Ellipse est une marque française fondée en 2020 par trois ingénieurs de l’université de technologie de Troyes. Trois modèles sont référencés aujourd’hui au catalogue de la marque : le M1, qui est le modèle musculaire orienté sport, l’E1 que nous avions déjà testé qui reprend le design du M1 en y ajoutant un moteur et une batterie et enfin, l’E2 ST, le modèle le plus récent doté d’un cadre bas et de nombreuses options que nous détaillerons dans cet article. L’E2 ST est actuellement en précommande pour une sortie prévue courant mai.
Les vélos Ellipse sont assemblés à Troyes et la marque s’efforce de privilégier au maximum le made in France. À l’heure actuelle, la R&D est bien évidemment basée en France comme la plupart des marques mais pas que. La fabrication des cartes électroniques, les plateaux de transmission, les jantes et rayons, les garde-boue, la peinture des cadres, les tests de qualité ou encore le service après-vente sont également localisés en France.
Nous avons pu tester, pendant plus d’une semaine, l’Ellipse E2 ST en version « VTC ». Pourquoi « VTC » ? Parce que sur notre version de test, Ellipse nous a fourni une fourche suspendue à l’avant, une selle suspendue, un porte-bagages muni d’une plateforme AVS ainsi qu’une transmission par chaîne avec dérailleur externe 9 vitesses. Tous ces composants sont en option et payants sauf la transmission qui, elle, n’ajoute pas de coût supplémentaire.
Notre modèle de test est donc plutôt orienté VTC, pour un usage à la fois urbain et périurbain mais aussi sur des chemins de campagne par exemple.
Que vaut cet Ellipse E2 ST face à ses concurrents sur le marché très concurrentiel du VTC ? La réponse dans ce test complet.
Fiche technique
Modèle | Ellipse E2 ST |
---|---|
Vitesse max | 25 km/h |
Puissance du moteur | 250 watts |
Nombre d’assistances | 3 |
Autonomie annoncée | 100 km |
Temps de recharge annoncé | 270 min |
Batterie amovible | Oui |
Bluetooth | Oui |
GPS | Oui |
Écran | Oui |
Poids | 19,8 kg |
Couleur | Noir, Bleu, Gris |
Phares | Oui |
Feu arrière | Oui |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un modèle prêté par la marque.
Un design épuré et futuriste : en un mot, réussi
L’Ellipse E1 était un magnifique vélo arborant à la fois un design futuriste et épuré. L’Ellipse E2 ST reprend les codes de son prédécesseur mais cette fois avec un cadre ouvert. Le résultat est réussi même si l’Ellipse E1, avec son cadre droit, garde la palme du plus beau design entre les deux.
En contrepartie d’un design légèrement moins iconique que le premier modèle, cet Ellipse E2 ST est bien plus simple à enjamber. C’est un vrai confort au quotidien et je trouve, personnellement, que c’est plus sécurisant lors du transport d’un enfant à l’arrière.
L’Ellipse E2 ST dispose, de série, de garde-boue en polycarbonate. Ils sont bien recouvrants pour éviter toute projection d’eau et j’apprécie la finition mat du plus bel effet ! Notre modèle de test n’était pas équipé des garde-boue définitifs même si celui présent à l’avant en était très proche.
L’Ellipse E2 ST, contrairement à son prédécesseur, est personnalisable en 15 couleurs différentes. Les 3 couleurs de base sont le gris lune, le bleu pétrole et le noir minuit. Mais il existe aussi toute une palette de couleurs supplémentaires (12 au total) disponibles lors de la commande. Attention : ces couleurs « premiums » ne sont pas gratuites. Il faudra compter 48 euros en plus ainsi qu’un délai de deux semaines supplémentaires. Le modèle qui nous a été fourni était de couleur jaune.
Notre modèle, compte tenu des options installées, est plus lourd que le modèle de base. Le modèle de base avec la fourche et la selle rigides pèse 19,8 kg. Et c’est évidemment son poids sans les accessoires mais avec la batterie. Notre modèle pesait aux alentours de 23-24 kg. Compte tenu de sa catégorie et de l’équipement embarqué, c’est un poids qui reste raisonnable.
Dernier point concernant le design, les câbles n’étaient pas protégés en dessous du cadre. Il aurait été préférable qu’ils soient intégrés plus en amont à l’intérieur du cadre.
