Test du Huawei P8 : la marque chinoise vise le premium

Smartphones • 2015

La gamme Ascend Px a disparu, laissant sa place à une série Px plus épurée. Huawei cherche, avec son tout dernier P8, à prouver sa capacité à monter en gamme, et affiche des prix supérieurs à ce qu'avaient assuré auparavant ses terminaux. Pari réussi pour la marque chinoise dont l'ascension internationale est indéniable ? La réponse dans ce test.
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Ce test a été réalisé le 25 Avril 2015 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Caractéristiques

Huawei P8
Écran 5,2 pouces
1920 x 1080 pixels
424 ppi
Traitement anti-rayures Gorilla Glass 3
SoC Hisilicon Kirin 930
8 coeurs 64 bits
2,0 GHz
3 Go de RAM
Cœurs Quatre coeurs Cortex-A53 à 2 GHz, quatre A-53 à 1,5 GHz
GPU Mali-T628 MP4
Appareils photo A l’arrière : 13 mégapixels (OIS, vidéo 1080p, et capteur RGBW)
À l’avant : 8 mégapixels grand-angle
Dimensions 144,9 x 72,1 x 6,4 mm
Poids 144 grammes
Version d’Android 5.0.2 Lollipop
Interface Emotion UI 3.1
Connectivités 4G LTE
WiFi 802.11n
BLE (Bluetooth 4.1)
MicroUSB
Stockage interne 16 ou 64 Go
Système Android 5.0 Lollipop avec EMUI 3.1
Batterie 2680 mAh
Couleurs Champagne Gold, Titanium Grey

Design

Si le P7, très sympathique au demeurant, arborait une allure mêlant châssis en métal et dos en verre (ou en céramique, pour une version éditée en série limitée), le P8 veut faire mieux en tous points. Huawei a donc revu son packaging, dont l’ouverture se situe désormais sur le côté, a révisé le logo de sa gamme et surtout, surtout, a généralisé l’emploi du métal sur son nouveau smartphone. À l’œil et dans la main, c’est joli, la finition est impeccable, plutôt élégante et les antennes sont très bien intégrées. Au dos, une petite touche de verre (blanc, pour notre version), vient rappeler le blanc de la façade du P8, couleur également utilisée pour les bandes relatives aux antennes. Les tranches sont chanfreinées et agréables dans la main. Or le métal très lisse que l’on trouve au dos d’un Ascend Mate 7 laisse ici sa place à un fini légèrement granuleux qui accroche un peu la saleté, dans un sac par exemple (mais il se nettoie très facilement). Et surtout, c’est rectangle aux coins à peine arrondis, en métal comme il se doit chez les haut de gamme du moment, très fin aussi, avec une touche d’allumage située sur le côté droit, à la Xperia : il n’a malheureusement rien d’original et compense par la qualité de sa réalisation. Sur le bouton power justement, on remarque un léger renfoncement et des striures bienvenues pour que malgré sa petite taille, il soit facilement accessible.
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À la prise en main, j’en étais arrivée à la conclusion que le P8 était un smartphone à taille humaine, c’est-à-dire qu’il était utilisable à une main. Pour le mienne en tout cas, j’ai revu ma première impression : quand je parvenais à écrire un message à une main sur le P7, le P8 ne me le permet pas. Comme quoi malgré sa compacité globale – oui, il rentre dans une poche de pantalon – ne suffit pas, et à peine un demi-centimètre de plus en largeur et en hauteur font la différence. Pour rappel, le P8 mesure 144,9 x 72,1 x 6,4 mm contre 139,8 x 68,8 x 6,5 mm pour le P7. Ces quelques millimètres font réellement la différence.
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Notez que l’écran occupe une part non négligeable de la façade du téléphone, mais qu’une bande encore un peu large se situe au-dessus et en dessous. Du moins l’écran est-il centré, donnant une impression d’équilibre à l’ensemble. On remarquera également que le P8 passe au nano-SIM, quand le P7 en étant encore au micro-SIM. S’il y a un point sur lequel on aurait apprécié voir Huawei s’améliorer, c’est toutefois l’étanchéité. Aucune certification IPxx n’est encore au programme, et c’est dommage.
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Écran

