Note de la rédaction
Les caractéristiques du VPN IPVanish
💰prix mensuels | 3,36 € |
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💸 Remboursement | Sous 30 jours |
💻🌍 Nombre de serveur/ localite | Plus de 1900 serveurs dans 75 pays |
📱Applications | android/ ios/ windows/ mac/ linux / chromebook/ android tv |
👨👩👧👦 Nombre de connexion en simultanée | Illimité |
📺 Accès au Netflix US | Oui |
⏬⏫ Mode P2P | Non |
🔐 Conservation des données utilisateur | Lire la partie ‘politique de confidentialité » |
Qui est IPVanish ?
IPVanish est un VPN 100 % américain ayant vu le jour en Floride en 2012. À l’époque, le service était exclusivement basé aux USA, ne comptait que 32 serveurs et était disponible uniquement sur Windows. Mais déjà à l’époque, IPVanish cultivait une volonté de posséder ses propres infrastructures réseau, là où la plupart des VPN se fournissaient chez des prestataires dont ils louent les services comme Amazon, Microsoft ou IBM. Aujourd’hui, les serveurs, les racks et même les câbles appartiennent à 90 % à IPVanish à l’échelle mondiale qui peut donc adapter au mieux ses besoins matériels en fonction de ses activités. IPVanish est aujourd’hui une propriété de StackPath, l’un des plus grands fournisseurs de services de stockage cloud américain. C’est sans doute pour cette raison que le VPN propose, en plus de son abonnement régulier, un accès à du stockage sécurisé dans le cloud.
La prise en main du VPN IPVanish
Le lancement du client IPVanish peut désorienter un peu le néophyte. On a directement accès à une grosse fenêtre sombre et pas de gros boutons pour mettre le VPN en marche comme c’est aujourd’hui la norme chez la plupart des services. On y trouve surtout une succession de petits modules et onglets de sélection répartis ici et là sur fond noir et vert. Pas besoin de mode sombre vous me direz. On peut tout de même afficher une carte (certes rudimentaire) à partir d’une option accessible dans la liste des serveurs. Pour le coup, on préfère piocher dans la liste des pays tant cette dernière n’apporte que peu d’intérêt, même visuellement parlant. Cela permet tout de même au VPN de visiblement s’adresser à des power-users déjà familiarisés avec le domaine du réseau. On retrouve par exemple l’affichage en temps réel des débits en émission et en téléchargement, l’IP utilisée ou le protocole en cours de fonctionnement.
Derrière cette interface un peu austère façon usine à gaz, on apprécie le fait d’avoir la possibilité de tout filtrer très facilement, par pays, par vitesse de serveur, voire par serveur spécifique une fois le territoire choisi. En revanche, aucune option ne permet de choisir des VPN spécialisés dans un type d’usage (pour le streaming ou le peer to peer par exemple).
Les options avancées sont malheureusement peu nombreuses et surtout ne sont pas totalement synchronisées entre les versions desktop et mobile. Cela donne lieu à quelques aberrations, comme le mode split tunneling (qui permet d’attribuer la connexion du VPN à une application précise) qui est absent de la version Windows et Mac, alors que bien présent sur mobile. L’application mobile a tout de même bénéficié d’un certain soin depuis notre dernier test avec une interface bien plus agréable et une meilleure gestion des options avancées. On pourrait presque dire qu’elle que cette version mobile supplante l’expérience desktop.
