Note de la rédaction
Les caractéristiques de PureVPN
💰PRIX MENSUELS | 1,54€/MOIS |
---|---|
💸 REMBOURSEMENT | OUI SOUS 31 JOURS |
💻🌍 NOMBRE DE SERVEUR/ LOCALITÉ | 6500 SERVEURS DANS 78 PAYS |
📱APPLICATIONS | PC/ MAC/ LINUX/ ANDROID/ IOS/ ANDROID TV/ FIRETV/ ROUTEURS |
👨👩👧👦 NOMBRE DE CONNEXIONS SIMULTANÉES | 5 |
📺 ACCES A NETFLIX US | OUI |
⏬⏫ MODE P2P | NON |
🔐 CONSERVATION DES DONNÉES UTILISATEUR | LIRE LA PARTIE « POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ » |
Qui est PureVPN ?
Comme toujours, il est important de connaître l’historique d’un VPN pour savoir si on peut en avoir pleine confiance. La création de PureVPN remonte à 2007 sous la cofondation d’un entrepreneur pakistanais. Il s’agit du premier projet de GZ Systems Limited, une entreprise spécialisée dans l’édition de logiciel de cybersécurité pour les particuliers et les professionnels. Comme beaucoup d’entreprises de FinTech, elle a implanté son siège social dans les îles vierges britanniques (auparavant basé à Hong-Kong) et donc en dehors de la juridiction des 5, 9 et 14 eyes.
Interface et prise en main
Le client de PureVPN est de loin le plus épuré de tous ceux que l’on a pu tester jusqu’à présent, même devant ExpressVPN. Nous avons d’ailleurs noté une amélioration depuis la dernière mise à jour : il est enfin possible de se connecter directement à l’application avec ses identifiants originaux, là où le VPN avait auparavant un système de double login assez pénible. Une fois connecté, on se retrouve face à une fenêtre tout très simple : une page principale nous invite à cliquer sur le gros bouton de connexion en violet et le VPN choisit automatiquement un serveur recommandé. Une fois la connexion effectuée et le service en route, on a accès à quelques informations comme les données de connexion en direct ainsi qu’à d’autres données via le menu déroulant du bas : protocole utilisé, type d’IP, etc.
Le menu latéral gauche donne accès à liste des serveurs, au support, aux informations du compte, aux notifications et aux options. En soi, si l’interface est efficace, elle n’a rien d’extraordinaire si l’on compare ce que peuvent proposer les concurrents directs de PureVPN. Par exemple, on note l’absence totale de liste de serveurs dédiés au streaming ou à l’accès au réseau Tor. On remarque en revanche l’arrivée d’une liste de serveurs spécifiques pour le P2P. En revanche, malgré son apparente simplicité, on aurait aimé plus de clarté dans l’organisation des menus.
Côté options, on note la possibilité ou non d’activer le kill switch et la présence d’un menu dédié au split tunneling, permettant d’isoler l’utilisation du VPN sur une ou plusieurs applications. Là encore, c’est un peu chiche. On aurait aimé pouvoir utiliser un multi hop pour sécuriser sa connexion sur deux serveurs distants simultanément ou simplement pouvoir définir un DNS spécifique, une option pourtant monnaie courante chez la plupart des VPN du marché. Heureusement, il est possible de renseigner une IP spécifique à laquelle se connecter.
On est aussi un peu surpris du choix recommandé par défaut du VPN. Depuis une connexion parisienne, PureVPN recommande un serveur… Américain. On comprend l’idée (l’accès à la VOD à l’étranger étant l’un des principaux usages d’un VPN), mais pas forcément le plus pertinent lorsqu’il s’agit de la sécurité ou des performances.
Concernant l’application mobile, on reste dans le même ordre d’idée avec un bouton de connexion rapide qui élude le reste de l’interface. Le menu déroulant donne seulement accès à la liste des serveurs et aux paramètres, ces derniers n’allant pas plus loin que ce que peut proposer la version PC.
Finalement, PureVPN ne contredit pas son nom, une expérience logicielle « pure » qui assure l’essentiel au détriment des fonctionnalités que l’on est en droit d’attendre d’un service de VPN moderne.
Serveurs et performances de PureVPN
Nous en parlions ci-dessus, PureVPN a fait le choix de ne pas (ou plus) s’embarrasser de serveurs dédiés et recommandés spécifiquement pour chaque type d’utilisation. Il préfère mettre en avant son parc mondial impressionnant de 6500 serveurs répartis dans 70 pays. C’est certes un poil moins qu’un certain CyberGhost, mais cela reste largement au-dessus d’un NordVPN ou d’un Surfshark par exemple. Voici d’ailleurs les résultats obtenus après différents tests effectués avec une connexion fibre, filaire et parisienne.
