Série « Loire à Vélo », épisode 2. Après vous avoir conté notre périple de trois jours au guidon du vélo électrique Moustache J, place à l’équipement – bagagerie, textile et appareil technologique – emporté durant le voyage. L’idée est avant tout de vous livrer un retour d’expérience sur certains produits, et non pas de vous dire comment vous équiper.
Bagagerie
Qui dit cyclotourisme, dit forcément sacoches de vélo. Pour cette excursion, Moustache nous a mis à disposition leur double sacoche Greg & Manu d’une généreuse capacité de 41 litres. Ce fut l’élément central de ma bagagerie, dans lequel j’ai pu entreposer mes vêtements pour 3 jours, une paire de chaussures de rechange, une chaîne d’antivol, une enceinte, quelques outils vélo et les imposantes boîtes des chargeurs du vélo. Bref, une sacrée capacité vraiment satisfaisante.
La grande force de cette double sacoche, c’est son imperméabilité. Hasard du calendrier : notre première matinée de vélo s’est déroulée… sous des trombes d’eau. Quoi de plus beau pour mettre à l’épreuve l’équipement de Moustache. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le niveau d’imperméabilité est tout bonnement excellent.
Quand certains de mes comparses de voyage ont vu leur sacoche ou leur sac à dos être transpercé par la pluie, l’ensemble de mes affaires elles, sont restés au sec malgré les violentes intempéries. En sus, la fermeture zip est parfaitement protégée grâce à l’aspect enroulable de la partie supérieure de la sacoche. Bref, c’est un sans faute sur ce point.
Le système de fixation clipsable est quant à lui compatible avec les plateformes MIK et MIK HD, une norme très répandue dans le milieu et surtout réputée pour sa praticité. Il a quand même fallu prendre le coup de main pour parfaitement maîtriser son sujet, surtout pour installer la sacoche puisqu’une petite manipulation subtile est nécessaire.
Le point faible de cette double sacoche, c’est l’absence de sangles pour la transporter sur une épaule ou son dos. Il faut se contenter d’une simple poignée, qui rend difficile son transport. Rappelons que c’est une double sacoche : le gabarit est donc large, et le volume interne est généreux. Avec beaucoup d’affaires dedans, elle devient très lourde.
Certes, les déplacements avec la sacoche à bout de bras étaient limités, mais ils étaient tout de même présents. Ne serait-ce que pour rallier le parking vélo d’un château à son lobby d’accueil, ou monter plusieurs étages pour rejoindre ses logis.
Un matin, un léger faux mouvement au moment de soulever la double sacoche m’a valu une petite hernie discale, selon le diagnostic de deux amis médecins qui nous accompagnaient. La suite du voyage fut légèrement contraignante.
Textile et accessoires
A contrario du Paris – Dieppe effectué en 2 jours en gravel électrique, j’ai ici privilégié des vêtements vélo moins « pointus ». J’ai donc investi dans un cuissard court et sans bretelle de la marque Van Rysel (Decathlon), nommé « Cuissard de vélo de route homme Endurance Noir » sur le site officiel de l’enseigne française.
Son avantage ? Ses poches latérales, très utiles pour y caler son téléphone, des clés ou des cartes. Son coût : 40 euros. Ce bas a été associé à un haut lui aussi Van Rysel, le « Maillot vélo route manches courtes été RC100 noir », d’un prix de 20 euros. Son avantage ? Un prix modeste, une poche zippée à l’arrière combinée à deux autres poches ouvertes. Pratique, pour pas cher.
Pour maximiser le confort de mes mains, je me suis appuyé sur les gants Velocis Dual Foam de Trek, dont les coussinets en gel et en mousse à mémoire de forme permettent de tempérer les quelques vibrations émises depuis le guidon. J’ai par ailleurs utilisé de simples chaussures de sport, qui ont largement fait le travail durant les trois jours. Je n’ai pas senti le besoin de porter de chaussures taillées pour le vélo.
La marque de lunettes IziPizi nous a par ailleurs mis à disposition une paire Good Weather Night Blue, que j’ai portée tout du long. Large champ de vision, protection solaire très satisfaisante et légèreté au rendez-vous : je n’ai pas grand-chose à leur reprocher, ce fut un plaisir de les avoir sur le bout de mon nez.
Appareil technologique
Pour l’occasion, la célèbre marque Garmin nous a prêté le compteur GPS Garmin Edge 830, qui occupe le milieu de gamme de son catalogue. Pour en profiter pleinement et sans se prendre la tête, une petite préparation en amont est nécessaire : élaborer un tracé – depuis Strava dans notre cas -, synchroniser notre compte Strava avec le compteur Garmin et importer chaque itinéraire dans l’appareil.
Une fois cette étape franchie, l’organisation de votre parcours est terminée : il suffit, chaque matin avant de partir, de lancer votre tracé du jour en quelques clics seulement et de suivre les indications GPS du compteur pour se laisser guider. En pratique, ça fonctionne à merveille et les informations visuelles sont hyper faciles à comprendre.
En outre, le compteur émet un signal sonore à chaque changement de trajectoire ou infrastructure urbaine situé sur votre chemin. Il faut au début s’y habituer (on peut le désactiver), mais c’est in fine une excellente idée pour rester à l’affût et ne pas se tromper de direction.
Un seul bémol enquiquinant est à signaler. Au moment d’une visite par exemple, il suffit d’appuyer sur le bouton physique « pause » pour suspendre l’activité, et de le presser de nouveau ensuite pour reprendre le parcours. Or, à ce moment précis, le compteur met un certain temps à resynchroniser le trajet.
Conséquences : plus aucun tracé n’apparaissait à l’écran. Il nous est arrivé à plusieurs reprises de repartir à l’aveugle sur au moins plus de 100 mètres avant que le Garmin 830 nous remette dans le droit chemin. C’est assez pénible en réalité.
Kiox 500 et smartphone Grip
Fourni avec le Moustache J que nous conduisons, le Kiox 500 est un petit régal pour les yeux. Son écran de 2,8 pouces est idéal pour consulter toutes les informations transmises par le système. Nous avons rédigé un dossier complet sur le Smart System de Bosch – dans lequel nous abordons le cas des ordinateurs de bord Bosch.
GPS, puissance moyenne, cadence moyenne, calories brûlées, distance totale, distance de l’étape, temps de parcours, vitesse moyenne, vitesse maximale, vitesse actuelle, mode d’assistance, autonomie restante selon le mode, et j’en passe : c’est un système complet de chez complet, qui ravira les férus de data.
Nous avons aussi expérimenté le Smartphone Grip de Bosch, très utile pour afficher le mode Ride Screen de l’application Flow. C’est une sorte d’extension du système directement depuis votre smartphone. Le gros plus : la recharge sans fil qui permet de conserver de précieux pourcentages de batterie sur votre téléphone.
Série « Loire à vélo »
Découvrez les autres articles de notre série Loire à vélo :
- Épisode 1 : J’ai fait la Loire à vélo sur 120 km en Moustache J électrique : un baroudeur hors-normes
- Épisode 2 : Voici tous mes équipements de cyclotouriste lors d’un voyage à vélo de 120 km (article actuel)
- Épisode 3 : J’ai fait la Loire à vélo durant 3 jours : que visiter, où manger et où dormir ?
- Épisode 4 : La Loire à vélo pendant 3 jours : les erreurs de débutant à ne pas commettre
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