Test du Archos 64 Xenon : une phablette d’entrée de gamme au rapport qualité-prix acceptable

Smartphones • 2014

L’Archos 64 Xenon est un drôle de téléphone. Ne vous fiez pas trop à son nom, il ne s’agit pas du premier téléphone Android à tourner en 64-bit, le 64 de son titre provient de sa diagonale de 6,4 pouces. L’Archos 64 Xenon fait partie de ces étranges téléphones que l’on nomme phablettes : ils possèdent la taille d’écran d’une petite tablette mais disposent toujours d’une fonction téléphone. Ils sont immenses, pas particulièrement légers et sont conçus pour allier le confort d'utilisation, fonctions multimédias d'une tablette et la fonction téléphonique d'un téléphone.
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Ce test a été réalisé le 07 Juillet 2014 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Fiche technique :

Modèle Archos 64 Xenon
Version Android 4.2.2 « Jelly Bean »
Écran 6,4 pouces
Technologie IPS LCD
Définition HD (720 × 1280)
Résolution ~ 230 pixels par pouce
Protection contre les chocs et les rayures N/A
SoC MediaTek MT6582
Architecture ARM Cortex-A7
Nombre de cœur 4 (quatre cœurs)
Vitesse du processeur 1,3 GHz
Gravures 28 nanomètres
Puce graphique (GPU) Mali 400 MP2
Mémoire vive (RAM) 1 Go
Mémoire interne (ROM) 4 Go
Support micro SD-HC Oui (jusqu’à 64 Go)
Caméras – Dorsal : 8 millions de pixels avec flash LED
– Frontal : 2 millions de pixels
Carte SIM 2 emplacement micro-SIM (un emplacement 2G et un emplacement 3G)
Wi-Fi Oui
Bluetooth Oui, Bluetooth 4.0
Réseaux GSM/GPRS/ EDGE 900/1800/1900 MHz
WCDMA 900/2100 MHz
Vitesse internet HSPA+ jusqu’à 21 Mbit/s
GPS Oui (avec Assisted-GPS)
NFC (Near Field Communication) Non
Capteurs Accéléromètre, Proximité, Luminosité, Orientation
Port micro-USB Oui (2.0)
Sortie jack Oui (mini-jack 3,5 mm)
Tuner FM (Radio) Oui
Amélioration sonores Oui (haut parleurs stéréo)
Batterie 2800 mAh
Dimensions 170,7 × 90,6 × 9,3 mm
Poids 232 grammes
Indice DAS/SAR (W/kg) 0.87 W/kg (tête)
0.456 W/kg (corps)
Particularité – Vendu avec une paire d’écouteur non-intrauriculaire
– Batterie amovible
Prix conseillé ~ 199 euros

Un processeur MediaTek, une petite batterie, Android 4.2.2, pas de doute, nous sommes bien dans la configuration d’un téléphone d’entrée de gamme. Archos a toutefois fait un effort sur l’écran, il s’agit d’une dalle IPS LCD dotée d’une définition HD. Vu la taille de l’écran (6,4 pouces), c’était bien la moindre des choses. Il faut également souligner que l’Archos 64 Xenon est vendu moins de 200 euros. Sur cette gamme de prix, il ne possède quasiment aucun concurrent.

 

Un téléphone à la diagonale impressionnante

Des coins arrondis, un écran cerclé de plastique brillant, un haut-parleur apparent sur la façade, sans trop regarder de trop près, l’Archos 64 Xenon a des airs de Galaxy S3 géant. Et il faut bien admettre que le design de la bête n’est pas trop vilain. Les contours de l’écran sont très fins, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Il faut noter que l’écran ne semble pas avoir subi de traitement particulier puisqu’il accroche très salement la moindre trace de doigt. Bref, sans être particulièrement original, le design de la façade de l’Archos 64 Xenon est soigné.

