La fermeture du service Autolib’ en juillet dernier avait quelque peu laissé un vide dans le cœur des aficionados des voitures électriques en libre-service. Cette nouvelle solution de mobilité urbaine n’a pas survécu aux nombreuses difficultés financières rencontrées, contrainte alors de disparaître du paysage automobile français. Mais c’était sans compter sur les efforts de Renault, déterminé à donner une seconde vie à ce type d’alternative.
Dans un communiqué de presse publié le 28 septembre 2018, le groupe français a ainsi présenté un tout nouveau concept visant, en filigrane, à remplacer Autolib’. Moov.in Paris : voici le petit nom donné à l’application de l’entreprise tricolore, développée aux côtés d’ADA, compagnie spécialisée dans la location de véhicules. L’application est d’ores et déjà disponible sur le Play Store et l’Apple Store.
500 Renault ZOE en libre-service d’ici décembre 2018
Plus concrètement, la plateforme correspond à un service de location de voitures électriques accessibles en libre-service et en autopartage. Oubliez les bornes fixes, car Moov.in Paris apporte ici un vent de liberté en s’affranchissant des structures de recharge. Les 120 premiers véhicules électriques Renault – 100 Renault ZOE et 20 Renault Twizy – déployés à Paris et Clichy (Hauts-de-Seine) représentent la première phase du programme.
À terme, le fabricant gonflera son parc de manière contrôlée et mesurée : 250 ZOE en novembre, puis 500 en décembre. Le nombre de Twizy restera inchangé. Renault insiste également sur la simplicité de son application : en premier lieu, l’utilisateur aura pour mission d’ajouter des documents officiels comme la carte d’identité et le permis de conduire, pour ainsi prétendre à la moindre location.
Aucun abonnement obligatoire
En ouvrant l’app’, l’utilisateur fait alors face à une carte sur laquelle sont géolocalisés les véhicules disponibles dans un rayon rapproché. Une fois la réservation effectuée, le client dispose d’un laps de temps de 15 minutes pour rejoindre l’automobile, à laquelle il se connectera grâce à une liaison Bluetooth. Après une vérification du véhicule, l’intéressé peut effectuer son trajet avant de garer l’auto sur un emplacement autorisé de son choix.
À savoir maintenant quels sont les tarifs établis par le binôme : 0,39 centime d’euro la minute, « pour une durée forfaitaire minimale de 10 minutes », sans aucun abonnement obligatoire. Pour parachever ce projet, ADA et Renault ont clairement défini leurs tâches respectives une fois leur flotte mise en service – courant octobre, pour rappel.
Le premier, qui a notamment apporté son expertise numérique, prendra en charge les « opérations d’enlèvement, de recharge, de nettoyage et de repositionnement des véhicules électriques », tandis que le second, fournisseur officiel des voitures, se chargera de la maintenance et des diverses réparations.
Pour aller plus loin
Voiture électrique : les défis d’une nouvelle ère – Francfort 2017
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[…] : il faudra bel et bien compter sur lui sur le terrain des voitures autonomes et électriques. Et vient d’ailleurs de le prouver très […]
remplacer la flotte de milliers d'autolib par 120 voitures limitées presque à Paris c'est parler vite.
Comme cityscoot je pense, du personnel fera le tour des voitures. Ils devraient aussi proposer aux particuliers de les recharger et les remettre à dispo contre rémunération.
Caution, même problème que Autolib, y en n'avait pas.
Tu peux la mettre sur le trottoir, la dépanneuse lui cherchera une place de stationnement. #joke
Renault est content en tous cas ^^
Qui n'a jamais fait des tours de quartier en vélib pour trouver un emplacement libre :-) Dans le bureau des décideurs, il n'y a que la théorie..
Moi ce qui m'inquiète c'est le stationnement ... La solution "s'affranchit" des bornes de recharge, et donc fini les places réservées à l'avance. Je me vois mal tourner 20 min à 40 cts de la minutes pour trouver une place... Quel vent de liberté !
Oui pas très clair cette histoire, on a l'impression que c'est lancé à l'arrache...
A partir du moment où, à Paris, les places Autolib sont interdites à tous les véhicules à moteur (c'est pas toujours respecté, certes), il sera possible de s'y garer en priorité. C'est pas l'idéal, mais mieux que rien.
Quand, comment et qui rechargent les voitures, voila la question qui me hante :)
Ca me parait difficilement viable économiquement (surtout sans borne), sans compter que j'ai pas entendu parler de caution (150€ pour un velo, combien pour une voiture ?), mais je suis curieux de voir ça. Ce serait bien que ça marche.
C'est rentable pour Communauto, je ne suis pas inquiet pour ça. Par contre beaucoup plus par l'«expertise» numérique de ADA (taxi G7 ...)
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