L’année 2023 est un cru dont les fabricants de vélos électriques se souviendront. Et pas forcément en bien. Depuis la faillite et le rachat de VanMoof cet été, un effet domino s’est comme abattu sur le secteur. Au tour, cette fois-ci, d’un autre acteur néerlandais d’être dans la tourmente : QWIC, considérée comme l’une des 10 plus grandes marques de vélos électriques de son pays.
Comme nous l’apprend Nieuwsfiets, la société mère Hartmobile a informé jeudi qu’une suspension de paiement avait été officiellement demandée pour QWIC, dans une lettre écrite par le PDG Taco Anema. La marque manque donc de liquidités et ne peut pas satisfaire — du moins temporairement — à ses obligations de paiement.
Une taxe fiscale qui fait mal
Pas besoin d’être électricien pour récupérer et stocker l’énergie solaire. Le Hyper 2000 de Zendure est une solution Plug & Play très simple à installer chez soi… et capable de générer jusqu’à 600 euros d’électricité par an !
Plusieurs raisons viennent expliquer cette déroute : le surstockage, les dettes, mais aussi et surtout une nouvelle évaluation financière relative à des taxes d’importation de vélos et pièces détachées. Le montant en question imposé par l’administration fiscale s’élèverait à 12 millions d’euros, chose que ne peut se permettre QWIC.
La société envisage néanmoins de contester la décision, mais concède qu’un tel processus judiciaire pourrait prendre des années. Le problème, c’est que le constructeur a besoin de financements le plus rapidement possible pour maintenir les opérations à flot sur le court terme. Taco Anema espère au passage un redémarrage rapide grâce à un soutien du groupe.
De son côté, le surstockage est une problématique globale dans le secteur. Les années post-Covid ont entraîné une forte hausse de la demande. Pour y répondre, les constructeurs ont effectué des commandes massives de composants. Problème : un véritable goulot d’étranglement s’est alors créé, car les entreprises asiatiques n’ont pas forcément augmenté leur volume de production — probablement à juste titre.
Une existence de 17 ans menacée
Les retards de livraison se sont cumulés, sur plus d’un an parfois. Sauf qu’entre-temps, la demande a chuté en raison notamment de l’inflation. Les fabricants de vélos électriques se sont alors retrouvés avec une quantité importante de VAE à vendre… auprès d’un public qui n’en voulait plus forcément à l’instant T. Les stocks grossissent, et cela coûte de l’argent.
QWIC n’est pas n’importe qui aux Pays-Bas : elle existe depuis 17 ans et a vendu plus de 200 000 vélos électriques depuis son lancement, via un réseau de 750 points de vente basés dans son pays natal, en Belgique, en Allemagne ou en Autriche. Son catalogue compte actuellement une quinzaine de modèles, pour la plupart taillés pour la ville.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix