus visionnés depuis le service, l’absence d’un mode Dolby Vision IQ reste regrettable pour un téléviseur haut de gamme. Attention : un capteur de luminosité ambiante reste présent pour ajuster les paramètres de luminosité en fonction des conditions ambiantes, mais le résultat est supposé moins précis. Encore faut-il être convaincus par le Dolby Vision IQ, ce qui n’est pas réellement notre cas.
Pour conclure, lors de nos tests nous n’avons noté aucun effet de banding ou de postérisation à l’écran. La dalle 10 bits et le processeur travaillent de concert pour gérer tous les contenus au mieux. Toutefois, pour tirer le meilleur de cette dalle avec vos sources connectées en HDMI, comme toujours chez Sony il faut changer les paramètres de ces entrées. En sortie de boîte, elles sont configurées dans une version « castrée ». Pour corriger le tir, il faut se rendre dans les paramètres, sélectionner « chaînes & entrées > Entrées externes > Format du signal HDMI > puis basculer chaque entrée en « Format amélioré ». À noter désormais que les prises HDMI 3 et 4, compatibles HDMI 2.1 proposent désormais un « Format amélioré Dolby Vision » en plus.
Et puisque nous avons évoqué une luminosité importante de la dalle depuis le début de ce test, il est temps d’indiquer que nous avons mesuré une puissance en pic pour le mode expert de plus de 750 cd/m² tant que la mire ne dépasse pas 10 %. Au-delà, la puissance s’effondre et plafonne à 174 cd/m². En mode intense, on peut noter que la luminosité à 10 % est de 887 cd/m² et la mesure sur l’intégralité du spectre pointe même un pic de luminosité à 1 % de 1300 cd/m² environ. Impossible de vous donner une mesure plus précise, car nous n’avons pas réussi reproduire cet exploit.
L’Acoustic Surface Audio Plus est mis à jour
Comme les précédentes générations de téléviseurs OLED Sony, ce A90J intègre la technologie audio Acoustic Surface, mais ici dans sa nouvelle version : Acoustic Surface Audio Plus. Nous ne sommes malheureusement pas autorisés à publier les images transmises par Sony pour nous expliquer l’évolution, mais elle est bien réelle. Rappelons d’abord que cette technologie utilise « des actionneurs » (actuators) pour faire vibrer le panneau de verre et ainsi créer le son. On en compte toujours deux, positionnés plutôt en partie haute du téléviseur, mais ceux-ci sont sensiblement de plus grande taille et donc plus performants.
À ceux-là, chargés des médiums et hautes fréquences, s’ajoute la partie caisson de basses qui évolue elle aussi. Sur le Sony KD-65AG9, par exemple, le caisson de basses présent à l’arrière du téléviseur comptait une seule voie pour les basses et il était orienté vers l’arrière. Désormais, il y a deux HP, ils sont orientés vers l’avant et pour diffuser les basses vers les spectateurs, la plaque métallique située à l’arrière du téléviseur accueillant les composants électroniques a été « perforée ».
Sony annonce une puissance totale de 60 watts, décomposés selon les deux actionneurs à 10 watts chacun et 2 x 20 watts pour les basses. L’ensemble s’avère performant. Les nombreux modes audio (standard, dialogue, cinéma, musique, sport et Dobly Audio) permettent d’y trouver son compte, quel que soit le contenu. Le Sony A90J est compatible avec le DTS, (contrairement aux téléviseurs Samsung, par exemple) ainsi que le Dolby Atmos, mais il faudra alors passer par un système Hi-Fi adéquat pour profiter de la verticalité du son. À noter que dans cette configuration, le téléviseur peut se transformer en enceinte centrale.
Quoi qu’il en soit, le système audio de ce XR-65A90J nous a séduits. Il ne manque pas de puissance, mais la gestion de celle-ci est parfois perfectible. Sur certains services de streaming il nous a fallu monter un peu plus le volume pour faire ressortir les voix et, sitôt qu’un effet sonore devait se faire entendre, c’était l’explosion de puissance. Pas d’autres choix que de sauter sur la télécommande. Heureusement, Sony propose une multitude de menus pour tenter de normaliser le son en fonction des contenus et même associer un « niveau du volume » aux entrées du téléviseur.
