Simplon (insolvabilité, Autriche) fin septembre, WATT (faillite, Pays-Bas) début septembre, Timyo (faillite, Pays-Bas), Fuell (faillite, France-USA) en octobre, Stella (faillite, Allemagne) mi-novembre, Smafo, (insolvabilité, Allemagne) en décembre, Amslod (faillite, Pays-Bas) fin décembre, Cargoroo (faillite, Pays-Bas) fin 2024, ou encore Bayck (faillite, Pays-Bas) début janvier 2025.
La liste des entreprises en difficulté dans le secteur du vélo – certaines ont fort heureusement été rachetées pour repartir de l’avant – ne cesse de se rallonger depuis cet été. On le sait : une crise profonde frappe la filière depuis 2022-2023, provoquée par une baisse de la demande, l’inflation et un surstockage très coûteux.
Demande d’insolvabilité provisoire
Malheureusement, Bike EU nous apprend que l’entreprise allemande Sprick Holding GmbH et sa filiale Sprick Cycle GmbH ont déposé le 27 décembre 2024 une demande d’insolvabilité provisoire. En charge du dossier, Axel Geese, un avocat spécialisé en droit de l’insolvabilité, n’a pas souhaité commenter l’affaire.
Son rôle est désormais de sécuriser les actifs du groupe, jusqu’à l’ouverture officielle d’une procédure d’insolvabilité qui mènerait alors à une liquidation, ou bien à un rachat. On apprend dans tous les cas que Sprick Holding GmbH souffrait d’un déficit de plusieurs millions d’euros depuis l’exercice 2022-2023 déjà, la faute à des problèmes de vente.
Une importante usine menacée
Si son siège à Gutersloh, en Allemagne, sert à chapeauter les ventes, les achats, les services et la finance, son usine de production basée à Swiebodzin, en Pologne, est un appareil industriel important pour certaines marques, dont la plupart sont originaires d’Europe. C’est par exemple le cas de l’Autrichien Woom, spécialisé dans les vélos pour enfant.
En 2022 par exemple, Sprick a assemblé environ 50 % du volume des ventes européennes de Woom. Il s’agit donc d’un client important, qui devrait logiquement délocaliser une partie de sa production si l’usine venait à disparaître en cas de faillite et liquidation judiciaire. Pour le moment, la procédure n’en est pas à cette étape.
La plus grande problématique reste le sort des 500 employés de l’entreprise : même en cas de rachat, le nouveau propriétaire n’aurait peut-être pas forcément vocation à conserver l’ensemble des équipes. On espère désormais qu’une issue positive sera trouvée pour le groupe.
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