En savoir plus sur le Mini Cooper SE 2024
Comme tous les constructeurs, Mini va aussi devoir se convertir à l'électricité, conformément à la volonté de l'Union européenne. Mais si la firme propose déjà un modèle zéro-émission (à l'échappement) dans son catalogue, elle accuse tout de même un certain retard par rapport à ses rivales. Cela devrait toutefois changer puisqu'un nouveau Countryman est actuellement en préparation.
Une nouvelle génération de Mini Cooper
Mais ce n'est pas tout. En effet, le constructeur britannique est également en train de travailler au développement d'une nouvelle génération de sa Cooper SE. Lancée en 2019, la citadine électrique rencontre un vrai succès commercial avec pas moins de 5 809 immatriculations enregistrées en 2022. Ainsi, elle se plaçait en 11ème position dans le classement des voitures électriques les plus vendues sur le territoire.
La première place était occupée par la Peugeot e-208, suivie par la Dacia Spring. Mais le constructeur, qui fait partie du groupe BMW ne compte pas se laisser faire et souhaite séduire de nouveaux clients. Pour cela, la citadine va tout de même devoir corriger l'un de ses principaux défauts : son autonomie. Celle-ci fait l'objet de nombreuses critiques, alors qu'elle est jugée trop faible.
Pour mémoire, la citadine électrique, rivale des Honda E et autres Fiat 500 est équipée d'une batterie de 32,6 kWh, qui lui confère une autonomie de 231 kilomètres selon le cycle WLTP. Ce qui est assez peu. Mais cela devrait changer, comme le confirme Stefanie Wurst, la nouvelle patronne de Mini aux journalistes du site anglais Autocar.
En effet, la prochaine génération de la Cooper SE, qui devrait voir le jour d'ici l'été 2024 devrait pouvoir parcourir jusqu'à 385 kilomètres en une seule charge. Une nette amélioration, qui lui permet de se rapprocher des 400 kilomètres environ de la Renault Zoé. Ainsi, deux batteries seront proposées, à savoir 40 et 54 kWh.
Une version JCW au programme
Elles seront respectivement associées à un moteur de 184 et 218 chevaux, le tout toujours envoyé vers les roues arrière uniquement. Mais ce n'est pas tout, car la dirigeante a également confirmé qu'une version John Cooper Works coiffant la gamme était également prévue. Attendue pour la mi-2025, cette variante reprendrait la plus grande batterie et afficherait une puissance de 250 chevaux.
Elle rivaliserait donc avec la nouvelle Abarth 500e récemment officialisée ainsi que la future citadine électrique d'Alpine. Mini confirme également que la voiture conservera des dimensions identiques au modèle déjà présent dans la gamme, avec une longueur qui restera peu ou prou affichée à 3,80 mètres environ. Ainsi, pas question pour la prochaine génération de trop grossir.
Le style devrait quant à lui gagner en dynamisme, tandis qu'Autocar évoque des roues plus grandes, des voies élargies ainsi que des porte-à-faux plus courts. L'empattement sera quant à lui allongé, au profit de l'espace à bord pour les passagers. La signature lumineuse va elle aussi être repensé, tandis que rien n'a encore été évoqué en ce qui concerne la présentation intérieure. Nul doute que celle-ci devrait elle aussi faire l'objet d'un travail de la part des équipes de la marque.
Cette nouvelle génération sera encore proposée avec des motorisations thermiques, mais seule la version 3 portes sera disponible en électrique. Le cabriolet sera réservé à la variante essence, alors que l'actuelle version se décline également en roadster, limité à 999 exemplaires. Le prix de cette future génération devrait être revu à la hausse, avec un ticket d'entrée dépassant les 30 000 livres, soit environ 34 000 euros. La future Mini Cooper SE sera fabriquée en Chine, ce qui pourrait un jour la priver de bonus écologique.