Huawei P8

Est-ce dans les détails que l’on voit la différence ? Tandis que le P8 louche clairement vers le haut de gamme, il se « contente », si l’on ose, d’un traitement Gorilla Glass 3 à l’heure où les très haut de gamme passent au Gorilla Glass 4. Cela reste en moins un excellent procédé anti-rayures et qui accroche peu les traces de doigts. Les bordures de l’écran sont quant à elles affinées, et légèrement plus minces que sur un Ascend Mate 7. La dalle IPS-NEO (technologie héritée de l’Ascend Mate 7), affiche une diagonale de 5,2 pouces et une définition Full HD, soit 1080 x 1920 pixels. On obtient ainsi une résolution de 424 ppp, plus que satisfaisante. Les acharnés du QHD qui ont goûté au Galaxy S6 râleront peut-être, mais il faut convenir qu’en l’absence d’écran à l’efficacité énergétique, on gagne en autonomie.

Cet écran offre une très bonne expérience. Ses angles de vision sont excellents, sa réactivité l’est aussi – la dalle tactile est très proche de la vitre – et les couleurs sont vives. Ce n’est en revanche par l’écran le plus lumineux du moment, notre sonde relevant 479 cd/m2 quand un Honor 4X flirte avec les 600 cd/m2 à son maximum. Son score est dans la moyenne, mais, avec l’arrivée de l’été, il est nécessaire de passer par le réglage manuel (et maximum) de la luminosité pour parvenir à déchiffrer ce que l’écran affiche en plein soleil.

Lollipop et Emotion UI, un couple presque assorti

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La toute dernière mouture d’Emotion UI, ici en version 3.1, ne révolutionne pas exactement l’expérience offerte par la 3.0. Toutefois, elle est combinée à Android 5.0.1, avant que les autres terminaux Huawei ne bénéficient eux aussi d’une mise à jour. Outre les améliorations offertes par Android en tant que tel, soit les notifications affichées sur l’écran de veille, les apports aux économies énergies et l’arrivée du moteur ART au lieu de Dalvik, on retrouve donc les petits ajouts propres à Huawei.

La marque chinoise tient fort à son launcher sans tiroir d’applications, et persiste avec Emotion UI 3.1. Tout se trouve donc sur deux pages d’accueil, et pas plus, à l’allumage. On s’épargne donc la prolifération de bloatwares (pas un jeu n’est présent au premier démarrage), hormis un antivirus que l’on s’empressera de désactiver, à défaut de le supprimer, à sa première apparition, soit au premier téléchargement d’une application sur le Play Store.

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Les icônes des applications issues d’un environnement extérieur à Huawei, malgré la possibilité de choisir des thèmes plus ou moins élégants, sont toujours entourées d’un carré aux angles arrondis franchement disgracieux. On s’améliore toutefois dans la barre de notifications, désormais sur fond translucide et moins chargée en toggles plus ou moins utiles. Les notifications sur l’écran de veille sont elles aussi affichées sur fond transparent, la dernière marotte de Huwei. C’est à peu près tout ce qui change visuellement.

On voit cependant arriver quelques gestures qui pourront surprendre. Au lieu du classique double-tap sur l’écran, c’est un double-clic avec l’articulation du doigt qu’on nous propose pour réaliser une capture d’écran. Toujours avec l’articulation, entourer un élément sur l’écran permet de réaliser automatiquement une capture précise, qu’il sera ensuite possible d’éditer. Tout cela prend le nom de fonction « Knuckle » et, franchement, nous laisse un peu perplexes.

Ce que l’on regrette en revanche, c’est la disparition de l’intégration native d’un podomètre, pourtant présente dans le Mate 7. On pourra évidemment passer par des applications tierces, mais pourquoi l’avoir abandonné dans Emotion UI 3.1 ?

Un SoC décevant pour un smartphone premium

Pour les P8 et P8 Max, Huawei utilise les Kririn 930 et 935. La base est la même : quatre cœurs Cortex-A53 cadencés à 1,5 GHz accompagnés de quatre cœurs Cortex-A53e à respectivement 2 et 2,2 GHz pour les Kirin 930 et 935. La puce graphique est la même pour les deux SoC : un Mali-T628 MP4 d’ARM. Le même que dans l’Ascend Mate 7, dommage, on aurait apprécié une mise à jour de ce côté. Voyons alors ce que donne ce nouveau SoC dans les benchmarks.

