On a testé le Bolide, un vélo électrique biplace qui nous a bluffés par sa polyvalence

Vélos électriques • 2024

Kino Bikes est une marque française créée en 2017 qui s'attaque aux fatbikes en mode biplace, un vélo qui rencontre un succès grandissant en milieu urbain. Le Bolide, le modèle vendu par le constructeur, est conçu et fabriqué en France, ce qui est rare. Il se destine aussi bien aux couples qu'aux familles avec enfants. Que vaut ce Bolide face à ses concurrents ? La réponse dans ce test complet.
On a testé le Bolide, un vélo électrique biplace qui nous a bluffés par sa polyvalence

En bref
Kino Bikes Le Bolide

7 /10
Points positifs du Kino Bike Bolide
  • Son design vintage
  • Made in France
  • Confort et polyvalence
  • La qualité de son équipement
  • Son immense panier
Points négatifs du Kino Bike Bolide
  • Son prix élevé
  • Son utilisation compliquée avec 2 sièges enfant
  • Son autonomie un poil juste
  • Pédales un peu trop petites
  • Lourd (37 kg)
 
Frandroid – Chloé Pertuis

Kino Bikse est une marque française créée en 2017. C’est une jeune pousse dont l’objectif est de contribuer à l’essor de la filière française du cycle. Le Bolide, le vélo électrique que nous avons testé pour vous, est fabriqué en France. En dehors de quelques pièces comme la transmission de la marque Shimano ou le moteur et la batterie, il est l’un des rares vélos électriques à être réellement fabriqué sur notre territoire.

Le Bolide est un fatbike, c’est-à-dire un vélo qui se distingue par l’épaisseur de ses pneus. C’est aussi un utilitaire puisqu’il est en mesure de transporter un adulte et un enfant ou deux enfants. Il est très proche du Gaya Compact dont l’usage et la conception sont très similaires. Nous avions d’ailleurs pris en main ce Bolide à l’occasion de l’Eurobike 2024.

Que vaut ce Bolide face à la concurrence ? Notre réponse dans ce test complet.

Fiche technique

Modèle Kino Bikes Le Bolide
Vitesse max 25 km/h
Puissance du moteur 250 watts
Nombre d’assistances 5
Autonomie annoncée 70 km
Temps de recharge annoncé 300 min
Batterie amovible Oui
Bluetooth Non
GPS Non
Écran Oui
Poids 37 kg
Longueur 185 cm
Couleur Noir, Bleu, Vert, Beige
Poids maximal supporté 175 kg
Phares Oui
Feu arrière Oui
Fiche produit

Ce test a été réalisé à partir d’un modèle prêté par la marque, en collaboration avec sa boutique partenaire Les Hauts Vélos.

Moto ou vélo ?

Le Kino Bolide ne passe pas inaperçu. Il arbore un design proche de celui d’une moto. L’autre spécificité du Bolide, c’est sa selle fabriquée en France qui ressemble à l’assise d’une moto et qui est particulièrement confortable grâce à sa double épaisseur. Contrairement à une selle classique, la position n’est pas ajustable. Elle est fixe et conviendra à toutes les personnes mesurant entre 1m55 et 1m85 environ.

Le cadre semble de très bonne qualité et est ouvert pour un enjambement facilité. C’est un cadre en acier fabriquée en France, solide et robuste. Grâce à sa conception, le Bolide est en mesure de transporter jusqu’à 175 kg. Au niveau des configurations, il est possible de transporter un adulte et un enfant ou deux enfants grâce à son porte bagage arrière. Le deuxième enfant ne devra pas dépasser les 35 kg.

Le cadre en acier possède un deuxième avantage : il absorbe en partie les chocs. Le Bolide a un meilleur confort qu’un vélo doté d’un cadre en aluminium. Il a aussi le bénéfice d’être équipé de pneus particulièrement larges, de 4 pouces d’épaisseur. Avec de tels pneus, pas besoin d’un amortisseur et le franchissement des trottoirs est un jeu d’enfant.

Le Bolide est décliné en plusieurs coloris : noir, beige, bleu vert. Notre modèle de test est de couleur beige.