Du confort mais en option
Le modèle de base de cet Ellipse E2 ST dispose d’un confort peu ou prou équivalent à celui de l’Ellipse E1. Le seul avantage de cette nouvelle version sans aucune option ajoutée est sa position de conduite plus agréable.
Le guidon est large et bénéficie d’une très bonne prise en main. La potence est réglable de série en hauteur et en inclinaison pour un confort optimal. Cet Ellipse E2 ST est donc bien plus confortable que son prédécesseur qui arborait un guidon droit. Ce choix s’inscrit dans la montée en confort de ce modèle. Il n’est cependant pas ajustable en hauteur.
Les poignées sont identiques à celles du premier modèle. Il est difficile pour la marque d’opter pour d’autres poignées en raison des clignotants situés aux extrémités. Elles sont correctes et bénéficient d’une prise en main satisfaisante mais elles n’égalent pas des poignées ergonomiques. Il faudra s’en contenter.
Dernier point concernant le confort de conduite, la selle est de la marque Selle Royal. C’est un modèle intégrant du gel à l’intérieur qui s’est avéré particulièrement confortable lors de mon test. Rien à dire sur ce point et c’est un équipement de série.
En plus de la selle et de la fourche suspendues, notre vélo était équipé d’un porte-bagages arrière Ellipse RR1 en option à 135 euros. Ce modèle est équipé de la plateforme AVS, « Quick Fix », qui rend très simple l’installation de caisses ou de paniers compatibles.
C’est un système de fixation rapide à l’instar du standard MIK par exemple. La marque référence quelques modèles compatibles sur sa boutique en ligne directement. Néanmoins, contrairement au MIK HD, il ne sera pas possible d’utiliser ce système de fixation pour y installer un siège bébé. Il faudra donc opter pour un siège bébé avec un système de fixation universel comme le Thule Yepp maxi.
Visuellement, ce porte-bagages est une réussite et intègre des clignotants et un feu arrière. À l’instar de l’Ellipse E1, l’Ellipse E2 ST est équipé de clignotants à l’arrière sur le cadre. Ces derniers sont désactivés si le porte-bagages Ellipse RR1 est installé.
La marque nous a également fourni un antivol de cadre. C’est un accessoire complémentaire afin de se prémunir contre le vol et qui est simple à utiliser. Notre modèle était également équipé d’une chaîne enfichable qui vient se fixer à l’intérieur de l’antivol de cadre. L’option antivol de cadre coûte 28 euros et la chaîne enfichable, 25 euros. Soit 53 euros au total.
Dernier point, il est possible de choisir entre deux options au niveau de la transmission et ce, sans surcoût. Le modèle iconique dispose d’une courroie en carbone et d’une seule vitesse mécanique à l’instar de l’Ellipse E1. Sur notre modèle, plus proche d’un VTC, c’est une transmission par chaîne Shimano Cues 9 vitesses. Pour éviter de tacher les vêtements, Ellipse a installé un carter de chaîne, bien fixé et solide.
Enfin, notre vélo était équipé d’une béquille latérale. En option, Ellipse propose une béquille centrale vendue à 39 euros.
Une visibilité toujours au rendez-vous
Comme sur l’Ellipse E1, la visibilité est une des forces de cet Ellipse E2. De série, le vélo est équipé d’un phare avant puissant intégré dans le cadre. Non seulement, il est très réussi d’un point de vue design mais il intègre deux modes : un mode diurne et un mode nuit. Le mode diurne illumine uniquement le contour du phare. C’est un mode intéressant pour augmenter sa visibilité la journée ; notamment auprès des autres usagers de la route. En mode nuit, le petit feu au milieu du phare s’allume en plus.
Quel que soit le mode choisi, le feu arrière s’allume. Sur notre modèle, nous jouissions de deux feux arrières : un feu au niveau du porte-bagages Ellipse RR1 et un au niveau du garde-boue. Sur le modèle basique, seul le feu au niveau du garde-boue est présent.
Pour contrôler les feux, deux boutons pressoirs sont situés au niveau des extrémités du guidon. Un appui simultané enclenche le mode diurne et un deuxième appui, le mode nuit. Un dernier appui éteint les feux. En cas d’oubli, les feux s’éteignent automatiquement au bout de 3 à 5 minutes après avoir enlevé la batterie ou verrouillé le vélo.
