Voici la solution idéale pour stationner sans encombre les trottinettes électriques en libre-service

 
La start-up suédoise Standab va déployer à une plus large échelle ses aires de stationnement capables de recharger les batteries des trottinettes électriques en libre-service. Un système qui aurait été intéressant pour la ville de Paris, où le stationnement parfois chaotique de certains engins a fait l’objet d’un certain nombre de critiques.
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Source : Standab

Depuis le 1er septembre 2023, plus aucune trottinette électrique en libre-service ne circule à Paris. Les trois opérateurs (Dott, Lime et Tier) à l’époque autorisés à exploiter leur flotte de 5000 engins ont subi un revers considérable à la suite d‘une consultation citoyenne organisée par la mairie et tournant en leur défaveur.

L’une des critiques émises à l’encontre de leur trottinette électrique concernait leur stationnement parfois chaotique. Même si des zones réservées ont entre-temps été mises en place pour tenter d’apporter de l’ordre dans tout ça. La start-up suédoise Standab, elle, a développé une solution clés en main pour régler ce type de soucis.

Même système que les Vélib’

Celle qui fabrique depuis 2018 des infrastructures dédiées à la mobilité douce a conçu une aire de stationnement susceptible de clôturer les débats : Marma. Celle-ci reprend le même principe que les stations Vélib’ : des bornes fixes dispatchées dans toute une ville, et capables de recharger un véhicule.

Pour ce faire, l’utilisateur n’a qu’à « clipser » la trottinette électrique à une borne Marma, afin de lancer la charge et mettre fin au trajet. Cela lui évite au passage de prendre en photo ladite trottinette, comme c’est actuellement le cas. Un bon moyen d’optimiser l’expérience utilisateur en lui faisant gagner un poil de temps, tout en gardant le contrôle sur le lieu de stationnement de la trottinette.

Standab
Source : Standab via ebiketips

À l’heure actuelle, Standab a testé ses dispositifs à Stockholm, en Suède, dans le cadre d’un programme pilote avec Dott. L’entreprise prévoit de s’étendre dans 4 à 7 nouvelles villes européennes dans le courant de l’année 2024, apprend-on dans les colonnes de Forbes.

La firme nordique fait cependant face à une problématique précise : l’intercompatibilité de son système avec l’ensemble des opérateurs. Comme le précise le directeur général Marcus Adolfsson, son système doit être compatible avec tout le monde. Faute de quoi il sera difficile de convaincre les collectivités d’accueillir ses aires de stationnement.

Standardiser la technologie

Une seule et même station de charge permettrait d’accueillir aussi bien les engins de Dott, Lime et Tier par exemple, sans aucune distinction de marque. Mais il faudrait pour cela standardiser la technologie de recharge à toutes les trottinettes. On imagine donc Standab s’installer dans un premier temps dans des villes où un seul opérateur est présent.

Si Paris avait adopté cette infrastructure, il y a fort à parier que la consultation citoyenne n’aurait toujours pas tourné à son avantage. Parmi les autres critiques observées figuraient le comportement irresponsable des utilisateurs (mauvaise conduite, circulation sur les trottoirs, deux usagers par trottinette) et un nombre non négligeable d’incivilités.

Il n’empêche, Standab aurait au moins définitivement réglé le problème du stationnement « anarchique ».


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