Sur une voiture, les aides à la conduite sont indispensables : la preuve par les chiffres

 
General Motors a récemment dévoilé son rapport concernant son système de conduite autonome Cruise. Et les résultats sont très bons, nous rappelant à quel point les aides à la conduite et la technologie ont un impact sur la sécurité routière. Ce qui corrobore les chiffres de Tesla.

Cela fait plusieurs années déjà que les constructeurs automobiles travaillent au développement de la conduite autonome. S’il n’est pas encore possible de se rendre au travail en dormant, les progrès réalisés sont énormes et permettent aujourd’hui de proposer le niveau 3 sur certaines voitures, comme la Mercedes EQS notamment.

Une sécurité en hausse

Mais outre l’effet wahou de cette technologie, celle-ci possède évidemment de vrais avantages et a un réel impact sur la sécurité routière. C’est ce que nous prouve General Motors, qui a récemment dévoilé un rapport détaillé relatif aux résultats de son système de conduite autonome Cruise. Ce dernier fait d’ailleurs déjà partie des plus performants au monde, derrière le BlueCruise de Ford qui reste premier selon Consumer Report.

Dans le document accessible en ligne, le constructeur, qui a récemment signé un partenariat avec Netflix, annonce avoir totalisé plus d’un million de miles (soit environ 1,6 million de kilomètres) sans intervention du conducteur. À titre de comparaison, le FSD de Tesla en a parcouru plus de 50 millions, tandis que la firme veut aller plus loin en embauchant des conducteurs supplémentaires cet été.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le système de GM est plutôt performant. En effet, le communiqué rapporte que ce dernier a réduit de 54 % le nombre de collisions par rapport à un conducteur humain. Mieux encore, le nombre d’accidents responsables est quant à lui en chute libre de 92 %. Sur Twitter, désormais renommé « X » par Elon Musk, l’internaute souligne que les Tesla réduisent quant à elles de 87 % les accidents.

General Motors précise que la plupart des collisions enregistrées ont eu lieu à basse vitesse et n’ont pas été causées par le comportement du véhicule autonome. Le constructeur précisé également que cette expérimentation a prouvé que cette technologie réduit de 73 % les accidents entraînants des blessures. Des données importantes, alors que ces derniers sont la première cause de décès des adolescents aux États-Unis.

De mieux en mieux

Ces tests ont été réalisés dans la ville de San Francisco, très dense et où le comportement des conducteurs est parfois agressif, sans parler du grand nombre de piétons et cyclistes. Mais quel est l’intérêt de la conduite autonome, actuellement uniquement autorisée sur les autoroutes, dans des conditions strictes en Europe et dans certains États d’Amérique du Nord ? À vrai dire, il y en a plus d’un.

Selon GM, la plupart des accidents subi par sa voiture autonome étaient causés par des automobilistes distraits ou adoptant une conduite dangereuse. Si seulement 36 collisions ont été enregistrées sur un million de miles, 94 % ont été causées par le comportement des autres automobilistes, et tout particulièrement le non-respect des priorités. La voiture a également été percutée plusieurs fois par l’arrière.

De son côté, Tesla avait dévoilé un peu plus tôt dans l’année son rapport sur la sécurité de ses voitures, et annonçait que son Autopilot était plus sûr encore qu’auparavant. La firme expliquait que 35 % des accidents qui lui étaient imputés étaient causés par un véhicule qui a embouti une voiture de la marque par l’arrière. La faute aux freinages fantômes ? Pour l’heure, la firme n’a pas donné de détails, alors que ce souci se semble pas encore être réglé.

Elle doit toutefois désormais faire face à un nouveau rival qui n’est autre que Mercedes, qui possède même déjà une longueur d’avance. La firme propose en effet désormais le changement de voie automatique en Europe, ce que Tesla ne fait pas encore sur le Vieux Continent, se contentant de l’Autopilot de niveau 2. Ce dernier reste cependant dans le collimateur de la justice malgré ses progrès. Quant aux FSD (full self-driving), il est pour l’heure encore en bêta-test aux États-Unis.


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