Et oui, l’Ellipse E2 ST intègre une batterie de secours en plus de la batterie principale qui alimente les feux, la géolocalisation et l’alarme antivol, ce qui est un excellent point. Il sera donc possible de rouler sans batterie mais avec les feux allumés. Le contrôle des feux est simple au quotidien mais il manque sur l’écran un élément pour indiquer le mode en cours d’utilisation. J’étais obligé de me pencher en avant pour vérifier que mes feux étaient bien allumés et sur le bon mode.
Sur cet Ellipse E2 ST, la marque a conservé les clignotants qui font partie de l’ADN de ces vélos. Personnellement, je ne les ai pas utilisés en journée. Même s’ils sont bien situés, j’estime qu’ils ne sont pas suffisamment visibles en plein jour. Et un point important qui les rendent compliqués à utiliser en journée, c’est qu’ils se font oublier après les avoir enclenchés.
Aucune indication n’est présente sur l’écran pour rappeler au cycliste qu’ils sont activés. Heureusement, ils se désactivent automatiquement au bout de 20 secondes. Comme pour les feux, ils se contrôlent à l’aide des boutons pressoirs situés sur le guidon. D’un simple appui, le bouton sur la droite du guidon allume le clignotant droit, le bouton à gauche, le clignotant gauche.
La nuit, c’est une tout autre histoire : ils sont bien plus visibles. C’est un élément supplémentaire de sécurité qui se veut rassurant pour le cycliste et son passager s’il y en a un.
Sur notre modèle, les clignotants étaient déportés au niveau du porte-bagages arrière. Sur le modèle de base, ils s’allument au niveau du cadre.
Une puissance augmentée mais des améliorations à prévoir sur la partie connectée
L’assistance se contrôle depuis l’écran situé sur le guidon. Sur cet écran, plusieurs informations sont affichées comme la vitesse, le nombre de kilomètres parcourus, ou encore la vitesse moyenne. Plusieurs niveaux de luminosité sont proposés et l’écran est suffisamment lumineux pour être visible aussi bien la nuit qu’en plein jour. Le seul défaut de cet écran est sa petite taille. Il faut avoir une bonne vue pour bien discerner les informations affichées.
L’Ellipse E2 ST offre 3 niveaux d’assistance. Pour changer de niveau d’assistance, il suffit de presser l’écran en haut ou en bas. C’est simple et pratique.
Un vélo enfin connecté… mais en option !
L’avantage de cet Ellipse E2 ST, c’est sa partie connectée qui, contrairement à la première version, est maintenant complète. De base, le vélo embarque une alarme antivol et un verrouillage de l’assistance. Pour activer ce système, il suffit de presser simultanément pendant quelques secondes les deux boutons de part et d’autre du guidon. Une fois verrouillé, l’alarme antivol est activée et l’assistance est coupée.
En option, Ellipse propose une application pour recevoir des notifications en cas de détection de mouvement et un traceur GPS pour pouvoir géolocaliser son vélo. L’option coûte 198 euros, ce qui n’est pas négligeable et bien plus onéreux que le Connect Module de Bosch par exemple qui est vendu autour de 100 à 150 euros. Et il faudra également débourser tous les ans un abonnement de 49 euros, offert la première année.
Plusieurs modes sont disponibles et permettent de recevoir des notifications de détection de mouvement ou non et de géolocaliser en temps réel le vélo ou à intervalle régulier. En fonction du mode sélectionné, la batterie de secours, nommée Tracker dans l’application, se videra plus ou moins rapidement.
Pour aller plus loin
Comment retrouver son vélo volé ? Notre guide ultime pour maximiser ses chances
La marque annonce environ une semaine d’autonomie, ce qui est suffisant pour protéger son vélo même en cas d’absence lors d’un long week-end. Et cette batterie se recharge automatiquement avec la batterie principale, pratique ! En cas de vol, il conviendra de le déclarer dans l’application afin de suivre à la trace le vélo et augmenter ses chances de le retrouver.
En cliquant sur l’icône représentant son vélo, l’application affiche plusieurs menus dont le mode de sécurité, l’historique ou encore les informations liées au vélo. Sur ce même écran, un indicateur de distance, situé juste en dessous de la photo du vélo et qui se base sur le signal Bluetooth, permet de retrouver facilement son vélo. Cet indicateur fonctionne comme un radar et affiche la distance qui sépare le cycliste du vélo en mètres.
L’application se veut complète et sera disponible à la sortie du vélo à la fois sur iOS et Android. Néanmoins, malgré ses nombreuses fonctionnalités, l’option connectivité nous semble trop chère par rapport à la concurrence compte tenu de ce qu’elle offre. De plus, l’application est loin d’être optimale en matière d’expérience utilisateur.
