Marque sœur de Super Soco, Vmoto propose un nouveau scooter électrique urbain, le Citi. Fidèle à son nom, celui-ci est taillé pour la ville, bien qu’il soit proposé à la fois en version 50 et 125 cc.
C’est le premier scooter de la marque destiné aux particuliers, bien qu’il ait été développé avec des contraintes particulières du B2B. Cette approche a notamment permis de le concevoir comme un scooter avec une fluidité maximale en milieu urbain, mais aussi une durabilité accrue, grâce à l’utilisation de composants robustes.
Voici notre test complet.
Fiche technique
Modèle | VMoto Citi |
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Dimensions | 194 cm x 73 cm x 116 cm |
Puissance du moteur | 2 kW |
Couple maximal | 140 Nm |
Nombre d’assistances | 4 |
Autonomie annoncée | 80 km |
Temps de recharge annoncé | 210 min |
Batterie amovible | Oui |
Nombre d’emplacements de batteries | 1 |
Bluetooth | Inconnu |
GPS | Inconnu |
Écran électronique | Oui |
Permis | AM |
Couleur | Noir, Blanc |
Fiche produit |
Ce test a été effectué à partir d’un modèle prêté par la marque et le garage Maze Voltaire.
Un design futuriste qui n’en fait pas trop
Avec le Citi, Vmoto propose un design à la fois futuriste et sobre. Le premier aspect se traduit par des optiques LED en U à l’avant et à l’arrière, ainsi que des formes angulaires, lui conférant un air racé. Pourtant, la marque n’en fait pas trop, et le scooter se fend facilement dans la masse, sans trop attirer l’attention. Cette modestie est aussi due à sa taille et son encombrement réduits : le Citi reste un petit scooter.
On retrouve à l’avant des jantes à branches ouvertes, similaires à celles du CPx Pro, tandis que la roue arrière est pleine, le moteur étant en son moyeu. Le profil du deux-roues est particulièrement intéressant, en particulier la partie sous la selle, avec des lignes et des formes marquées, sans pour autant être ostentatoires.
Sur un aspect plus pratique, un porte-paquet est proposé de série au-dessus de la roue arrière, probablement une habitude de la marque issue de ses modèles destinés à la livraison. De plus, deux barres latérales protègent le carénage sur la partie basse, assurant une meilleure sécurité au quotidien, mais évitent aussi de frotter dans les virages serrés.
Toutefois, cette attention est aussi due à l’absence d’espace de stockage, puisque celui sous la selle est quasi entièrement dédié à la batterie et au chargeur, ne laissant quasiment aucun espace pour transporter autre chose. Il y a certes un crochet pour y accrocher un sac entre les jambes, mais même pas de vide-poches, ce qui oblige presque à ajouter un top-case.
Au-delà de la capacité d’emport, le Citi offre un bon confort d’assise et de conduite. Le conducteur est bien installé et bénéficie d’une position agréable. L’espace pour les pieds est satisfaisant, mais le carénage est en partie fermé sur l’avant, ce qui oblige à garder les pieds à l’intérieur. C’est sûrement plus sécuritaire, mais limite quelque peu la position des pieds et le confort.
La place passager suffit pour un adulte, au moins pour des trajets assez courts. Celui-ci bénéficie de repose-pieds intégrés au carénage, ainsi que d’encoches pour se tenir.
L’ergonomie du guidon est globalement bonne, avec le sélecteur de feux, le klaxon et les clignotants sur la gauche, ainsi que le coupe-circuit, le sélecteur de mode et la marche arrière à droite. Toutefois, il est dommage qu’il n’y ait pas de bouton central d’annulation des clignotants, et le placement à droite de la marche arrière n’est pas judicieux, puisqu’il oblige d’actionner le bouton et les gaz simultanément avec la même main.
Terminons enfin par les finitions et la qualité des matériaux qui sont très bons. Les plastiques semblent durables et de bonne qualité, conformément à la philosophie de la marque. Les alignements sont également bons, en plus des éléments et renforts de sécurité mentionnées précédemment.
Peu de technologies embarquées
Le Vmoto Citi ne dispose pas pour l’heure d’une application, qui aurait pu permettre de le localiser ou de consulter à distance l’état de la batterie. Cela devrait toutefois changer dans les prochains mois, avec l’arrivée d’une app connectée.
