« L’incertitude des salariés n’a fait qu’augmenter » : le rachat du n°2 du vélo électrique des Pays-Bas suscite l’inquiétude

 
Stella, considéré comme le n°2 du vélo électrique aux Pays-Bas, a été récemment racheté par la société d’investissement Scheybeeck. Problème : le syndicat CNV relève une inquiétude grandissante au sein des 440 employés, dont les emplois ne seront pas tous maintenus. Et pour l’instant, le flou demeure.
Stella
Source : Stella

Report de paiement, mise en faillite et rachat : en un mois, Stella, considéré comme le n°2 du vélo électrique aux Pays-Bas, a vécu les montagnes russes émotionnelles. Si la société d’investissement Scheybeeck en est ainsi le nouveau propriétaire depuis début décembre, l’inquiétude grimpe au sein des 440 employés de l’entreprise.

Incertitude et manque de visibilité

« L’incertitude des salariés n’a en réalité fait qu’augmenter avec cette annonce. Selon le nouveau propriétaire, Stella ne rouvrira que le 1er mars 2025. On ne sait absolument pas ce que cela signifie pour le personnel », se désole Kaj Gründemann du syndicat CNV, depuis les colonnes de Tweewieler.nl.

Ici, il semble tout simplement que les salariés se trouvent dans un brouillard épais et sans visibilité à court et moyen termes. « La bonne nouvelle, c’est qu’un nombre limité de personnes peuvent rejoindre la nouvelle organisation. Mais nous ne savons pas quelles personnes y ont droit. Et si elles sont autorisées à venir, qu’est-ce que cela signifie pour eux que Stella reste fermée jusqu’au 1er mars ? », poursuit le membre syndical.

Stella vélo électrique

En réalité, peu, voire pas de discussion ne semble avoir réellement eu lieu entre CNV et Scheybeeck, eu égard à cette déclaration de Kaj Gründemann. « En tant que syndicat, nous souhaitons consulter le plus rapidement possible la société d’investissement Scheybeeck », notamment pour aborder « les nouvelles conditions d’emploi ».

Les dés sont jetés

Et de conclure : « Nous essayons toujours de rester en contact avec les curateurs en cas de faillite. Les salariés n’ont souvent plus leur mot à dire dans le règlement d’une faillite. Nous aimerions leur donner cela en continuant à discuter avec le conservateur ». On ne peut maintenant qu’espérer que Scheybeeck conserve le maximum d’emplois possibles sur les 440 actuellement comptabilisés.


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