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Sur les côtés il y a peu de choses remarquables, puisqu’ils sont tous vierges à l’exception du haut de l’appareil qui comprend les traditionnelles prises USB 2.0 et jack. Et oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, Archos a décidé de déporter les boutons d’allumages et de volume à l’arrière de l’appareil. Et ce n’était pas vraiment l’idée du siècle : on cherche souvent les boutons et pour peu que l’on soit droitier, il faut changer la tablette de main pour modifier le volume. Il aurait été peut-être plus judicieux d’aligner les trois boutons, ou bien de les centrer à la façon des LG G2 et G3 ou encore de les laisser sur la tranche pour les rendre plus pratiques à utiliser.
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La coque de l’appareil est cela dit relativement réussie. La coque en plastique d’apparence aluminium brossé possède un toucher relativement agréable malgré la prégnance de la matière utilisée. Ceci dit, elle a le bon goût de ne laisser aucune trace de doigt. Pour le reste, on retrouve un appareil photo et son flash LED ainsi que deux haut-parleurs en bas de l’écran. La coque peut également être enlevée – tout comme la batterie. Une fois cette dernière retirée, on s’aperçoit que les boutons de volume et d’allumage sont en fait des boutons pressoirs fixés à la coque. Il faudra donc faire attention à ne pas les briser. Enfin, une fois la batterie retirée, il est possible d’insérer deux cartes SIM (une pour la 2G/3G et une autre pour la 2G uniquement) ainsi qu’une carte micro-SD.
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Enfin, comment ne pas parler de la taille de cet immense téléphone ? Avec ses dimensions de 170 Mm de long et 90 de large, l’Archos 64 Xenon possède tous les traits d’une véritable petite tablette. Il est toutefois très fin pour un appareil de cette taille (9,3 mm), c’est un peu plus que la Nexus 7 par exemple. Ne pensez même pas vous en servir avec une seule main (ni à le mettre dans une poche), la chose est physiquement impossible. Il est également possible de téléphoner, mais dans ce cas il est fort probable que la police du goût vous tombe dessus et vous condamne à la prison à perpétuité. En d’autres termes, il est difficile de ne pas paraître ridicule en téléphonant avec cet appareil. Et ce n’est d’ailleurs pas très confortable de passer un appel puisque le téléphone tient péniblement dans la main. Passé quelques minutes, le poids de l’appareil commencera également à se faire sentir. Kit mains libres obligatoire (il est heureusement fourni dans la boîte). Le bon point de tout cela, c’est que cet écran très généreux permet un grand confort de navigation et d’utilisation : nul besoin de coller le nez au téléphone pour consulter des pages web ou des emails, cette mini-tablette affiche les choses en grand.
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L’Archos 64 Xenon face à la Nexus 7. Les bords d’écran sont plus fins.

 

Un écran avec de nombreuses faiblesses

Vendu moins de 200 euros, on pouvait craindre qu’Archos ait décidé de faire des économies sur l’écran. Ce n’est finalement pas trop le cas. D’une part, on affaire à un écran doté d’une dalle LCD IPS de 6,4 pouces qui possède une définition HD (720 × 1280 pixels). Et c’est une bonne idée puisque malgré la taille immense de l’écran, les pixels sont pratiquement invisibles. Archos n’a pas non plus lésiné sur la luminosité puisque celui-ci est particulièrement lumineux. Au point qu’on a été obligé de mettre la luminosité aux trois quarts pour éviter de devenir aveugle. On ne va pas trop s’en plaindre, la luminosité est généralement le point faible des écrans des téléphones d’entrée de gamme.

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De gauche à droite : Alcaltel one Touch Idol 2S, Archos 64 Xenon, Nexus 7

Concernant la qualité de l’écran en lui-même, nous sommes beaucoup plus circonspects. Lors des premières minutes d’utilisation, nous avons été agréablement surpris par la luminosité et la définition. Un second passage et une comparaison avec d’autres appareils nous ont toutefois confirmé que tout est loin d’être parfait. À commencer par les fuites de lumières, qui sont particulièrement visibles lorsque l’on penche un peu l’écran. C’est bien simple, dès que l’on regarde les angles de visions, une barre de lumière blanche apparaît en haut de l’appareil. Preuve s’il en est que la dalle n’est pas de qualité exceptionnelle.
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La comparaison avec la Nexus 7 et le Alcaltel one Touch Idol 2S n’est pas toujours en la faveur de notre 64 Xenon. Si le blanc est très bon (et pour cause, vu la luminosité dégagée par l’écran), le noir manque énormément de profondeur. Le rouge a une belle tendance à virer au orange, mais les autres couleurs s’en sortent plutôt bien.

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La fuite de lumière est très facilement visible sur l’Archos 64 Xenon (au centre)
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Sur cette photo la différence de luminosité avec le Alcaltel one Touch Idol 2S (à gauche) et la Nexus 7 (à droite) est flagrante.

La mire de couleur n’est en revanche pas du tout en faveur de 64 Xenon. Sa trop grande luminosité rend l’ensemble beaucoup trop blanc. Pire, les angles de visions ont tendance à rendre l’ensemble marron-jaune.

 

Logiciel : de l’Android pur au programme

Pas de surprise du côté de l’aspect logiciel, c’est une version stock d’Android en version 4.2.2 qui est installée sur l’Archos 64 Xenon. Pas de KitKat, donc, et la mise à jour vers la dernière version d’Android ne se fera certainement jamais, essentiellement parce que MediaTek, le fabriquant derrière le processeur de l’Archos 64 Xenon, n’a toujours pas publié ses sources.

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Archos n’a pratiquement pas touché à cette version d’Android.

Le moins qu’on puisse dire toutefois sur la partie logicielle, c’est que Archos n’a pratiquement rien touché. Ou juste ce qu’il faut en tout cas. Il est par exemple possible d’activer le pourcentage de batterie restant dans la barre de notifications et une application de radio FM est présente dans la liste des applications. Archos n’a finalement ajouté qu’une poignée d’applications de son cru, essentiellement orientées vers le contenu audio et vidéo. Un player Archos Musique, un playeur Archos Vidéo, une très anecdotique application Archos Remote Server (afin de contrôler l’Archos 64 Xenon depuis un autre téléphone Android) et enfin une application Serveur Multimédia afin de faire de cette phablette un serveur pour partager des fichiers présents sur la tablette.

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Les quelques applications ajoutées par Archos sont à la fois belles et pratiques.

Bref, Archos a fait en sorte que son téléphone soit d’abord une tablette avant d’être un téléphone. Et si c’est bien le cas, on se demande alors pourquoi la marque française n’a pas mis un peu plus de mémoire interne dans son appareil. Avec 4 Go d’espace théorique, on ne va franchement pas loin. Sur ces 4 Go, il ne reste que 2,73 Go de libres au déballage du téléphone. Pire, encore, cette poignée de Go est séparée en deux partitions, l’une de 1 Go environ dédié au « stockage interne » et l’autre de 1,75 Go dédiée à l’installation des applications. Autrement dit, il ne faudra pas trop être gourmand et acheter directement une carte SD si l’on compte utiliser le 64 Xenon dans le cadre d’une activité multimédia. Une économie de coût pour Archos, un sacré casse-tête pour les utilisateurs.

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Il ne reste concrètement moins de 2 Go sur le téléphone pour installer des applications. Carte SD obligatoire.

 

Des performances honorables sans être spectaculaire

Ne vous fiez pas à la taille de l’appareil, l’Archos 64 Xenon n’est pas particulièrement puissant. Pour autant, il ses performances ne sont pas honteuses non plus. Le SoC MediaTek MT6582 à quatre cœurs cadencés à 1,3 GHz épaulé par 1 Go de RAM lui permet d’assurer un minimum. Avec un score de 16739 sur AnTuTu, le téléphone est légèrement en dessous des performances enregistrées sur des téléphones disposant de Snapdragon 400 comme l’Ultym 5 ou le SoshPhone.

