Bonne nouvelle : le prix de l’électricité ne va pas augmenter et devrait même bientôt diminuer

 
Bonne nouvelle, le gouvernement a pris la décision de ne pas augmenter le prix de l’électricité pour les Français au mois d’août. Pour mémoire, le prix de l’énergie devait grimper de 1 % pour tous les ménages au cours des prochaines semaines.

Vous le savez sans aucun doute si vous suivez l’actualité, tout coûte de plus en plus cher, et tout particulièrement l’énergie. C’est le cas du carburant, bien évidemment, mais aussi et surtout de l’électricité.

Une hausse annulée

En effet, cette dernière ne cesse de grimper depuis quelques années, et cela devrait encore se poursuivre alors que le gouvernement veut faire disparaître le bouclier tarifaire. Ainsi, le 1er février, le prix de l’électricité a flambé de 22 % en France pour certains clients, et de 10 % pour la plupart des Français. Une augmentation qui n’est pas la première, puisqu’une autre avait déjà été décrétée au mois d’août 2023. D’ailleurs, l’énergie devait initialement aussi augmenter dans quelques semaines, le 1er août prochain.

Une véritable tradition, mais qui n’aura finalement pas lieu cette année, pour le plus grand soulagement des Français. C’est ce que vient de confirmer le gouvernement sur son site officiel. Ce dernier affirme qu’il n’y « aura donc pas d’évolution du tarif réglementé de l’électricité le 1er août 2024 ». En voilà une très bonne nouvelle, surtout pour les automobilistes qui rechargent majoritairement leur voiture électrique à la maison, sur une wallbox par exemple. Car pour ces derniers, la facture fait de plus en plus mal.

Mais quelle est la raison de cette décision plutôt surprenante ? Pourquoi le gouvernement tient-il à faire un cadeau aux ménages français ? Ne vous en faites pas, nous allons évidemment tout vous expliquer ! Tout d’abord, il faut savoir que le tarif de l’électricité devait grimper de 1 % à partir du 1er août, une hausse qui reste assez contenue. En fait, cette dernière est liée à la revalorisation du tarif d’acheminement du courant, qui est proposée deux fois par an par la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

Il s’agit d’une autorité indépendante, qui est chargée notamment de soumettre une proposition de révision du tarif réglementé de l’électricité. Il s’agit en fait du fameux « tarif bleu » proposé par EDF notamment et qui concerne la majorité des foyers en France. En juillet dernier, la Commission avait publié une proposition de hausse de tarif, concernant les réseaux publics de distribution d’électricité (TURPE). En fait, sous cet acronyme se cache tout ce qui permet d’acheminer l’énergie, depuis les centres de production jusque dans les maisons.

Un petit cadeau

La TURPE est un composant très important du prix de l’électricité en France, tout comme le coût du kWh ou encore la marge du distributeur, entre autres. Elle compte en effet pour un tiers du prix total payé par les ménages ou les entreprises et elle sert en fait à rémunérer les réseaux de transport et de distribution, comme RTE et Enedis, notamment. Il faut savoir que cette taxe est en fait payée par les fournisseurs d’électricité, mais elle est en fait répercutée dans le prix qui est ensuite appliqué aux clients finaux.

Mais alors, pourquoi le gouvernement a refusé la hausse ? En fait, la raison est simple et presque surprenante. Le site Connaissance des Energies, qui relaie un article de l’agence de presse française AFP cite le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire. Ce dernier s’est exprimé sur cette annulation de l’augmentation, affirmant que « les consommateurs ont droit à la stabilité et à la visibilité des prix ». Une déclaration assez étonnante, quand on voit les hausses diverses et variées, que ce soit pour l’énergie ou encore les péages, entre autres.

Bercy explique qu’« après des hausses régulières depuis août 2021, il était important pour limiter l’impact des coûts sur la facture de ne pas faire entrer en vigueur de cette hausse au 1er août ». Cependant, il faudra tout de même bien s’attendre à une hausse, indispensable pour permettre à RTE et Enedis de réaliser des investissements pour moderniser le réseau.

Le gouvernement a désormais deux mois pour demander de nouvelles délibérations sur l’évolution tarifaire. De plus, ce dernier affirme qu’une baisse de 10 à 15 % est prévue d’ici à février 2025.


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