Serveurs et performances
IPVanish dispose aujourd’hui de plus de 2200 serveurs situés dans 75 localisations à travers le monde. Voici les tests que nous avons effectués depuis une connexion fibre parisienne (en mode filaire) sur le site de NPerf :
DOWNLOAD (Mb/S) | UPLOAD (Mb/S) | PING | |
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SANS VPN | 945 | 671 | 2 |
SERVEUR FRANCAIS (AUTO) | 882 | 530 | 2 |
SERVEUR FRANCAIS (MARSEILLE) | 898 | 369 | 11 |
SERVEUR US (HOUSTON) | 389 | 38 | 122 |
SERVEUR US (LOS ANGELES) | 27 | 26 | 205 |
SERVEUR JAPONAIS (TOKYO) | 9 | 26 | 222 |
SERVEUR TAWAINAIS (TAIPEI) | 13 | 1 | 230 |
SERVEUR SUD AFRICAIN (JOHANNESBURG) | 10 | 12 | 168 |
SERVEUR FINLANDAIS (HELSINKI) | 627 | 51 | 37 |
- Les tests ont été effectués avec une attribution automatique de protocole
IPVanish utilise la plupart des protocoles ayant déjà fait leurs preuves et surtout leur temps, à l’image de IKEV2 ou OpenVPN. Mais c’est notamment par l’introduction du protocole Wireguard que les performances du VPN ont décollé. Il faut dire qu’il équipe aujourd’hui la plupart des services de VPN, mais IPVanish le gère d’une bien belle façon. On atteint en France par exemple d’excellentes performances, proches de ce que peut offrir la connexion sans VPN, aussi bien en download, en upload ou au niveau de la latence.
Forcément, plus on s’éloigne et plus les débits commencent à chuter, mais ils ne sont finalement pas si honteux que cela en Europe. C’est en revanche plus compliqué lorsque l’on dépasse les océans. En tout cas, ce n’est pas un problème pour avoir accès aux catalogues étrangers des plateformes de VOD comme Netflix, Prime Vidéo ou Disney+, et ce, dans la meilleure qualité possible. Dernier mot concernant les potentielles fuites de DNS lors de la connexion à l’un des serveurs IPVanish : RAS. De tous nos tests effectués depuis différentes localisations, IPVanish a bien été en mesure de cacher notre adresse IP. On peut donc au moins se fier à sa fiabilité.
La politique de confidentialité selon IPVanish
IPVanish étant basé aux États-Unis, sa politique de confidentialité ne peut malheureusement pas être prise au sérieux. Tout d’abord parce que le pays fait partie de l’alliance de surveillance « 14 Eyes » et participe à la surveillance de masse sur le web. Il exige ainsi des services de VPN de fournir le maximum de données provenant de leurs clientèles respectives. Difficile alors de croire à la prétendue bonne foi d’IPVanish affichant fièrement sur la première page de son site une garantie de protection des données privées de ses utilisateurs via sa politique de non-conservation des logs. D’autant qu’IPVanish fait figure de cas d’école si l’on en croit un événement passé en particulier. En 2016, un client du VPN était soupçonné par le FBI de partager de la pornographie juvénile via le réseau IRC. IPVanish a alors fourni la véritable adresse IP du client, son adresse mail ainsi que l’ensemble des logs et des informations de connexion. Autant dire que cela contredit totalement le discours du VPN et de sa prétendue politique de transparence. Faites alors bien attention lors de votre choix afin de prendre en compte cet élément pourtant crucial à nos yeux dans le rôle d’un VPN.
Le service client de IPVanish
Depuis son espace client, sur son site web, IPVanish permet de contacter un service client par tchat. Celui-ci est uniquement en anglais, mais les conseillers disposent d’un outil de traduction automatique relativement efficace. Le SAV nous a répondu très rapidement, quelques secondes après s’être connecté. Autrement, il est possible d’avoir accès à une multitude de tutos depuis la page d’aide du site (là encore en anglais exclusivement) qui répond à des centaines de questions, parfois même très spécifiques, sans avoir à passer par un échange avec les équipes du support.
Le prix des formules d’abonnement d’IPVanish
IPVanish change très souvent le prix de ses forfaits. C’est typiquement le genre de VPN où il faut surveiller les promotions, avec un abonnement annuel qui peut tomber occasionnellement sous la barre des 45 euros. Actuellement, 3 forfaits sont proposés avec des prix dans la moyenne du marché.
À noter qu’une licence permet de couvrir « autant d’appareils qu’on le souhaite », que ce soient des ordinateurs sous Windows ou Mac au routeur en passant par les smartphones. Enfin, le dernier avantage non négligeable d’IPVanish tient au fait que son propriétaire est également l’un des plus importants hébergeurs américains (StackPath), il propose dans son abonnement une formule comprenant le VPN et un espace de stockage dans le cloud de 500 Go.