Max, c’est le service de streaming de la chaîne câblée américaine HBO. Celle-ci est un tant soit peu connue pour ses productions cultes telles que Game of Thrones, True Detective ou encore Les Sopranos. Et Max est arrivé en France le 11 juin, soit en abonnement séparé, soit inclus dans les abonnements Canal+ et via le Pass Warner d’Amazon Prime Video.
Impatient d’avoir un aperçu de ce nouveau challenger, avant la date fatidique, j’ai souscrit un abonnement « off-shore » via un VPN afin de présenter l’interface, le fonctionnement et les options de Max pour savoir ce que la plateforme SVoD a dans le ventre.
NB. Cet article a été publié avant le lancement de Max en France. Nous avons mis à jour l’introduction pour bien refléter cette temporalité.
Max est utilisable partout
Cette méthode détournée m’a permis de confirmer qu’à l’instar d’un Netflix ou d’un Disney+, un abonnement Max est valable sur toute la planète, dans la limite des pays où la plateforme a été déployée.
Le service de HBO souscrit au Brésil est donc parfaitement opérationnel aux États-Unis, au Costa Rica, en Espagne ou même en Finlande. Comme ses concurrents, seul le catalogue disponible varie en fonction des contrats locaux.
Un cadeau si vous menacez de quitter Max
Pour les besoins de cet article, un seul mois d’abonnement Premium m’était nécessaire. J’ai donc désactivé ma souscription dans la foulée. À savoir que l’accès demeure actif jusqu’à la fin du mois entamé.
Et dès que j’ai souhaité annuler mon abonnement, Max s’est empressé de me proposer six mois d’abonnement standard à moitié prix. Une tactique pour garder un peu plus les abonnés. Cela, je l’ai observé sur la version brésilienne du service.
Reste à voir si nous aurons droit au même traitement en France. Si c’est le cas, il s’agira d’une méthode pratique pour les personnes en quête d’un bon plan. Pour rappel, Max Standard sera facturé 9,99 euros chez nous. Je mets d’ailleurs ici la grille tarifaire citée dans notre article qui détaille toutes les facettes de HBO Max.
- Basique avec publicités (Full HD, 2 appareils en simultané) : 5,99 euros par mois.
- Standard (Full HD, 2 appareils en simultané, 30 téléchargements, inclut Warner TV, TCM Cinéma et de nombreuses autres chaînes) : 9,99 euros par mois.
- Premium (4K UHD + Dolby Atmos, 4 appareils en simultané, 100 téléchargements) : 13,99 euros par mois.
Il est théoriquement possible de forcer la qualité maximale de diffusion via une extension Chrome baptisée HBO Max High Quality. À travers un VPN, nous n’avons cependant pas réussi à l’utiliser correctement.
Interface épurée
L’interface de Max s’articule un peu comme tous ses concurrents. Après avoir passé la page de profil (plusieurs profils définissables ainsi qu’un profil enfant limité), on atteint la page d’accueil. Là, on a un bloc principal sur lequel défilent les programmes vedettes du moment. Sous celui-ci apparaît une suite de tuiles organisées par catégories.
Recommandés pour vous, Blockbusters, Top 10, Nouvelles arrivées, mais aussi des branches thématiques sur Harry Potter, les séries d’animation pour adultes ou encore les productions DC.
Bien sûr, ces arrangements dépendent du catalogue disponible. Ici, on se réfère à la plateforme espagnole de Max qui est sans doute la plus proche de ce à quoi on aura droit en France.
À noter que Max ne propose aucune colonne de menu. Pour naviguer dans les programmes disponibles, il faut se rendre tout en bas de la page d’accueil pour trouver un classement par genre.
Autre option, un bandeau souvent placé au milieu de la page qui répertorie tous les canaux disponibles sur Max, soit HBO, max Originals, DC, Adult Swim, Discovery ou encore Cartoon Network. Enfin, il y a aussi la fonction recherche située en haut à droite de l’écran.
Et tout en haut de l’interface de max, on a une série d’onglets qui permettent de naviguer entre page d’accueil, séries, films et productions HBO. D’autres pages peuvent être disponibles en fonction de la région. En Espagne, c’est un volet Sport, aux États-Unis il est doublé d’une catégorie News qui propose des programmes d’information et des talk-shows.
Enfin, il est possible de mettre un contenu en favoris via sa fiche ou directement depuis sa tuile. On les retrouve ensuite via un menu séparé accessible depuis le haut de l’écran sous une icône de drapeau.
Des sous-titres à votre image
Si Max ressemble fortement aux autres plateformes existantes, il possède un petit plus que l’on ne retrouve pas chez Netflix, myCanal, Prime Video ou Disney+. C’est la gestion des sous-titres. Outre les langues disponibles (rien en français à l’étranger pour l’instant d’ailleurs), c’est la profondeur de leur paramétrage qui surprend agréablement.
Un menu leur est dédié. Il permet d’avoir la main sur la couleur des textes et du fond, le degré d’opacité de ce dernier ou encore la police et la taille des sous-titres.
Une transition parfaite entre les appareils
Max est disponible sur de nombreux appareils. Je l’ai essayé sur iPhone et sur Mac via Google Chrome et Safari. Utilisateur de myCanal, je peste régulièrement après la synchronisation entre les plateformes.
Avec Max, l’interaction entre les plateformes est instantanée. On peut regarder une série sur son mobile et dans la seconde la reprendre exactement au même endroit sur son ordinateur ou autre, et ce, même si elle a été lue en hors-connexion à l’origine. Chose rarement évidente sur myCanal.
Max sans connexion, c’est comment ?
Max permet de télécharger des contenus pour être lus hors connexion. La quantité dépend de l’abonnement souscrit. C’est zéro pour l’offre avec publicités.
Pour les autres, on a le choix entre trois niveaux de qualité qui occupent plus ou moins d’espace et surtout induisent un téléchargement plus ou moins long. À noter que les téléchargements restent accessibles deux jours sur Max Espagne, ce qui est particulièrement court, trop pour une semaine de vacances sans couverture réseau, par exemple.
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