Huawei P8 Huawei Mate S Huawei Ascend Mate 7 Samsung Galaxy S6
AnTuTu 50 700 51 840 42 400 64 700
PCMark 4 545 4 058 2 789 5 000
3DMark Ice Storm Unlimited 9 065 12 861 14 226 24 840
3DMark Ice Storm Unlimited (Graphics) 8 775 13 064 14 489 23 630
3DMark Ice Storm Unlimited (Physics) 10 248 12 196 13 376 18 521
GFXBench (T-Rex onscreen / offscreen) 11 / 10 FPS 12 / 10 FPS 16,5 / – FPS 19,1 / 47,1 FPS
GFXBench (Manhattan onscreen / offscreen) 8,4 / 6,8 FPS 6,9 / 6 FPS 8 / – FPS 7,6 / 23,3 FPS
Real Racing 3 29 FPS 36 FPS 41 FPS

Sous AnTuTu, le score de 50 700 permet au P8 de légèrement dépasser l’Ascend Mate 7. Avec PCMark, le P8 obtient un très bon score de 4 545 points. Pour rappel, PCMark est un benchmark applicatif permettant de simuler un usage quotidien d’un smartphone : navigation sur Internet, traitement de texte, retouche d’image et visionnage de vidéos. C’est la première fois qu’un terminal Huawei obtient un bon score et il semblerait qu’Emotion UI en version 3.1 ait été optimisé pour ce benchmark et notamment le test de traitement de texte.

3DMark Ice Storm Unlimited
  • Huawei P8 : 9065
  • Ascend Mate 7 : 14226
  • Galaxy S6 : 24840

Dans les benchmarks graphiques, le Kirin 930 est décevant. Même avec un Mali-T628 MP4, la puce a du mal à être aussi performante que le Kirin 925 de l’Ascend Mate 7. Les résultats sont donc inférieurs. Le choix d’avoir intégré uniquement des Cortex-A53 (et A53e) ne semble pas avoir payé pour Huawei puisque les performances sont inférieures dans tous les domaines.

On pourrait croire que ce choix est judicieux pour l’autonomie, mais finalement, ce n’est pas vraiment le cas puisque dans les jeux, il faut s’attendre à moins de 3 heures d’autonomie (avec le Wi-Fi et l’écran réglé à 200 cd/m2). C’est un peu moins bien que le Mate 7 qui dépasse légèrement les 3 heures d’autonomie.

En revanche, là où le P8 s’en sort bien, c’est sur la tenue des performances dans le temps. Ainsi, sous Real Racing 3, les quatre Cortex-A53e carburent à 1,7 GHz pendant 2 minutes avant de se stabiliser à 1,4 GHz jusqu’à la fin de la partie. Sous GFXBench, lors d’une session de plus de 30 minutes, le score passe de 616 lors des premières sessions à 500 points en fin de test. La baisse est présente, mais on a connu pire.

Si on compare le P8 à des téléphones haut de gamme comme le Galaxy S6 de Samsung, c’est très mauvais puisque le Kirin 930 se place largement en dessous. Dans la plupart des cas, le Mate 7 sera plus performant. Il ne faut pas attendre des miracles du Kirin 935 qui se contente de rajouter 200 MHz aux quatre Cortex-A53.

 

Réseaux et GPS

Étonnamment, le P8 fait l’impasse sur la 4G de catégorie 6 que l’on retrouve pourtant sur les Honor 6 et Huawei Ascend Mate 7. Chez notre smartphone, il faut donc se « contenter » de 4G de catégorie 4, ce qui n’est effectivement pas trop mal, mais qui déçoit face aux habitudes que nous a données la marque chinoise. Il faut toutefois reconnaître que l’on a apprécié sa bonne accroche réseau générale et une bonne qualité de réception dans le cadre des appels.

Côté GPS, c’est du sans-faute. Il fonctionne très bien au quotidien et, dans le cadre de notre test habituel réalisé avec GPS Data, il réalise un premier fixe à froid en quelques secondes, avec une précision à 12 mètres.