Le format du Bolide est intéressant. Il n’est ni trop long avec ses 1m85 seulement, ni trop court. 1m85, c’est à 1 cm près la taille du Tern GSD, un des longtails les plus compacts de sa catégorie. Pour un fatbike, il est maniable et peut être stationné en ville puisqu’il dispose de pneus de seulement 20 pouces.

Attention cependant, malgré ses dimensions contenues, il reste imposant et moins pratique en ville qu’un petit longtail comme le Tern GSD ou le Gaya Compact par exemple. Le Gaya Compact mesure en effet 1m75 seulement et ses pneus sont moins larges. Et l’autre point qui le différencie du Gaya Compact, c’est son poids. 37 kg, c’est un poids lourd comparé au Gaya qui pèse, lui, autour de 25 kg. Et même en prenant le modèle Cargo de chez Gaya, on reste autour de 30 kg, ce qui reste très inférieur au poids de ce Bolide.

Frandroid – Chloé Pertuis

Une ribambelle d’équipements mais attention à la facture

Le Bolide, de base, coûte 2999 euros. Un prix salé mais qui s’explique en grande partie par sa fabrication Made in France. A ce prix, il n’y a que très peu d’équipements. Les garde-boue coûtent 89 euros, le porte-bagage grimpe à 189 euros, le panier Bolide monte à 79 euros, et l’extension obligatoire pour pouvoir mettre un deuxième enfant est de 299 euros.

Au final, notre configuration, sans les sièges bébé, revient à 3655 euros. Avec les deux sièges comme notre modèle de test, ce sera 3893 euros soit près de 4000 euros en tout.

C’est bien plus onéreux qu’un Gaya Compact par exemple qui revient à « seulement » 2820 euros avec un siège bébé et un siège enfant. C’est 1000 euros de différence entre ces deux modèles. Mais le Gaya Compact n’est pas fabriqué en France – il est néanmoins assemblé chez Arcades Cycles, à la La Roche-sur-Yon.

Ces deux modèles, bien qu’étant comparables sur le papier, présentent donc une différence de taille. La fabrication en France a un coût qui se ressent sur ce Bolide. L’autre différence se trouve dans le choix des composants plus qualitatifs du côté du Bolide. Le choix se fera donc en fonction de sa sensibilité et de la qualité recherchée.

Dernier point, les sièges disposent d’un système de fixation sécurisé particulièrement bien pensé. C’est un système propriétaire, certes, mais contrairement au MIK HD, il ne nécessite pas un cadenas supplémentaire. Une fois sécurisé, seule la clé fournie avec le vélo sera en mesure de les déverrouiller.

En ce qui concerne les équipements de série, les choix opérés par Kino Bike sont très satisfaisants.

Les garde-boues sont en plastique rigide, pas en aluminium. C’est décevant d’autant qu’ils sont en option, ce qui ne devrait pas être le cas. Heureusement, ils sont recouvrants et protègent bien de la pluie.

Frandroid – Chloé Pertuis

Les poignées sont confortables mais ne sont pas ergonomiques. Des poignées ergonomiques auraient été un choix cohérent compte tenu de l’orientation confort du vélo.

Frandroid – Chloé Pertuis

La béquille à double pieds se déploie très facilement. Elle est pratique à utiliser au quotidien. Sur notre modèle, elle manquait légèrement de tenue. Ce n’est pas le cas, d’après la marque, sur le modèle commercial qui aura une béquille renforcée.

Les feux sont connectés à la batterie et se pilotent directement depuis la console sur le guidon. Le feu avant est très réussi avec un look rétro du plus bel effet. Néanmoins, il n’éclaire pas beaucoup, ce qui cantonne ce vélo à un usage principalement urbain la nuit. Le feu arrière lui, est moins clinquant mais bien plus puissant. Il est de la marque Supernova, une marque reconnue pour ces excellents feux de vélos.

