Si l’Allemagne et certains constructeurs d’outre-Rhin comme Porsche n’approuvent pas la décision de Bruxelles d’interdire la vente de voitures thermiques en 2035, tous devront s’y plier. Ce sera aussi le cas d’Opel, qui n’est pour l’instant pas la marque la plus en avance sur le sujet, mais cela pourrait finir par changer.
Un design remanié
En effet, la gamme actuelle de la marque allemande ne comporte que trois voitures électriques, la Corsa-e, l’Astra Electric ainsi que le Mokka-e, soit une citadine, une compacte et un petit SUV cousin des Peugeot e-2008 et autres Jeep Avenger, que nous avons récemment testés. Mais le constructeur ne chôme pas et prépare d’autres nouveautés sans moteur thermique.
En mars 2022, Opel annonçait en effet que ses Insignia et Crossland deviendraient électriques au cours de l’année 2024. Si pour l’heure la berline n’a pas encore donné de nouvelles, le SUV commence tout doucement à se montrer. En effet, les journalistes du site américain Motor1 ont même pu apercevoir ce dernier, actuellement en phase de test sur route ouverte.
Pour le moment, ce modèle est encore lourdement camouflé et ne montre pas son design, qui sera probablement fortement remanié. Cependant, nous découvrons sa silhouette globale, qui semble avoir pris un peu d’embonpoint par rapport à l’actuelle génération. Le SUV électrique devrait s’allonger de quelques centimètres, passant de 4,22 à 4,35 mètres, ce qui profitera sans aucun doute à l’habitabilité pour les occupants.
Si cela reste à confirmer, cette nouvelle mouture devrait adopter la fameuse face avant Vizor présente sur les derniers modèles de la marque. De profil, la voiture semble être un peu plus carrée et massive, tandis que le poste de conduite n’a pas encore été photographié. Ce dernier devrait sans aucun doute être remanié en profondeur avec de nombreuses améliorations sur le plan technologique.
Une version 100 % électrique
Pour le moment, les informations sont encore rares sur le SUV, qui devrait encore être proposé avec des motorisations thermiques. Mais ce qui nous intéresse, c’est évidemment son alternative électrique, qui devrait être retravaillée par les ingénieurs de la marque. Si rien n’a encore été confirmé, tout porte à croire que le futur Opel Crossland reprendra la plateforme eCMP déjà bien éprouvée depuis plusieurs années.
Celle-ci est utilisée par tous les modèles électriques du groupe Stellantis, de la Peugeot e-208 à la DS 3 E-Tense en passant par la e-2008 que nous avons essayée il y a peu. Mais il se pourrait aussi que le SUV adopte la base technique STLA comme la future Peugeot e-3008 qui s’apprête à voir le jour. Celle-ci sera en effet dévoilée à la rentrée.
En tout cas, ce futur Crossland électrique devrait embarquer le même moteur de 156 chevaux fabriqué en France que ses cousins. Celui-ci est associé à une batterie de 54 kWh, qui offre une autonomie allant jusqu’à 400 kilomètres selon le cycle WLTP. Mais il faudra encore patienter avant d’en savoir plus : Opel reste pour le moment très mystérieux sur le sujet.
Ce nouvel arrivant devrait voir le jour dès l’an prochain et ira chasser sur les terres des Volkswagen ID.4 et ID.5, qui cartonnent actuellement en Europe.
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