Notez que Huawei met en avant diverses technologies liées à la connectivité et aux réseaux. Son système Roaming+ est censé permettre de retrouver une connexion réseau à l’étranger beaucoup plus rapidement que ce que propose la concurrence (nous n’avons pas eu l’occasion d’éprouver ce point) tandis que WiFi+ permet au téléphone de proposer à son utilisateur de ses connecter au WiFi ouvert le plus performant. C’est certainement très pratique en voyage, mais, au quotidien, l’usage est assez limité.

 

Autonomie

Le P8 est équipé d’une batterie de 2680 mAh. Une capacité somme toute moyenne pour un appareil de cette taille et doté d’un écran Full HD, surtout quand on compare ce chiffre aux 2550 mAh d’un Galaxy S6. Or on constate que l’autonomie du P8, au quotidien, ne rivalise pas avec les meilleurs, et qu’on dépasse rarement la journée d’utilisation. D’une part, si l’on ne prend pas le soin de fermer toutes ses applications avant de dormir, on perdra 20 à 30 % de batterie durant la nuit. Et dans la journée, la luminosité moyenne de l’écran associée à une optimisation perfectible du système conduit à un constat mitigé. Nous avons d’ailleurs vérifié cette impression par le biais de notre test classique, c’est-à-dire en streamant une vidéo HD pendant une heure, sur YouTube, en WiFi associé au mode avion, et en plaçant la luminosité du téléphone à 200 cd/m2. Nous avons alors perdu 18 % de batterie, un score décevant. Heureusement toutefois qu’un mode d’économie d’énergie avancé est présent, désactivant la plupart des fonctionnalités du téléphone pour prolonger de quelques heures son autonomie, et qu’Emotion UI se charge d’avertir l’utilisateur des applications qui siphonnent son énergie.

Photographie

Le Huawei P8 est doté d’un appareil photo dorsal doté d’un capteur RBGW (Red Blue Green White) de 13 mégapixels, avec une ouverture de f/2.0 et un système de stabilisation optique. Il est assorti d’un flash à deux tons et, déception pour les amateurs (mais c’est rassurant vu la tendance à la chauffe du téléphone), ne filme qu’en 1080p. notez qu’en façade, on retrouve un appareil photo de 8 mégapixels, comme sur le P7, qui assurera des selfies de qualité très correcte. Les deux capteurs sont signés Sony.

Lors de la présentation de son téléphone, Huawei n’y est pas allé de main morte en ce qui concerne l’éloge des performances photo de ce P8. Nombreux exemples à l’appui, la marque en a fait l’un des champions du genre. Et effectivement, on remarque la présence de nombreux modes de prise de vue plutôt bien trouvés. Du HDR évidemment, quelques réglages manuels, mais aussi quelques modes avancés plutôt intéressants. Une fonction time-lapse est ainsi préinstallée sur le téléphone, de même qu’une option « light painting ». Attention toutefois, pour le trouver, il faudra se rendre dans le menu « peinture légère » (c’est évident), qui recense quatre manière options. La première, « traces de feux arrière », se destine à la capture des feux de voiture en mouvement, « graffiti léger » correspond au light painting classique, « eau soyeuse » apporte un traitement discutable aux chutes d’eau et autres rivières, et « titre phare » permet de capturer le mouvement des étoiles. Nous n’avons pas pu tester en conditions l’ensemble de ces options, mais graffiti léger a prouvé sa facilité d’utilisation (pour qui aura pu identifier le menu, ce qui n’est pas une mince affaire). Il n’est pas nécessaire de disposer d’un trépied pour en profiter, et les amateurs pourront aboutir à des résultats plutôt sympathiques (certainement plus dignes que l’exemple ci-dessous, péniblement réalisé avec le témoin lumineux d’un autre téléphone en charge).

Huawei P8
De la peinture légère et pleine d’amour.

Autre mode bien vu, « Réalisateur vidéo ». Il permet de connecter plusieurs téléphones entre eux pour capturer une même scène sous plusieurs angles de vue. Pratique pour les amateurs de films mobiles. On notera également la présence d’un mode « nuit noire » qui enregistrera 20 secondes de film pour obtenir un cliché suffisamment lumineux. Il est difficilement utilisable à la volée, du fait qu’une bonne stabilisation (c’est-à-dire, grosso modo, un trépied), et nécessaire pour éviter les clichés flous, à moins d’en jouer pour créer des effets artistiques. Son rendu n’est d’ailleurs pas vraiment exceptionnel, et on lui préfèrera un mode automatique qui ne s’en sort pas trop mal.