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Un score de 16739 sur AnTuTu, c’est presque aussi bien qu’un Snapdragon 400.

L’essentiel en tout cas, c’est que l’interface du téléphone ne rame pas, et elle n’a jamais vraiment ralenti durant le temps du test. Même constat pour les jeux simples comme JetPack Joyride, Ruzzle ou encore VVVVVV qui tournaient de manière parfaitement fluide. Concernant la 3D, Epic Citadel affichait un nombre d’images par seconde inférieur à 50 fps, ce qui est relativement décevant aux vues des performances des tablettes ou des téléphones d’entrées de gamme actuels. Concrètement, il n’y aura pas trop de problèmes pour une utilisation multimédia classique, mais gare aux jeux gourmands.

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Sur la 3D, la puce de MediaTek est déjà beaucoup plus à la peine.

 

Phablette et téléphonie : l’antithèse ?

Au niveau des appels, l’Archos 64 Xenon n’est pas ce qui se fait de mieux. Lorsque j’ai passé mes appels, dès le premier mot prononcé, mes interlocuteurs m’ont demandé où je me trouvais. Et pour cause, pour eux le son était lointain et il leur fallait se concentrer pour pouvoir m’entendre. Le fait que le microphone soit situé tout en bas de la tablette ne doit en effet pas aider à fournir un son correct pour son interlocuteur. En appel, le son est également assez moyen : il est légèrement altéré, un peu comme ce que l’on pouvait entendre sur les anciens téléphones fixes. En tout cas on est bien loin de la clarté du son des bons téléphones. Sachez aussi que les haut-parleurs situés à l’arrière du téléphone sont relativement médiocres. Le son peut monter certes très haut, mais quand la jauge de son est au maximum les haut-parleurs ont tendance à grésiller de manière prononcée. Un point faible quand on sait que c’est surtout à travers un usage multimédia que cette tablette est conçue.

Puce MediaTek oblige, le GPS du 64 Xenon est particulièrement mauvais. Nous l’avons testé au centre de Paris sans connexion Internet et, comme d’habitude, il n’a détecté que deux satellites et n’a jamais pu fixer notre position. À titre de comparaison, il faut généralement moins de 30 secondes dans les mêmes conditions et au même endroit pour qu’un smartphone embarquant un processeur de Qualcomm fixe notre position. Ce mauvais GPS est presque une tradition sur les téléphones d’entrée de gamme équipés de puce MediaTek.

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Malgré les 10 bonnes minutes à poireauter dehors, l’Archos 64 Xenon n’a jamais réussi à fixer notre position.

Il faut également noter que, comme tout bon téléphone chinois qui se respecte, le 64 Xenon possède deux ports carte SIM. L’un est réservé aux cartes SIM 3G tandis que l’autre n’accueille que des cartes SIM 2G. L’application Boîte à outils SIM est naturellement présente dans la liste des applications du téléphone pour gérer l’ensemble de façon minutieuse.

 

Des photos vites brûlées

L’Archos 64 Xenon possède un capteur photo dorsal de 8 MP et un capteur frontal de 2 MP. La qualité des clichés n’est pas exceptionnelle, mais les couleurs ont le mérite de tenir la route. Le plus gros point faible de ce capteur photo, c’est la forte surexposition. C’est bien simple, pour peu que la luminosité soit un peu trop forte, les blancs sont systématiquement brûlés.

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Au dernier plan de la photo le ciel est complètement brûlé.

On le disait un peu plus haut, les couleurs s’avèrent relativement fidèles. Les photos manquent toutefois de détails et de piqué.

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Globalement, la qualité est correcte. Le dégradé de couleur dans le ciel est respecté. En revanche, il ne faut pas regarder de trop près.

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Pour finir, il faut noter que l’application photo reprend l’application de base d’Android, sans aucun changement de la part d’Archos.