Le scooter dispose toutefois d’autres technologies embarquées utiles au quotidien. Notons par exemple la présence d’une prise USB-A pour recharger son téléphone, bien qu’il faille acquérir un support optionnel.
Une télécommande est également fournie de série, permettant de déverrouiller le deux-roues à distance.
Terminons par l’écran central, qui est lisible aussi bien en plein soleil que de nuit, malgré quelques reflets occasionnels. Toutefois, il n’affiche que très peu d’informations, à savoir la vitesse, le niveau de batterie et un compteur trip. On aurait aimé connaître l’estimation de l’autonomie restante en kilomètres, la température ou même l’heure, surtout qu’il reste un peu de place. Dommage.
Une agilité inouïe en ville
Dans sa version L1, soit un équivalent 50 cc, le Vmoto Citi est propulsé par un moteur brushless de 2 000 watts. Le scooter dispose de trois modes de conduite, fait assez rare sur une telle motorisation. Le premier est quasi inutile, puisqu’il limite la vitesse à 28 km/h, ce qui peut même être dangereux.
Le second est un peu plus utile, bridant le deux-roues à 38 km/h, utile pour ne pas se faire flasher en ville. Dans les faits, le mode 3 est celui que j’ai utilisé durant la majorité de mon essai, avec une vitesse compteur de 47 km/h, soit environ 2 km/h de marge par rapport à la vitesse réelle.
Pour ce qui est de la puissance, les accélérations sont mollassonnes et les reprises manquent cruellement de punch. Certes, je n’en attendais pas vraiment plus d’un moteur de 2 000 W, mais je regrette que Vmoto reproduise la même erreur qu’avec le premier CPx, à savoir une puissance trop faible.
C’est d’autant plus dommage que l’agrément de conduite est très bon. En effet, la tenue de route est excellente, le scooter est très facilement maniable et particulièrement stable. La position de conduite est également très bonne et plutôt confortable.
Les suspensions sont quant à elles correctes, malgré quelques vibrations perceptibles à environ 50 km/h. De plus, les nids de poule et autres imperfections de la route sont retransmises dans la selle et le guidon, sans que cela ne soit gênant.
J’ai par ailleurs trouvé les freins un peu trop mous, nécessitant un maintien ferme de la manette en cas de besoin de freinage puissant. Je suis également déçu par l’absence de freinage régénératif, qui est à la fois un agrément de conduite, mais aussi un atout sécuritaire.
Sur la route, le Citi fait de la ville son terrain de jeu. Il se faufile entre les voitures avec une aisance si déconcertante qu’il n’est même pas nécessaire d’avoir à se frayer un chemin. Cette facilité est en partie due aux rétroviseurs qui sont assez hauts et ne dépassent que très peu, permettant de slalomer simplement. Leur visibilité est d’ailleurs très bonne, ce qui est assez rare sur un 50 cc.
Cette aisance est également rendue possible grâce à la maniabilité impressionnante du deux-roues, qui se conduit avec une facilité et une stabilité remarquable. Quant aux manœuvres de stationnement, elles sont un jeu d’enfant pour le Vmoto Citi, tellement celui-ci est maniable et léger.
Une autonomie dans la moyenne
Le Vmoto Citi est doté d’une batterie de 60 V 45 A, donnée pour une autonomie comprise entre 50 à 80 km. J’ai pu obtenir une moyenne d’une soixantaine de kilomètres durant mes tests, ce qui est dans la moyenne basse pour un scooter électrique équivalent 50 cc.
La recharge de la batterie est quant à elle relativement complexe, puisqu’il faut couper le disjoncteur, déclipser et débrancher la batterie, puis la connecter au chargeur. Celui-ci n’est d’ailleurs pas silencieux, et peut être bruyant lors de la recharge.
Il reste possible de brancher le chargeur directement au deux-roues, sans avoir à retirer la batterie. Cette méthode évite ainsi d’avoir à ouvrir la selle et de compléter la procédure mentionnée, mais nécessite un branchement dans un garage ou un lieu sécurisé. En effet, le câble n’étant pas sécurisé, n’importe qui peut le débrancher et partir avec, ce qui empêche la recharge sur une borne publique.
Prix et disponibilité
Le Vmoto Citi est vendu 3 390 euros, hors bonus écologique, soit un tarif légèrement supérieur à la moyenne pour un équivalent 50 cc. Il dispose toutefois d’un bonus écologique national de 675 euros, rabaissant son prix à 2 715 euros.
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