Sans oublier le mode d’étalonnage automatique qui utilise le micro de la télécommande pour ajuster la spatialisation du son en fonction de la pièce. Pas de doute, le géant nippon nous offre de quoi peaufiner le rendu audio au mieux et vous pourrez largement exploiter cet équipement dans la lecture des contenus via Bravia Core. Il s’agit du service de streaming lancé par Sony et ses majors (Sony Pictures, Colombia et Tristar), donnant accès à du streaming en qualité Blu-Ray 4K (jusqu’à 80 Mbits/s), en iMax et avec son DTS.
Ci-dessus, le Sony A90J avec les pieds en position haute permettant d’accueillir une barre de son sous la dalle. Certes, c’est une affaire de goût, mais nous ne sommes résolument pas fans de la conception de ses pieds. En l’état, la dalle semble être portée par des tréteaux. Par ailleurs, le fait qu’ils soient si écartés et qu’on ne puisse pas les déplacer nous contrarie aussi.
L’interface Google TV agrémentée de la surcouche Sony est un régal
Nous l’écrivons régulièrement dans nos tests, mais selon nous, Sony propose l’une des interfaces TV les plus efficaces, permettant à Android TV de rivaliser sans complexe avec TizenOS et webOS. Cette année, le constructeur fait encore mieux en intégrant non plus Android TV, mais Google TV. Et, soit dit en passant, sachez que tous les téléviseurs sous Android TV, même les plus récentes, ne pourront pas migrer sous Google TV. Selon Sony, Google refuse que les constructeurs procèdent à de telles mises à jour. Voyons maintenant ce que nous réserve Google TV.
À l’occasion du test du Philips OLED 935, nous avions déjà détaillé les améliorations apportées à Android TV et la mise en avant des contenus. Avec Google TV, ce choix est plus marqué encore. Les deux premiers bandeaux de la page d’accueil regroupent des contenus recommandés basés sur ce que vous avez regardé sur vos applications installées.
Plus bas, on trouve l’accès direct à ses applications, la reprise des programmes en cours ainsi que des suggestions de séries et films populaires. Et cela continue comme ça sur toute la verticalité du menu d’accueil.
Ensuite, pour affiner les suggestions et l’accès aux contenus, il suffit de se déplacer de droite à gauche dans les menus pour accéder à la page d’accueil des films, séries, applications et bibliothèque. Ce dernier volet regroupe les contenus que vous aurez définis comme « À regarder plus tard » dans vos applications, y compris si vous le faites depuis votre smartphone — il faut évidemment que ce soit le même compte Google qui soit associé.
Cette barre d’accès direct aux paramètres d’image et de son qui évite de sombrer dans les sous-menus de Google TV. Pour nous c’est LA killer app qui fait que nous sommes totalement fans du système d’exploitation proposé par Sony, d’autant qu’il est toujours très fluide.
Ceux qui le souhaitent pourront également activer l’assistant Google, soit dans une formule où il faudra presser le bouton micro de la télécommande, soit dans une version mains libres. Le cas échéant, ce sont les micros du téléviseur qui restent en veille en attente du moindre « OK Google » pour réagir. À noter que ceux-ci restent actifs même lorsque le téléviseur est éteint. Il est donc possible de l’utiliser pour piloter ses appareils connectés à la maison, mais aussi allumer l’A90J.
Le gaming : encore des efforts à fournir
Le jeu vidéo est un peu le « sujet qui fâche » pour les consommateurs. Comme la PlayStation 5, les téléviseurs de Sony ne sont pas compatibles VRR (Variable Refresh Rate) malgré la présence de deux prises HDMI 2.1. D’ailleurs, la techno ALLM (Auto Low Latency Mode) telle qu’elle est définie dans le HDMI 2.1 n’est pas supportée non plus. Mais pour compenser cela, Sony dispose depuis des années d’une technologie qui fait la même chose, à savoir désactiver certains traitements pour améliorer la réactivité de la dalle et donc la fluidité du jeu.
