L’avenir de la transmission des vélos est peut-être l’absence pure de chaîne ou de courroie. Mais comment remplacer ces éléments ? Il y a le bon vieux cardan, mais peu adapté aux VAE. Il existe aussi des boîtes auto comme Shimano Di2, et pourquoi pas une transmission électronique déjà vue avec Cixi.
Comme autre alternative, CeramicSpeed a travaillé depuis 2018 sur une transmission via un arbre en carbone et des roulements en céramique. Un projet qui n’a pas abouti au-delà du concept-bike, la firme l’ayant abandonné en 2021 pour repartir sur une nouvelle base : l’Orbitdrive.
Inspiration Japon
Devenant Driven Technologies entre temps, la firme américaine a repensé sa transmission. Dévoilée lors de l’Eurobike cet été, l’OrbitDrive fonctionne sur le même principe d’arbre logé dans le bras arrière droit, liant pédalier et moyeu arrière, mais avec une grande différence. Le système n’a plus qu’un mini-plateau arrière à engrenages, avec un engrenage planétaire – en forme sphérique via quatre éléments – logé dans le pédalier. Ce dernier associe deux moteurs, celui de l’assistance électrique jusqu’à 90 Nm de couple, et l’autre calculant le bon rapport.
Une solution inspirée de ce que l’on trouve sur des voitures hybrides type Toyota Prius, avec une vitesse continue (démultiplication variable), sans changement manuel donc, et fluide. Un mode manuel est tout de même également étudié pour les puristes. Le tout serait compatible avec des vélos électriques développés pour des moteurs Shimano, Bosch et Yamaha avec des boulons spécifiques.
Efficience, toute !
Encore sous forme de prototype imprimé en 3D, la transmission OrbitDrive serait toutefois lourde : 4,6 kg, moteur compris, soit plus que chez Pinion (4 kg). Cependant, l’entreprise justifie son choix par l’efficience, avec 85 % de rendement, soit 20 % de plus de kilomètres sur une même batterie. Par contre, Driven développe aussi des variantes avec chaîne et courroie en lieu et place de l’arbre de transmission, qui seraient alors moins efficientes.
La durabilité serait un autre atout, avec un entretien quasi nul hormis la vidange d’huile tous les 16 000 km. Hélas, il n’y aurait pas de capteur de couple, remplacé toutefois par un algorithme générant le couple selon la vitesse, avec un objectif de réponse de 20 ms.
Selon le patron Brian Baker, s’exprimant sur BikeRumor, ce système Orbitdrive pourrait devenir la norme d’ici 10 ans. Il n’y a pas encore de date de sortie, mais le prix de ce moteur à train planétaire pourrait dépasser 1 000 euros l’unité. Soit le tarif d’un Effigear avec un moteur Valeo, démarrant à 999 euros et certainement moins que le Pinion E-Drive.
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