Aucun raccourci n’est présent en bas de l’écran pour naviguer rapidement entre les écrans et le tout n’est pas aussi intuitif que sur l’application du vélo Cowboy par exemple. Il faut cliquer sur le vélo pour arriver à un menu qui est accessible aussi en cliquant à un autre endroit. L’historique des évènements avec les différents types de connectivité n’est pas clair du tout. J’ai encore du mal en écrivant cet article à expliquer à quoi correspond cette partie. L’application demandera donc un petit temps d’adaptation pour la maîtriser.
Et le point qui nous semble le plus problématique, c’est l’absence de synchronisation entre l’alarme antivol présente sur le vélo et l’application. L’alarme antivol et le détecteur de mouvement fonctionnent de manière totalement décorrélée de l’application. En activant le mode sécurité dans l’application qui permet d’envoyer des notifications en cas de mouvement, celles-ci sont reçues sur le téléphone même lorsque le vélo est déverrouillé.
On se retrouve donc avec des dizaines de notifications parce que vous roulez avec le vélo, et donc que le système détecte un mouvement. Il faudra, à chaque déverrouillage du vélo, repasser en mode de sécurité standard pour éviter de recevoir des notifications toutes les deux minutes.
La marque nous a précisé qu’il y a eu un souci avec l’application lors de notre test. En mode sécurité, qui est le mode que nous avons utilisé pour sécuriser le vélo, les notifications sont censées être envoyées à l’utilisateur toutes les dix minutes maximum. Le comportement que nous avons constaté est celui qui correspond au mode suivi, qui sert normalement lorsque le vélo est volé. Lorsque ce mode est activé, les notifications sont envoyées toutes les minutes à l’utilisateur.
Un vélo parfait pour la ville, moins pour les chemins
L’Ellipse E2 ST embarque, comme son prédécesseur, un moteur Mivice sur la roue arrière. Ce moteur intègre un capteur de couple pour une assistance dynamique et progressive. L’assistance s’enclenche dès le premier coup de pédale et accompagnera le cycliste jusqu’à 25 km/h. Il y a cependant une différence majeure avec l’Ellipse E1.
Le couple est de 45 Nm sur cet Ellipse E2 ST contre 35 sur l’ancien modèle. 10 Nm de différence, c’est notable et je l’ai ressentie dès le premier coup de pédale. L’assistance, c’était déjà le point fort de l’Ellipse E1 mais il manquait de puissance. L’Ellipse E2 ST corrige ce défaut et les 45 Nm le rendent bien plus polyvalent. Il sera à l’aise aussi bien sur du plat qu’en montée. Et l’autre avantage de ce moteur, c’est son silence. J’ai rarement testé un moteur aussi silencieux. Il ne fait aucun bruit.
Cet Ellipse E2 ST procure d’excellentes sensations de conduite. Le déclenchement de l’assistance dès le premier coup de pédale donne l’impression de s’envoler. Avec l’option de transmission avec dérailleur externe, en démarrant sur la plus petite vitesse, la sensation de puissance est bien plus impressionnante qu’avec l’option courroie en single speed.
J’ai eu la chance de prendre en main les deux modèles, donc également celui avec la courroie en carbone et sans suspensions, et je trouve que notre modèle de test, qui embarque plus d’équipement et la transmission Shimano Cues, est bien plus confortable et polyvalent, même pour un usage urbain.
En optant pour la transmission par chaîne, il est bien plus aisé de démarrer en côte qu’avec le modèle embarquant une courroie, et jouer avec les vitesses est un vrai plaisir en ville même s’il faudra faire preuve de plus d’anticipation. Le pédalage est fluide et les vitesses se passent facilement grâce aux leviers présents sur le guidon.
Seule ombre au tableau : un délai non négligeable se fait sentir entre le moment où la vitesse est changée avec le levier de vitesse et le moment où elle est effectivement passée au niveau du dérailleur. Même s’il n’y a pas de saccades lors du changement de vitesses, le vélo donne la sensation de manquer de réactivité.
L’autre point qui change entre la version de base et celle qui nous a été fournie par la marque, c’est le confort. La fourche suspendue Suntour apporte un vrai confort de conduite et absorbe en grande partie les chocs. La suspension au niveau de la selle, elle aussi, augmente le confort de conduite mais je l’ai trouvée un peu rigide et c’est tout à fait normal.
