Yerka n’est peut-être pas la marque la plus populaire en France, mais son petit stand installé dans le gigantesque Hall 8 de l’Eurobike 2024, organisé à Francfort du 3 au 7 juillet, a le mérite d’attirer les curieux. Et pour cause : la démonstration de son système d’antivol directement intégré au vélo fait clairement son petit effet. En fait, le vélo est lui-même son propre antivol.
18 secondes top chrono
L’idée est simple : la barre inférieure du cadre peut littéralement s’ouvrir en deux, lorsque vous effectuez une rotation du système de sécurité cylindrique placée sur ladite barre. Dès lors, cette dernière se retrouve scindée en deux : chaque partie peut alors pivoter à l’horizontale. Ce sont elles qui constituent la base de l’antivol.
Il suffit ensuite de retirer la selle en desserrant le collier de selle. Le tube de selle s’insère alors dans les deux barres horizontales – qui sont munies d’un trou prévu à cet effet -, pour venir sécuriser le vélo et faire office d’antivol. Une clé permet ensuite de locker le tout. Simple, efficace et rapide.
Pour rendre cette manipulation aussi ludique que possible, Yerka a installé un chronomètre sur son stand pour recenser les temps d’exécution de chacun. Pour une première, nous avons bouclé la manœuvre en l’espace de 18 secondes. Un membre de l’équipe Yerka, lui, a tout simplement mis 6 secondes.
Un Yerka électrique à venir
Sur son site, Yerka vend actuellement deux vélos mécaniques équipés de ce cadre-antivol. Le Yerka V3 est actuellement en rupture de stock, mais le Yerka V4 est visiblement disponible. Information intéressante : une version électrique va débarquer au début de l’année 2025, nous souffle-t-on.
L’idée de Yerka est intéressante à plus d’un titre : d’un, vous n’avez pas à vous trimballer avec votre antivol – parfois très lourd – dans votre sac. C’est un gain d’espace et de poids. De deux : si un voleur souhaite voler le vélo en scindant l’antivol en deux, une partie du cadre se retrouve d’un coup d’un seul coupée en deux elle aussi. Et potentiellement inutilisable derrière : pas sûr que la faible rigidité du vélo suffise.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix