La crise du vélo persiste et pousse un nouveau constructeur à déposer le bilan

 
Depuis cet été, les faillites s’enchaînent dans la filière du vélo. C’est au tour cette fois-ci d’un nouvel acteur néerlandais de subir la conjoncture économique morose : Amslod, qui a dû cesser ses activités commerciales immédiatement.
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Source : Amslod

Simplon (insolvabilité, Autriche) fin septembre, WATT (faillite, Pays-Bas) début septembre, Timyo (faillite, Pays-Bas), Fuell (faillite, France-USA) en octobre, Stella (faillite, Allemagne), Smafo (insolvabilité, Allemagne) en décembre : en Europe, la filière du vélo souffre beaucoup depuis déjà 2 ans, la faute à une conjoncture défavorable qui a récemment contraint beaucoup d’acteurs à entrer dans diverses procédures.

Inflation, baisse de la demande, surstockage, incertitudes géopolitiques : les raisons sont multiples et souvent les mêmes. À cette triste liste susmentionnée – rappelons que Stella et Simplon ont tout de même été rachetés – s’ajoute un nouvel acteur néerlandais nommé Amslod, spécialisé dans les vélos électriques.

Plus aucune activité

Comme nous l’apprennent le média Nieuwsfiets et un communiqué publié par la marque, « Amslod a dû cesser immédiatement ses activités commerciales en raison de problèmes financiers résultant des conditions de marché difficiles », est-il écrit.

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« Cela signifie que nos magasins et points de service sont fermés. Le conseil d’administration ne voit pas d’autre issue que de déposer le bilan d’Amslod à court terme », ajoute le groupe.

Et de poursuivre : « Nos magasins sont fermés immédiatement et tous les rendez-vous clients ont/seront annulés. Cela signifie qu’aucun vélo neuf ne sera vendu et que les contrats d’entretien seront annulés ». Dans une FAQ, Amslod précise que toute maintenance et service lié à des réparations ont été annulés.

Des difficultés économiques qui ne datent pas d’hier

Les difficultés d’Amslod ne datent pas d’hier. Une procédure WHOA, qui permet de réduire une dette grâce à des arrangements privés avec les actionnaires et créanciers, avait déjà été entrepris il y a plusieurs mois. La dette en question s’élevait alors à 20 millions d’euros. Des licenciements et fermetures de boutiques, ainsi qu’une réorganisation interne, ont été actés à l’époque.

En vain, tout ceci n’a pas suffi pour remonter la pente, au point de devoir stopper toute activité du jour au lendemain.


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