La marque nous a bien précisé que la suspension qui équipera le modèle commercial sera plus flexible et donc plus confortable. Pour avoir testé le modèle sans ces options, la différence est plus que palpable et même en ville, c’est un avantage indéniable.
L’inconvénient majeur de cet Ellipse E2 ST, face à des concurrents comme le Moustache Samedi 28 par exemple, c’est la largeur des pneus. À titre personnel, je préfère des pneus larges même sur un vélo 100 % urbain et les marques semblent opter de plus en plus pour ce type de pneus. Ils apportent un confort et une sécurité supplémentaires.
Sur un vélo destiné uniquement à la ville, faire l’impasse sur des pneus larges n’est pas gênant outre mesure. Sur un vélo plus polyvalent et donc plus proche d’un VTC, l’absence de pneus larges est dommageable et ne le place pas au même niveau que ses concurrents, en matière de confort et de franchissement d’obstacles.
La marque nous a précisé qu’elle proposera de nouveaux pneus disponibles à partir du 6 mai depuis le configurateur : ils seront plus crantés et plus larges que les Michelin Protek équipés de série. Il s’agit de pneus WTB Raddler en 700x45C.
Niveau freinage, rien à dire. Les freins sont des MT200 de la marque Shimano. Ce sont des freins à disque hydrauliques qui équipent la plupart des vélos urbains sur le segment de l’entrée et du milieu de gamme. Ils sont suffisamment puissants et progressifs pour ce type de vélo.
L’autre amélioration de cet Ellipse E2 ST
Finie la batterie de 360 Wh qui équipait l’Ellipse E1, place à une nouvelle batterie de 504 Wh. C’est une amélioration plus que bienvenue. Cet Ellipse E2 ST, même sans options, est plus lourd : 19,8 kg contre 17,8 kg pour l’Ellipse E1, soit 2 kg de plus. De plus, le moteur délivre un couple de 45 Nm contre 35 Nm pour l’ancien modèle. Avec cette nouvelle batterie, non seulement ces changements ne réduisent pas l’autonomie du vélo mais c’est même le contraire : il est bien plus endurant.
J’ai parcouru 57 km et il me restait encore 7 % de batterie. C’est une très bonne autonomie sachant que j’ai alterné entre les modes 2 et 3, 3 étant le mode le plus puissant. J’ajoute également que les conditions météo n’étaient pas idéales pendant mon test. Le vélo peut donc rouler 50 km voire plus sans avoir besoin d’être rechargé et en ne se restreignant pas sur l’aide apportée par l’assistance. Il est bien sûr possible d’augmenter cette distance en utilisant le premier mode d’assistance, moins intéressant que les deux autres.
Une précision concernant cet Ellipse E2 ST : en dessous de 10 % de batterie restant, une réduction de la puissance de l’assistance du vélo se fait remarquer.
La batterie, de la marque Samsung, est amovible et pèse plus lourd que celle de l’Ellipse E1. En matière de recharge, la marque annonce 4h30 environ, ce qui est raisonnable.
Prix et disponibilité
L’Ellipse E2 ST est uniquement disponible, pour l’instant, en précommande sur le site de la marque. La livraison est prévue fin mai. L’offre de précommande est limitée aux 100 premières unités au prix de 2090 euros. Pour la précommande, il faut payer un acompte de 249 euros et le reste, soit 1841 euros, à l’expédition.
Une fois cette offre terminée, le vélo passe à 2490 euros. De nombreuses options sont disponibles, comme indiqué dans notre test. Des couleurs « premiums » sont proposées à 48 euros. Il est possible de choisir entre une transmission mono-vitesse avec courroie en carbone ou un dérailleur externe Shimano Cues 9 vitesses comme celui qui équipait notre modèle de test.
La fourche suspendue est à 89 euros et l’assise suspendue à 35 euros. Un porte-bagage avant est disponible à 49 euros et le porte-bagage arrière avec système de fixation rapide est proposé à 135 euros. Une porte-sacoche minimaliste est aussi proposée en option à 79 euros mais son poids est limité à 18 kg et ne permet pas l’installation d’un siège bébé.
La béquille centrale est en option à 39 euros et surtout, l’option connectivité coûte 198 euros. Enfin, Ellipse offre la possibilité de souscrire à une assurance casse et vol, en partenariat avec Qover, dont le coût se situe entre 8 et 13 euros par mois.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix