Depuis plusieurs mois déjà, Frandroid suit de très près l’affaire des fatbikes électriques illégaux aux Pays-Bas. Saisies en masse, enquête journalistique à charge, enquête pénale, motions votées à la majorité, mise en retrait du marché : les mesures ont été nombreuses pour réduire la place de ces engins très facilement débridables.
Presque naturellement, le débat autour des fatbikes électriques s’est invité en France, à Paris plus précisément, lors d’un Conseil municipal, rapporte Le Parisien. Le groupe MoDem et Indépendants a ainsi jeté un pavé dans la mare en abordant le sujet des fatbikes et leur régulation au sein de la Ville lumière, apprend-on.
Des conflits d’usage mis en avant
De ce qu’on peut y lire, c’est qu’il y a à la fois une volonté de contrecarrer une montée en puissance des fatbikes, mais aussi une certaine méconnaissance des vélos. « Ces vélos, par leur poids et leur taille, occupent plus d’espace sur les pistes et sont susceptibles de créer des conflits d’usage », ont par exemple écrit les élus.
Certes, les fatbikes impressionnent de par leurs énormes roues et leur gabarit légèrement plus imposant qu’un vélo électrique classique, mais quid des vélos cargos électriques qui mesurent plus de deux mètres ? La question peut aussi se poser pour les biporteurs et triporteurs, dont l’envergure est très large. Sans qu’il n’y ait de conflit d’usage apparent.
En revanche, on ne peut que rejoindre les élus quant à la problématique du débridage. Oui, les fatbikes électriques tiennent cette réputation, celle de pouvoir être débridés facilement. « Dès lors qu’un fatbike débridé dépasse la vitesse de 25 km/h, il se rapproche d’un speedbike, lequel est assimilé à un cyclomoteur, signifiant ainsi qu’il doit être immatriculé et qu’il ne peut pas circuler sur les pistes cyclables », rappellent, à juste titre, les élus.
Une problématique nationale ?
Les élus d’opposition souhaitent que la Ville de Paris détaille « l’ensemble des mesures qu’elle envisage de mettre en place », explique Le Parisien. Et ce afin de « pallier les conséquences » de cette « expansion » et de « prévenir les risques accidentogènes ».
En réalité, la problématique ne dépend peut-être pas d’une décision locale, mais plutôt nationale. Comme l’ont déjà fait les Pays-Bas, il convient probablement de s’attaquer à la véritable source du problème : les fabricants – souvent asiatiques – qui commercialisent ce genre de produit par chez nous, et les plateformes de vente qui les distribuent.
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