En savoir plus sur le BMW i4 eDrive35
Difficile d’aller faire de l’ombre à la Tesla Model 3. La star des voitures électriques en France et en Europe l’année dernière a profité d’aides gouvernementales et de prix particulièrement peu élevés pour afficher une progression impressionnante de ses ventes, au point même de détrôner la Renault Zoé dans l’Hexagone.
Mais depuis, même si les aides gouvernementales n’ont pas bougé en France cette année, le prix d’accès de la Tesla Model 3, lui, a bien changé. Au cours du premier semestre, Tesla a revu les prix de sa Model 3 plusieurs fois, et le modèle Propulsion, c’est-à-dire l’entrée de gamme, s’affiche maintenant à partir de 53 490 euros, hors bonus écologique.
13 500 euros d'augmentation en six mois
La Model 3 Propulsion était affichée en janvier dernier à partir de 43 990 euros, hors bonus écologique de 6 000 euros. Si l’on déduit le bonus écologique, on pouvait acheter une Model 3 Propulsion à 37 990 euros en janvier contre 51 490 euros si vous faites votre commande maintenant. Et la Model 3 n’est pas la seule concernée, puisque le constat est le même pour le Model Y, le SUV compact. Le modèle Grande Autonomie est à 64 990 euros - il ne bénéficie plus de bonus écologique à ce prix -- contre 69 990 euros pour le modèle Performance. En janvier 2022, le modèle Grande Autonomie était vendu 59 990 euros, auxquels on enlevait 2 000 euros de bonus écologique.
Et qui pourrait bien profiter de cette augmentation du prix des Tesla ? Sa plus féroce concurrente, la BMW i4. Disponible à partir de 59 000 euros en version eDrive40, la firme bavaroise va bientôt proposer un modèle plus accessible et qui pourrait dangereusement se rapprocher du prix d’une Model 3.
Moins puissante, moins endurante, mais surtout moins chère
Il s’agit de la BMW i4 eDrive35, un modèle moins puissant que les eDrive40 (340 ch) et M50 (544 ch), la firme bavaroise annonçant 286 ch au total. Cela reste toutefois une puissance plus que respectable pour une berline électrique qui se veut dynamique. BMW ne donne pas encore toutes les informations, mais pour réduire le prix d’accès, on imagine bien une dotation d’équipements de série réduite par rapport à la i4 eDrive40.
La firme allemande a aussi rogné au niveau de la batterie. Si les modèles eDrive40 et M50 ont le droit à une batterie d’une capacité de 83,9 kWh, la BMW i4 eDrive35 se contentera de 70,2 kWh. Cela joue évidemment au niveau de l’autonomie, puisque BMW annonce d’ores et déjà 490 km sous le cycle d’homologation WLTP, soit 100 km de moins qu’une version eDrive40. Cela reste, encore une fois, confortable pour une berline électrique. À titre de comparaison, une Tesla Model 3 Propulsion est annoncée à 491 km d’autonomie sous le cycle WLTP.
La BMW i4 eDrive35 en chiffres
- Longueur : 4,78 mètres
- Empattement : 2,86 mètres
- Puissance maximale : 286 ch
- Couple maxi : 400 Nm
- 0 à 100 km/h : 6,0 secondes
- Consommation d'énergie (WLTP) : NC
- Autonomie (WLTP) : 490 km
- Capacité de la batterie haute tension : 70,2 kWh (brute) / 66,0 kWh (nette)
- Puissance de charge max : 180 kW (DC), 11 kW (AC)
- Temps de charge 10 à 80% (DC) : 32 min
- Puissance de recharge maximale : 160 km en 10 minutes (DC)
- Coffre : 470 à 1290 litres
Un prix très proche de la Tesla Model 3 Propulsion ?
La BMW i4 eDrive35 est d’ores et déjà disponible à la commande au Canada. Elle arrivera sur le Vieux Continent et dans l’Hexagone prochainement, BMW étant resté assez évasif sur la date de lancement dans son communiqué de presse. Les différentes pénuries en ce moment doivent certainement contraindre le calendrier de lancement. Cette version sera produite en Allemagne, au sein de l’usine BMW de Munich. La production débutera au mois de novembre prochain.
Nous estimons que son prix de base devrait se situer autour de 53 000 euros, de quoi faire clairement de l’ombre à la Tesla Model 3 puisque les deux modèles s’afficheraient sensiblement au même prix pour des puissances et une autonomie quasiment similaires. Reste à savoir si la dotation en matière d’équipements sera aussi complète que sur l’américaine, les marques allemandes étant particulièrement friandes des listes d’options longues comme le bras.