La mesure du retard à l’affichage ne traduit aucune performance de la part de Sony. Certes, avec 16 ms (c’est à peine mieux que les 18 ms du Sony KD-65AG9 testé l’an dernier), vous n’aurez qu’une seule image de retard entre le moment où vous réaliserez une commande et celui où celle-ci s’affichera à l’écran. Ce sera imperceptible ! Mais pour rappel, nous avions mesuré 13,1 ms pour le LG OLED65CX (pourtant sorti l’année dernière) et seulement 10 ms pour Samsung QE65QN95A testé dernièrement dans nos colonnes.
En revanche, on peut noter que la fidélité des couleurs en mode jeux est excellente puisque nous avons mesuré un Delta E 2000 moyen de 3,3, ce qui est excellent. Le pic lumineux mesuré plafonne ici à 674 cd/m2.
Et pour en revenir un peu plus à l’expérience utilisateur, nous pouvons d’ores et déjà dire que, en l’état, ce Sony n’est pas à la hauteur de rivaliser avec le Samsung et sans doute même avec les modèles de LG qu’il nous tarde de tester. Pour l’heure, le Samsung QN95A reste une référence pour nous avec sa dalle très lumineuse, ses 4 prises HDMI 2.1, sa compatibilité FreeSync Premium Pro et le support de Nvidia G-SYNC, sans oublier la fameuse Samsung « Game Bar ». Une petite attention pour les joueurs que nous retrouverons aussi chez LG, sous le nom de « Game Optimizer » et qui fait défaut sur ce modèle Sony OLED haut de gamme. Certes, comme nous l’indiquions plus haut, Sony prévoit de créer des fonctions spéciales pour les possesseurs de PS5 à l’occasion d’une prochaine mise à jour, mais n’est-ce pas un peu dommage de se limiter à cette seule plateforme ?
Par ailleurs, si nous indiquions plus haut qu’il faut basculer les prises HDMI 2.1 au « Format amélioré Dolby Vision », pour profiter de la 4K@120Hz, il faut sélectionner cette fois-ci le « Format amélioré » pour profiter de cette fréquence, sans quoi la dalle est limitée à du 60 Hz. Conséquence : pour disposer de la 4K@120Hz il faut vous passer du Dolby Vision. Voilà qui va plaire notamment aux joueurs de Xbox Series X qui est compatible Dolby Vision.
Il nous faut tout de même reconnaître que les différents jeux testés sur ce téléviseur se sont bien comportés, mais sur les jeux les plus rapides (Dirt 5, Forza, F1, etc.) nous n’avons pas retrouvé cette fluidité que nous estimions quasi infaillible sur le QN95A. Selon nous, dans ces titres qui fusent, l’absence du VRR est manifeste à une telle définition d’image. Notre plateforme de test dotée d’une RTX 3090 ne fait qu’une bouchée de ces jeux et, malgré cela, on peut dire que des choses nous posent problème. Déjà, nous ne retrouvons pas cette précision du décor qui défile, essentiellement sous nos roues et dans le champ visuel proche de la voiture, qui nous avait séduits sur le QN95A.
Et puis parfois les artefacts et effets de tearing sont plus flagrants, comme ci-dessus sous le benchmark de Dirt 5. Certes celui-ci n’est pas de prime jeunesse, ni même ultra optimisé, mais de mémoire nous n’avons pas perçu autant de défauts, notamment autour de la carrosserie des voitures qui nous entouraient, à l’occasion du test du QN95A de Samsung. Ci-dessus, à gauche de l’aile gauche on remarque très facilement des défauts qui sont certes un peu exagérés par le temps de pose de l’appareil photo, mais on vous l’assure, ils sont bien visibles à l’œil nu.
Des défauts qui ne passent pas inaperçus, de même que ceux-là encore, bien visibles, sur l’arrière de la voiture et qui nous ont vraiment interpellé. On se dit que si le QN95A avait présenté les mêmes défauts, ceux-ci nous auraient forcément sauté aux yeux de la même manière. Et pourtant l’OLED présente l’énorme avantage d’afficher un temps de réponse quasi nul, ce qui n’est pas le cas des panneaux LCD VA utilisés par Samsung. Le rendu est en revanche meilleur sous Forza Horizon 4 et si les déchirements d’images sont bien plus rares, la fluidité reste en retrait pour un rendu à 120 Hz. Est-ce que cela nous empêche réellement de jouer à ce genre de titre ? Pas vraiment non, mais l’expérience n’est pas encore à la hauteur des 3600 euros demandés.
En revanche, rendons à l’OLED ce qui appartient à l’OLED : la colorimétrie somptueuse et ces contrastes de dingue mettent toujours une sacrée claque lorsque le rythme se calme un peu. Le ray tracing est encore mieux mis en valeur par la luminosité de cette dalle et on ne se lasse pas d’évoluer dans l’univers coloré de ce type de jeux.
Enfin, nous terminerons ce test sur note positive : même dans notre salon baigné de lumière par une grande baie vitrée exposée plein sud, on y voit enfin correctement sur une dalle OLED, même dans les scènes sombres d’un jeu. Réellement, Sony a fait un travail remarquable sur ce filtre antireflet qui est aidé aussi par la montée en puissance lumineuse de la dalle.
Prix et disponibilité du Sony A90J
Sony propose son téléviseur OLED A90J sous différents formats, tous déjà disponibles. On les retrouve chez les différents revendeurs au prix de 2690 euros pour le 55 pouces, 3590 euros pour le 65 pouces ici testé et 9990 euros pour le 83 pouces.
Ok merci pour les précisions
c'est la partie gaming uniquement qui lui fait "défaut" même s'il reste tout de même excellent là dessus avec un très bon retard à l'affichage et un mode gaming parfaitement bien calibré, hormis ça ce téléviseur est supérieur et beaucoup plus aboutie qu'un C1 ou même un G1 en tout points c'est incontestable. La concurrence se rattrape sur la partie gaming qui peut être vu comme accessoire pour les cinéphiles convaincus, car en réalité sur tout le reste elle sait qu'elle ne peut rivaliser.
"Est-ce que cela nous empêche réellement de jouer à ce genre de titre ? Pas vraiment non, mais l’expérience n’est pas encore à la hauteur des 3600 euros demandés" A titre personnel, je trouve idiot d'acheter un écran OLED pour jouer ... De mon point de vue, la grande force de l'OLED est du côté de l'expérience cinéma et c'est son seul intérêt, comme le plasma il y a quelques années. Pour regarder la télévision, le sport et jouer, autant prendre moins cher et sans doute mieux adapté, c'est à dire du LCD.
Mouais, je ne pense pas reprendre Sony à l'avenir. J'ai pris un OLED, ça fait pas encore 2 ans à 3000 € et le suivis au niveau des mises à jours est une catastrophe. On sent clairement le constructeur nous dire que le téléviseur est obsolète et qu'il faut en changer. Pourtant, la puce de traitement est exactement la même que celui du test. Non, j'attends l'avènement du ųLED pour en changer. L'OLED a quand même ses limites qui ne pourront jamais être totalement corrigés.
Sur quels points ?
Sublime cette TV !
7/10
Y a que moi qui suis choqué quand je lis ça ?? Et, soit dit en passant, sachez que tous les téléviseurs sous Android TV, même les plus récentes, ne pourront pas migrer sous Google TV. Selon Sony, Google refuse que les constructeurs procèdent à de telles mises à jour
Purée non mais XPTDR les prix de malade ! :)
Je lui prefere le lg c1 plus complet et bien moins cher surtout.
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