Dernier mode dont le nom ne parle pas franchement à première vue, « Mise au point universelle ». Ce dernier permet, comme c’est la mode depuis un ou deux ans, de changer la mise au point a posteriori, afin de mettre en exergue le premier ou l’arrière-plan. Il s’agit d’un traitement logiciel, si bien que l’on obtiendra autant des effets très réussis que des résultats manquant de naturel, selon le sujet de la photographie. On reconnaîtra du moins au P8 la rapidité du traitement de l’image.

Huawei P8
En mode automatique, de nuit.
Huawei P8
En mode automatique
Huawei P8
En mode HDR
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Dans l’ensemble, le P8 s’en sort bien. Moins bien que ce que Huawei a voulu nous faire croire, le plaçant à la hauteur des excellents Galaxy S6 ou iPhone 6 alors que ses clichés manquent un peu de piqué, malgré une gestion très satisfaisante des couleurs et de la balance des blancs. C’est bien, mais on s’attendait à mieux, et on garde un petit goût de déception sur le bout de la langue.

 

Notre avis sur Le Notre Verdict

Écran
8
Peut-être pas aussi borderless qu'on l'aurait attendu, l'écran du Huawei P8 est néanmoins très confortable. Les couleurs sont vives, les angles de vision larges, mais la luminosité est légèrement en-deçà de nos attentes. Il n'en reste pas moins très convaincant.
Design
8
Huawei montre ici sa volonté de passer milieu de gamme au premium, et emploie des matériaux nobles qu'il manie parfaitement. La réalisation est sans faute, même si l'on déplore un manque d'originalité certain. Qu'importe : l'appareil est solide, confortable, pas trop lourd.
Logiciel
8
Huawei améliore progressivement son Emotion UI, de plus en plus jolie et fonctionnelle. Côté esthétique, il y a encore du progrès à faire, mais on remarque une sortie sous Lollipop et une réelle volonté d'apporter des outils pratiques à ses utilisateurs. Quoi qu'avec sa fonction Knuckle, on reste dubitatif.
Autonomie
7
L'enjeu de proposer un smartphone fin, c'est de parvenir à proposer une batterie suffisante dans le téléphone. Le P8 peine un peu avec ses 2680 mAh, et tient une journée, mais pas vraiment plus. C'est d'autant plus dommage que sa luminosité maximale n'est pas très élevée.
Caméra
7
C'est bien, mais pas excellent. Huawei prouve sa capacité à enrichir son logiciel, ici paré de fonctionnalités intéressantes, mais ne se hisse pas au niveau qu'il avait laissé entendre à la présentation de son appareil.
Performances
7
Les performances du Kirin 930 sont décevantes. Il fait moins bien que le Kirin 925 du Mate 7. Le P8 n'est donc pas destinés à ceux qui voudront faire tourner des jeux ou des applications gourmandes. Au quotidien en revanche, le P8 est très réactif.
Note finale du test
7 /10
Le P7 offrait une expérience en totale adéquation avec son prix, situé 100 euros sous celui du P8. Peut-on en dire autant de son successeur ? Huawei cherche à s'orienter vers le premium, et réussit parfaitement son opération dans le domaine du design ou de l'affichage. Du côté des performances, c'est un peu moins le cas, et le P8, qui lorgne vers le très haut de gamme et cherche la comparaison, n'atteint pas tout à fait les ambitions qu'il affiche. Il coûte 500 euros en 16 Go et 600 euros en 64 Go, ce qui le place d'office dans le haut de gamme, mais pas dans le premium, et obtient un rapport qualité-prix honnête dans sa fourchette tarifaire. Le P7, lui, cherchait à être imbattable et y arrivait presque. C'est certainement le petit truc en plus qui manque à son successeur.

Points positifs du Notre Verdict

  • Design métallique soigné

  • Format compact

  • Bel écran Full HD

Points négatifs du Notre Verdict

  • Appareil photo moins convaincant qu'escompté

  • Prix élevé

  • Autonomie à parfaire

  • Performances moins convaincantes que celles du Kirin 925

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