« Il faut des gros mollets » : 3 idées reçues sur les vélos cargo qui ne sont plus valables en 2024

 
Depuis qu’ils sont passés à l’électrique, les vélos cargo sont devenus des véhicules bien plus accessibles. À tel point qu’ils séduisent maintenant les particuliers et les familles. Voici les dernières barrières qu’ils ont levées.
Le Cargo Verso, avec et sans Wide Box // Source : Denis Meunier pour Toyota

Vous pensiez encore que les vélos cargo étaient réservés à des coursiers pour un usage professionnel ? En 2024, le marché du vélo cargo électrique est arrivé à maturité, et ne souffre pas de la comparaison avec les petites voitures citadines. Reste que l’univers du vélo biporteur souffre encore de beaucoup d’idées reçues, que le Toyota Cargo Verso n’a aucun mal à faire mentir.

« Je ne mets pas mes enfants dedans, c’est dangereux »

Un vélo cargo ne sert pas simplement à transporter des charges lourdes, il peut aussi transporter des enfants. Il s’agit même d’une utilisation prévue par les constructeurs de vélo, qui prévoient les aménagements nécessaires pour les transporter. C’est également autorisé et encadré par la réglementation française, à deux conditions seulement :

  • l’utilisation d’un siège homologué (avec ceinture et repose-pieds) pour les enfants de moins de 5 ans ;
  • le port obligatoire d’un casque pour les enfants de moins de 12 ans.
Toyota Cargo Verso Wide Box 1
La caisse avant peut transporter 100 kg ou deux enfants – Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

En revanche, tous les vélos cargo ne sont pas égaux lorsqu’il s’agit de transporter des personnes. Il faut veiller à respecter la charge maximale du deux-roues, et à prévoir une plateforme adaptée. Dans le cas du Toyota Cargo Verso, la charge utile peut atteindre les 100 kilos, tandis qu’une caisse Wide Box et des sièges enfants avec ceintures sont proposés en option. Un marchepied permet d’accéder à l’intérieur de la caisse, elle-même suffisamment spacieuse pour que les enfants puissent étendre leurs jambes et déposent leur cartable.

Vous craignez la pluie ? La Canopy, cette protection en plastique transparent, offre aux occupants un rempart contre les intempéries, sans masquer la vue.

« Il faut avoir des mollets de coureur professionnel pour conduire un vélo cargo »

Plus long, plus lourd… Le vélo cargo n’a finalement pas grand-chose à voir avec un vélo traditionnel. Est-il pour autant difficile à conduire ? Pas vraiment, puisque les constructeurs mettent les bouchées doubles pour faciliter son pilotage. Et cela commence par la direction. Avec un empattement de 2,16 mètres, le Toyota Cargo Verso demande logiquement un petit temps d’adaptation. Reste que Douze Cycles a développé son propre système de direction, actionné par des câbles, qui fait correspondre l’angle du guidon à celui de la roue. Pas de mauvaise surprise au volant donc.

Toyota Cargo Verso vélo électrique
Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

En 2024, un bon vélo cargo est un vélo cargo électrique. Le moteur embarqué permet de s’élancer rapidement, qu’importe la charge, afin d’éviter de basculer sur le côté à faible allure. Celui du Toyota Cargo Verso, de chez Yamaha, offre une poussée pouvant atteindre les 85 Nm. De quoi arriver à la vitesse de croisière de 25 km/h en quelques coups de pédales seulement. Ne craignez pas non plus la panne de batterie, puisque l’autonomie annoncée par Toyota est de 100 km. De quoi rouler tout au long de la journée sans forcer sur les pédales.

Pour décharger vos courses ou vos enfants, le Cargo Verso a prévu une large béquille centrale permettant d’immobiliser le vélo lorsqu’il est à l’arrêt. Finalement, tout est pensé pour que le deux roues soit simple à prendre en main, même pour les novices ou les petits gabarits.

« Bonjour l’entretien d’un tel engin… »

Un vélo cargo est-il nécessairement plus contraignant à entretenir qu’un vélo traditionnel ? Pas forcément, surtout si le constructeur se tourne vers des composants standards. C’est le cas de Toyota et Douze Cycles pour le Cargo Verso. En décortiquant la fiche technique, on remarque facilement la présence de composants de grandes marques, que l’on retrouve sur bien d’autres vélos : freins hydrauliques Tektro, transmission Shimano, moteur Yamaha, pneus Schwalbe… Autant de pièces sur lesquelles les vélocistes ont l’habitude de travailler.

Toyota Cargo Verso transmission Shimano
Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

Douze Cycles a également peaufiné son système de direction afin qu’il soit très accessible pour les réparateurs. Les câbles ne sont dissimulés que par des caches amovibles. Il n’y a pas besoin de tout démonter pour intervenir dessus.

Finalement, l’entretien régulier d’un vélo cargo est le même qu’un vélo traditionnel, et donc à la portée de tous. Le nettoyage de la transmission, sa lubrification et le gonflage des pneus ne prend pas plus de 15 minutes. Pour le reste, vous pouvez vous tourner vers les concessions Toyota. Elles sont plus de 270 en France, et formées pour assurer la révision du Cargo Verso, tous les 1 500 km environ. Les techniciens utilisent un logiciel dédié pour ne manquer aucun point de contrôle.

Venez tester le vélo Cargo Verso de Toyota

Presque à mi-chemin entre une petite voiture et un vélo, le vélo Cargo Verso mérite d’être essayé. Pour cela, Toyota met encore à contribution son réseau de concessions. Depuis un simple questionnaire sur le site web du constructeur, vous pouvez réserver un essai dans celle qui se situe le plus proche de chez vous. L’essai est gratuit et sans engagement.

Toyota Cargo Verso Canopy
La protection pluie Canopy – Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

Le Toyota Cargo Verso est disponible à partir de 5 390 euros, après une remise immédiate de 800 euros valable jusqu’au 29 août. Un prix qu’il est possible de diminuer en profitant des différentes aides disponibles. Selon vos ressources, et en les cumulant, elles peuvent atteindre 2 000 euros.

Enfin, il est également possible d’acquérir le Toyota Cargo Verso par le biais d’une LOA (location avec option d’achat). Dans ce cas, comptez 79 euros par mois pendant 48 mois, après le versement du premier loyer de 1 000 euros.

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