Download (Mb/s) | Upload (Mb/s) | Ping | |
---|---|---|---|
SANS VPN | 945 | 673 | 1 |
SERVEUR FRANCAIS (PARIS) | 162 | 58 | 3 |
SERVEUR US (NEW YORK) | 158 | 10 | 79 |
SERVEUR US (SAN FRANCISCO) | 173 | 7 | 140 |
SERVEUR JAPONAIS (TOKYO) | 202 | 5 | 238 |
SERVEUR SUD AFRICAIN (JOHANNESBURG) | 175 | 4 | 167 |
SERVEUR FINLANDAIS (HELSINKI) | 120 | 13 | 46 |
Les tests ont été effectués avec une attribution automatique de protocole
D’emblée, on remarque que les chiffres sont loin d’être au niveau des meilleurs VPN du marché. Cela ne veut pas pour autant dire que la plupart des usages habituels, notamment le streaming de vidéo, sont impossibles, mais la différence est bien là. Quand un Express VPN vise la quasi-totalité de la bande passante sans VPN sur un serveur basé à Paris, PureVPN se contente du minimum syndical, que ce soit en téléchargement ou en envoi. C’est en tout cas suffisant pour avoir accès aux catalogues des services de VoD américains (Netflix, Prime Video, Disney+, etc.) et nous n’avons détecté aucun problème lors de nos tests.
En réalité, cela est dû à une donnée très simple : l’attribution par défaut du protocole de connexion privilégie les fonctionnalités aux performances. PureVPN utilise les protocoles IKEV2 et Wireguard principalement. Ce dernier est bien plus performant, mais n’est pas proposé de base, la faute à une incompatibilité sur certains serveurs avec les fonctionnalités avancées comme le split tunneling ou le pass-by des données GPS. Un choix curieux, qui a du sens, mais au détriment des performances.
Une fois WireGuard activé, on retrouve des taux bien plus haut :
DOWNLOAD (MB/S) | UPLOAD (MB/S) | PING | |
---|---|---|---|
SERVEUR FR, sans Wireguard (IKEV2) | 161 | 68 | 3 |
SERVEUR FR, avec Wireguard | 718 | 579 | 2 |
En substance, il ne faut pas compter sur PureVPN pour ses performances brutes, le VPN se situant dans la moyenne des services du marché.
Politique de confidentialité de PureVPN
Malgré ses dires et sa situation géographique favorable, PureVPN est loin d’être le parfait élève en matière de protection des données de ses utilisateurs. En 2017, un homme a été arrêté par le FBI pour des actes répréhensibles en ligne et une partie des preuves utilisées contre lui étaient des enregistrements PureVPN qui comprenaient ses adresses IP professionnelles et personnelles. Mis à part l’éthique, ce n’est clairement pas une bonne publicité pour un VPN censé protéger ou ne pas conserver les données privées de ses utilisateurs.
Depuis lors, PureVPN s’est efforcé de prétendre honnêtement être un VPN « zéro log » et a entrepris des audits de ses systèmes de sécurité ainsi que de sa politique de confidentialité pour prouver sa bonne foi. Le plus récent en date, réalisé par KPMG, vérifie que PureVPN peut être considéré comme un VPN de confiance. Ce dernier l’affiche d’ailleurs fièrement sur une page dédiée de son site.
Nous ne conservons aucune trace de vos activités de navigation, des journaux de connexion, des enregistrements des IP qui vous sont attribuées, de vos IP d’origine, de votre temps de connexion, de l’historique de votre navigation, des sites que vous avez visités, votre trafic sortant, le contenu ou les données auxquelles vous avez accédé, ou les requêtes DNS générées par vous.
Cela n’empêche cependant pas PureVPN de collecter quelques données d’usage, comme le jour où vous vous êtes connecté à un emplacement spécifique, votre FAI, la durée de la connexion, le nombre de connexions établies depuis un serveur et l’utilisation de la bande passante. Heureusement, rien qui ne permet d’identifier une personne, même si l’affirmation de la politique « zéro log » est un tantinet trompeuse.
Service client de PureVPN
D’emblée, on apprécie que PureVPN ait fait des efforts pour inclure quelques bribes de son service client au sein même de l’application. On a d’ailleurs enfin droit à un tchat accessible depuis l’application et non depuis la plateforme Web comme c’était le cas précédemment. Concernant le tchat en ligne, l’interlocuteur ne parle qu’anglais, mais il est disponible rapidement. Il faudra seulement patienter quelques minutes entre chaque question pour avoir une réponse, mais ce n’est pas très fâcheux.
Les tarifs de PureVPN
En temps normal, PureVPN n’est pas un service très onéreux, mais c’est surtout le cas pendant les périodes de promotion. Il propose en général trois offres entre 1 mois et 2 ans avec des prix très corrects ne dépassant que rarement les 2 euros par mois pour deux ans d’abonnement.
Notez d’ailleurs que PureVPN a su rebondir sur sa précédente formule en incluant plusieurs services de sécurité annexe au VPN comme un gestionnaire de mot de passe, une plateforme de surveillance et de protection des données ainsi qu’un cloud sécurisé via cryptage des données.