Sur le site officiel de la startup française, le message est clair : « la fusion du vélo et de la voiture ». C’est la catégorie dite des véhicules intermédiaires, entre le quadricycle lourd façon Citroën Ami et le vélo cargo électrique. Venant de Strasbourg, justement la ville ayant l’une des plus grandes parts modales vélo en France (13,8 %), Karbikes veut encore diminuer la place des voitures dans la ville.
Une carrosserie intégrale, décapotable ou ouverte
Alors pourquoi un tel véhicule électrique ? Selon les fondateurs Gaëlle Richard et Lucas Vançon, « la pluie est le premier frein à l’utilisation du vélo au quotidien ». Si certains ne sont pas motivés à enfiler une parka ou un poncho de pluie, la carrosserie du Karbikes devrait les ravir. L’accès des deux places est facile (ou avec deux bambins à l’arrière), et se fait via de fines portes antagonistes… amovibles. Et oui, par beau temps, cet engin électrique permet de rouler aéré, avec même un toit décapotable.
On se rapproche beaucoup de la voiture, surtout avec un vrai klaxon, des clignotants, deux phares avant et une marche arrière. Mais le conducteur est bien un « cycliste ». Assis dans un siège baquet, il pilote la Karbikes au moyen d’un guidon et de pédales pour propulser les quatre roues.
Le moteur a une de puissance 250 W (et français) : il s’agit du Valeo Cyclee d’un couple de 130 Nm, doté d’une boîte auto 7 vitesses Effigear, et d’une grande batterie de 1 240 Wh. Avec l’appui d’un panneau solaire, le véhicule intermédiaire couvre 75 km par charge, soit autant qu’une Ami (avec 5 fois moins de capacité).
Le Karbikes déjà en (petite) production cet été
Le Karbikes peut aussi intéresser la livraison « du dernier kilomètre », mais malheureusement pas sur pistes cyclables du fait de ses 4 roues (malgré ses 80 cm de largeur seulement). Il propose donc en parallèle une version cargo équipée d’un caisson d’1,5 m3 de volume et annonçant 150 kg de charge utile.
Projet né en 2021, le Karbikes va avoir droit à un premier lot de 15 exemplaires dès ce mois de juin. Le prix de cet engin électrique à 4 roues et carrossé serait de 12 000 euros, précise France 3. L’entreprise espère un financement pour pouvoir ouvrir la location, et « augmenter la cadence à un vélo/jour l’année prochaine ».
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