Technologies embarquées, rien de folichon

Le Bolide est équipé d’un moteur de la marque Bafang. C’est donc tout naturellement que nous retrouvons l’écran de la marque sur le guidon affichant les informations essentielles dont tout cycliste a besoin : le niveau d’assistance, le nombre de kilomètres parcourus, le niveau de batterie restant, la vitesse, etc. C’est un écran en noir et blanc, suffisamment grand pour être lisible même en plein soleil. Cet écran sert également à changer les niveaux d’assistance et à allumer ou éteindre les feux.

Frandroid – Chloé Pertuis

En dehors de cet écran, aucune autre technologie n’est embarquée sur ce vélo. On est donc sur du très classique. Son concurrent direct, le Gaya Compact, dispose d’une connectivité sans surcoût complète avec une alarme, une puce GPS et une application pour piloter le tout. Compte tenu de la différence de prix entre ces deux modèles, cette connectivité donne un vrai avantage au Gaya qui offre une sécurité supplémentaire par rapport au Bolide.

Une conduite motorisée

Frandroid – Chloé Pertuis

La force de ce Bolide, c’est son confort de conduite. Se déplacer en ville avec ce Bolide est un vrai plaisir. J’ai tout de suite compris l’intérêt de pneus aussi larges. L’absorption des chocs est un vrai plus par rapport à des vélos classiques. J’ai apprécié également la selle moelleuse très confortable. Même après un long trajet, je ne ressentais aucune douleur.

Le guidon est large pour une bonne prise en main. J’ai eu l’impression de conduire un véhicule motorisé comme un scooter ou une petite moto et non un vélo.

Frandroid – Chloé Pertuis

Le seul point moins confortable, ce sont les pédales qui m’ont paru trop étroites. Compte tenu du gabarit de ce vélo et des autres équipements, je m’attendais à des pédales plus larges.

Frandroid – Chloé Pertuis

Une assistance puissante

Le moteur se situe dans la roue arrière. C’est un moteur Bafang délivrant 70 Nm avec capteur de rotation. Le couple de notre modèle était inférieur, 55 Nm. Le modèle commercialisé aujourd’hui est bien plus puissant. Je trouvais justement, lors de mon test, que le moteur manquait de couple. La marque a donc corrigé le tir et c’est une excellente nouvelle.

Frandroid – Chloé Pertuis

L’assistance de ce Bolide offre 5 niveaux d’assistance. Personnellement, j’ai utilisé principalement le niveau 3 que je trouvais plutôt confortable. Le niveau 5 est très utile dans les montées surtout lorsque le vélo est chargé. J’ai aussi remarqué que le moteur était bruyant. Ce n’est pas gênant outre mesure mais un moteur silencieux est un agrément supplémentaire.

Le petit ajout qui apporte un vrai confort de conduite supplémentaire, c’est le levier d’accélération. Il est utile à chaque démarrage pour compenser le capteur de rotation qui rend l’assistance moins réactive qu’avec un capteur de couple. Ce levier est indispensable lors de montées.

Au niveau de la transmission, c’est un dérailleur 8 vitesses Shimano Tourney TX. C’est une transmission satisfaisante avec une première vitesse suffisamment petite pour gravir facilement des montées.

Un vrai vélo familial

La configuration testée embarque deux sièges enfant. Le vélo étant compact, mes enfants étaient relativement proches à l’arrière. Ce n’est pas surprenant compte tenu de la géométrie de ce vélo et de la taille du porte-bagage. Rien à dire sur la tenue de route, le vélo se comportait de manière plutôt rassurante. Le couple de notre modèle n’était pas suffisant à mon goût mais la marque ayant augmenté ce dernier, vous ne devriez plus rencontrer ce problème.

Frandroid – Chloé Pertuis

Le vélo peut également accueillir deux adultes (conducteur + passager). Dans ce cas, il suffit de remplacer le siège enfant le plus proche du conducteur par un coussin. Attention : il n’est pas possible de mettre un adulte sur le porte-bagage puisque ce dernier est limité à 35 kg.

Il est possible de mettre un enfant en plus à l’arrière dans cette configuration grâce justement au porte-bagage. Et c’est ce qui le différencie du Gaya Compact. Le Gaya Compact ne pouvant accueillir qu’un ou deux enfant, ou un adulte. Dernier point, les repose-pieds sont situés un petit peu trop à l’arrière, ce qui rend le trajet moins confortable pour le passager adulte.