 

Une autonomie décevante

Avec sa batterie de 2800 mAh, on s’attendait à une autonomie moyenne. À l’usage, elle s’est même révélée décevante. On le disait un peu plus haut, l’écran est très lumineux. Et cela a pour conséquence de tirer sur la batterie. Pour peu l’on possède quelques applications gourmandes en notifications, que l’on browse un peu les Internets et que l’on consulte de temps en temps les réseaux sociaux, la batterie à beaucoup de peine à tenir la journée entière. Après avoir fait tourner une vidéo YouTube pendant une heure avec le son au maximum, l’Archos 64 Xenon a perdu 27 %. C’est beaucoup et corrobore nos impressions aux quotidiens. Encore une fois, cette phablette n’est pas franchement dédiée à une utilisation nomade.

 

Notre avis sur L' Notre Verdict

Design
7
Sans parler de la taille (qui, comme tout le sait, ne compte pas), le design de cette phablette est plutôt réussi. Arrondie, doté d’une coque en plastique agréable au toucher et d’une batterie amovible, l’ensemble est satisfaisant. Dommage que les boutons aient été déportés dans le dos de l’appareil, ce qui est peu pratique.
Performances
6
Le 64 Xenon n’est clairement pas une machine de guerre. Mais dans le cadre d’une simple utilisation multimédia (musiques, films) et de quelques jeux pas trop gourmands, le processeur MediaTek sera largement suffisant.
Logiciel
7
Il s’agit là d’une version stock d’Android 4.2.2. Archos n’a pratiquement rien rajouté, si ce n’est un pourcentage de batterie et quelques applications multimédias (musique, film et media center).
Écran
5
On se plaint d’habitude que les écrans des téléphones d’entrée de gamme ne soient pas assez lumineux et dans le cas qui nous intéresse, c’est tout l’inverse. L’écran de l’Archos 64 Xenon brille de mille feux, au point que l’on est obligé de baisser la luminosité pour ne pas se faire agresser. Dommage que la dalle ne soit pas de très bonne qualité et affiche des fuites de lumière importantes et des angles de vision tout juste moyens.
Caméra
6
L'appareil photo est passable. Les couleurs sont plutôt bonnes mais les clichés manquent franchement de détails et ont tendance à être surexposés.
Autonomie
5
Du fait de son écran gigantesque et trop lumineux, l'Archos 64 Xenon est très gourmand en batterie. L'autonomie n'est clairement pas le point fort de cette phablette, ce qui peut-être très gênant en situation de mobilité.
Note finale du test
6 /10
Vous avez besoin d’une tablette chez vous mais vous ne pouvez pas vous passer de la fonction téléphone. Ma foi, je ne pense pas que vous soyez très nombreux mais en tout cas Archos a pensé à vous. L’Archos 64 Xenon est une phablette d’entrée de gamme (vendue moins de 200 euros) au rapport qualité-prix acceptable. L’appareil est globalement bien fini, dispose d’un design et de performances acceptables et à l’exception de sa mémoire interne et de son autonomie médiocres, il ne possède globalement pas de véritables points faibles.

On se pose toutefois la question de l’usage d’un tel appareil. Si c’est d’une tablette dont vous avez besoin, il est tout à fait possible (et conseillé par rapport au 64 Xenon) de mettre la main sur une Nexus 7 à moins de 200 euros. Si c’est d’un très grand téléphone dont vous avez besoin, alors vous ne trouverez pas grand-chose d’autre avec une taille d’écran similaire à l’appareil d’Archos et un prix inférieur à 200 euros.

Points positifs de l'Notre Verdict

  • Un écran très (voire trop) lumineux

  • Performances acceptables

  • Android Stock

  • Design général plutôt réussi

  • L’une des seules phablettes à être vendue moins de 200 euros

Points négatifs de l'Notre Verdict

  • Mémoire interne beaucoup trop faible (4 Go)

  • Les boutons à l’arrière de l’appareil, peu pratique

  • Des fuites de lumières énormes sur l’écran

  • Autonomie décevante

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