Si vous pensiez qu’avec le vélo électrique, la batterie lithium-ion couvrait le marché sans conteste, ce serait se tromper. Une petite vague de modèles utilise la technologie des supercondensateurs, à l’image du Pi-pop qui se recharge en roulant ou encore du futur Anod mélangeant une microbatterie lithium. Une autre alternative, c’est la marque Ostrichoo – autruche en néerlandais – qui propose une gamme de 5 vélos à supercondensateurs.
Des supercondensateurs plus durables et performants
Implantée uniquement aux Pays-Bas et Belgique, elle adopte un fonctionnement entre le Pi-Pop et un VAE doté d’une batterie lithium. La grande différence avec le vélo orléanais est que ce vélo peut se recharger : c’est bien et rassurant.
La recharge n’a rien à voir avec une batterie lithium, car les supercondensateurs bondissent à 80 % en seulement 8 minutes et font le plein en 30 minutes maximum. Pour atteindre cette vitesse de charge, Ostrichoo a recours à des chargeurs acceptant 7 à 9 ampères selon les modèles. C’est bien plus élevé que les chargeurs rapides traditionnels 4 A ou les plus lents 2 A.
Les supercondensateurs fonctionnent à 42 V et disposent d’une capacité faible de 4,2 à 5,5 Ah (soit 150 à 200 Wh). Bien qu’avec peu d’énergie emmagasinée, les vélos électriques néerlandais peuvent se recharger souvent. C’est là l’avantage du supercondensateur : il récupère facilement l’énergie en descente, en décélération ou au freinage. Là où un vélo à batterie lithium roulerait 30 km environ, un Ostrichoo posséderait 65 à 80 km d’autonomie en mode éco, et 40 à 50 km au minimum.
Autre avantage, le supercondensateur rend un vélo électrique plus écologique par deux aspects. Le premier est le nombre cycles de recharge : 2 200 environ selon la marque, contre 500 à 1 000 pour une batterie lithium. Donc une durée de vie plus allongée. Le second avantage est sa composition à base de matériaux recyclables et communs, à l’instar de l’aluminium, du carbone ou de polymères.
5 vélos à supercondensateurs et jusqu’à 120 km d’autonomie
L’offre d’Ostrichoo est aujourd’hui complète avec un vélo de ville Lucius doté d’un cadre « col de cygne » façon Pi-Pop et un moteur avant, un modèle plus dynamique nommé Zeno, un VTC baptisé Julius et le VTTAE Nero en semi-rigide. Leur prix évolue de 1 199 à 1 799 euros : c’est un tarif relativement bas, le tout associé à un moteur générique, une batterie déportée, une transmission Shimano et des freins mécaniques. Seul le Zeno profite d’une batterie intégrée, accompagnée de freins à disque hydrauliques Shimano MT200 d’une transmission par gâchettes.
Le plus moderne est l’Ostrichoo Caesar avec son cadre robuste ouvert, un moteur central Bafang M420 et surtout un tarif qui sort du lot, à 3 199 euros. Le fabricant légitime cela par des supercondensateurs de grande capacité 15 Ah (540 Wh), de quoi assurer 80 à 120 km par charge. Dommage qu’on ne puisse les trouver en France.
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