Frandroid – Chloé Pertuis

Les configurations proposées par ce Bolide le rendent polyvalent et en font un vrai vélo familial malgré sa compacité.

L’autre avantage de ce Bolide, c’est son panier. C’est en option, certes, mais j’ai fini par l’adopter et surtout par ne plus pouvoir m’en passer. Il est particulièrement large, ce qui permet d’y poser de grands sacs de courses par exemple. Deux inconvénients sont à noter concernant ce panier : il rend le guidon légèrement moins stable. J’ai remarqué qu’il fallait bien tenir le guidon même lorsque le panier est vide. L’autre inconvénient est qu’il est imposant et rend donc le vélo plus compliqué à stationner.

Frandroid – Chloé Pertuis

Des freins efficaces

Les freins sont primordiaux sur un vélo électrique, et en particulier si le vélo est utilisé pour le transport d’enfants. Kino a opté pour des freins à disques hydrauliques à 2 pistons Shimano MT-200. Ce sont des freins de bonne qualité, qui sont efficaces et progressifs. Pour ce type de vélos, des freins à 4 pistons sont recommandés, en particulier lorsque le vélo est chargé. Mais ce n’est pas le même prix.

Clairement, j’ai pu percevoir la différence avec un Gaya Compact par exemple, dont les freins ne sont pas d’une grande marque comme Shimano et sont à disques classiques, non hydrauliques. Ici, on a des freins très sécurisants.

En biplace avec 2 adultes, ça donne ?

Testé par Jérémy Benaiche, ce biplace électrique est aussi passé entre les mains de Grégoire Huvelin – l’auteur de ces quelques lignes -, qui a pu expérimenter ce deux-roues en couple, avec un passager adulte à l’arrière. Ce test complet est donc l’occasion de revenir sur cette petite expérience de quelques jours.

Globalement, le Bolide est un véhicule vraiment pratique pour se déplacer à deux : ses énormes pneus apportent une vraie stabilité et une prise au sol rassurante malgré le poids de la personne assise derrière vous. Un sentiment de sécurité en ressort, autant pour le conducteur que le passager.

La gâchette d’accélération qui vous propulse à une vitesse maximale de 6 km/h s’est avérée extrêmement précieuse et pratique pour slalomer entre les voitures, notamment lorsque le trafic est saturé et que la piste cyclable vous oblige à traverser une route bondée.

Tout comme Jérémy Benaiche, du couple supplémentaire n’aurait pas été de refus lors de notre essai : heureusement, la nouvelle version actuellement mise en vente ajoute justement une petite dose de couple – jusqu’à 75 Nm ,- qui ne devrait qu’améliorer l’expérience.

Bref, le Bolide est selon moi un bon allié pour tout déplacement urbain effectué à deux, avec tous les avantages qu’apporte un vélo électrique en termes de temps de trajet notamment. Je partage néanmoins le reproche fait aux pédales, trop petites à mon gout également. Mais dans l’ensemble, il y a surtout du positif à tirer.

Une autonomie urbaine

Le Bolide est équipé d’une batterie de 522 Wh. C’est une capacité qui normalement devrait permettre au vélo de parcourir un minimum de 40-50 km environ. Néanmoins, le capteur de rotation avec le moteur Bafang sur la roue arrière sont bien plus énergivores qu’un moteur au pédalier associé à un capteur de couple.

En utilisant principalement le mode 3 (avec quelques passages en 5 lors des montées), j’ai été en mesure de parcourir 35 km et il ne me restait presque plus de batterie. C’est une autonomie suffisante pour un usage purement urbain mais en dessous de ce que j’ai l’habitude de tester avec des vélos plus classiques. Ses pneus très larges et son moteur avec capteur de rotation lui font perdre en efficacité énergétique.

La batterie est située sur le cadre à l’arrière du vélo. Le placement est assez classique mais, il y a un problème. Dans notre configuration avec deux sièges bébé, le retrait de la batterie n’est possible qu’en retirant le siège situé juste derrière l’assise. Même si au bout de quelques jours, j’ai fini par prendre le pli, ce système ajoute de la complexité là où il ne devrait pas y en avoir. Le siège qui se trouve sur le porte-bagage ne pose lui, aucun problème pour le retrait de la batterie.

Petite précision : une seule clé sera nécessaire pour retirer les sièges et la batterie, ce qui est pratique.

Prix et disponibilité

Le Kino Bike Bolide est disponible directement sur le site du constructeur au prix de 2999 euros. Comme indiqué dans notre test, de nombreuses options peuvent être ajoutées lors de la configuration du vélo sur le site. À l’heure où nous écrivons ce test, le délai de livraison est de quatre semaines. Le vélo est également disponible à la boutique les Hauts Vélos située à Paris, dans le 9e arrondissement.

Notre avis sur Le Kino Bike Bolide

Design
8
Le design de ce bolide est très réussi. Avec son cadre en acier, son magnifique phare rétro à l’avant, sa selle moelleuse made in France, ce Bolide ne passera pas inaperçu. Seule erreur de conception notable : la batterie qui ne peut pas être retirée lorsque le siège enfant est installé juste derrière la selle du conducteur. Le vélo est par ailleurs relativement lourd : 37 kg.
Technologies embarquées
7
On ne peut pas parler ici de technologies embarquées mais plutôt d’écran et d’affichage. L’écran est lisible même en plein soleil et facile à utiliser. Il affiche les informations essentielles. Ce Bolide ne propose rien d’extravagant. C’est simple et efficace.
Conduite
8
Le Bolide est très agréable à conduire et procure un confort bien supérieur à un vélo classique. Il est imposant tout en restant maniable et le transport d’enfants ou d’un adulte ne pose pas de problème. L’augmentation du couple moteur de 55 Nm à 70 est une excellente nouvelle. Certes, l’agrément de conduite du capteur de rotation est pas aussi bon qu’avec un capteur de couple, mais le comportement final reste agréable.
Autonomie
6
Clairement, ce Bolide ne brille pas par son autonomie. Avec des pneus larges, un poids de 37 kg et un moteur avec un capteur de rotation et non de couple, il consomme beaucoup d’énergie. Il n’est pas surprenant d’avoir une autonomie inférieure à 40 km en conditions réelles. Ce Bolide est donc réservé à un usage urbain, pour des trajets d’environ 5 à 10 km.
Note finale du test
7 /10
Le Bolide de Kino Bike est une très bonne surprise. Son design est réussi avec un look singulier et un cadre en acier robuste et de qualité. Les composants intégrés à ce vélo sont de bonne facture. C’est son point fort et c’est ce qui le différencie du Gaya Compact dont les composants sont davantage entrée de gamme. Ce vélo a aussi l’avantage d’être réellement made in France. Que ce soit le cadre, la béquille, les selles ou encore les roues, tout provient de France. C’est plutôt rare à ce prix pour être souligné.

Néanmoins, tout n’est pas parfait : à commencer par le système de retrait de la batterie lorsqu’un siège enfant est installé. L’opération est pénible puisqu’il faut retirer le siège avant. Le prix en découragera aussi beaucoup, surtout lorsqu’il est comparé à son principal concurrent, le Gaya Compact. Ce dernier, à équipement supérieur, est proposé 1000 euros moins cher que ce Bolide.

La différence est donc très importante et le choix de ce Bolide reposera surtout sur le made in France qui a un coût non négligeable, et que nous ne pouvons que saluer ainsi qu’à la qualité supérieure de ses composants. Le dernier point, en faveur de ce Bolide, c’est la possibilité de transporter un adulte et un enfant. Il est donc extrêmement polyvalent grâce à son aspect modulaire.

Points positifs du Kino Bike Bolide

  • Son design vintage

  • Made in France

  • Confort et polyvalence

  • La qualité de son équipement

  • Son immense panier

Points négatifs du Kino Bike Bolide

  • Son prix élevé

  • Son utilisation compliquée avec 2 sièges enfant

  • Son autonomie un poil juste

  • Pédales un peu trop petites

  • Lourd (37 kg)

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