Voici le prix incroyablement bas de Leapmotor C10 qui arrive en Europe grâce à Peugeot et Citroën

 
Leapmotor vient de lancer officiellement son C10, un SUV électrique concurrent du Tesla Model Y. Si on vous en parle, c’est parce qu’il risque bien d’arriver en Europe, notamment grâce à un partenariat avec Stellantis (groupe de Peugeot, Citroën, Fiat et Jeep). Cette voiture électrique étonne par son prix plancher, mais également par sa consommation a priori extrêmement élevée…
Leapmotor C10 // Source : Leapmotor

C’est un fait : les voitures électriques chinoises prennent de plus en plus de place en Europe, et ce même si les instances gouvernementales ne voient pas cela d’un bon œil. Nous connaissons par exemple MG ou BYD en France, mais la liste devrait bientôt s’agrandir.

Vous avez peut-être déjà entendu parler de Leapmotor, qui distribue déjà sa petite citadine T03 chez nous, et qui a fait les grands titres en s’associant avec Stellantis (groupe de PeugeotCitroënFiat et Jeep, entre autres). La marque vient officiellement de lancer son SUV, le C10, l’occasion de connaître toutes ses caractéristiques, et notamment son prix.

Plusieurs motorisations au programme

Ce Leapmotor C10 est donc un SUV électrique de 4,74 m de long pour 1,90 m de large, qui sera disponible en deux grandes familles de motorisations.

Il y a d’abord une version 100 % électrique, disponible avec deux capacités de batteries différentes, toutes les deux de type LFP (lithium — fer — phosphate)  : une de 52,9 kWh et une de 69,9 kWh, de quoi promettre des autonomies respectives de 410 et 530 km… sur le cycle chinois CLTC, bien moins réaliste que notre cycle européen WLTP.

Leapmotor C10 // Source : Leapmotor

Il faudrait compter environ 350 et 450 km en WLTP, ce qui est peu au vu de la taille des batteries. En Chine, le Tesla Model Y propose en effet 554 km CLTC / 455 km WLTP avec une batterie de 60 kWh, de quoi se poser des questions sur la consommation du Leapmotor C10.

Pour les clients ne voulant pas passer au 100 % électrique, le C10 est également disponible en version « à prolongateur d’autonomie ». Comprenez par là qu’un moteur thermique est présent mais ne sert que de générateur, alimentant la batterie en électricité et ne faisant pas tourner directement les roues.

Dans cette seconde configuration, on a donc un moteur de 70 kW/95 ch qui vient en aide à une batterie de 28,4 kWh, alimentant à son tour un moteur électrique de 170 kW/231 ch. Les autonomies ? 210 km CLTC en pur électrique et 1 190 km CLTC en cumulé, soit environ 180 km et 1 010 km en WLTP respectivement.

Leapmotor C10 // Source : Leapmotor

Côté recharge, les chiffres manquent. Tout juste saura-t-on que le 30-80 % sera fait en 30 minutes pour les deux versions, un score là aussi assez moyen.

Des équipements et une présentation sans fausse note

Le Leapmotor C10 ne révolutionne pas non plus la catégorie par son style extérieur, très classique, ni par la présentation de son habitacle. La planche de bord, très minimaliste, embarque un écran central de 14,6 pouces et un combiné d’instrumentation de 10,25 pouces pour le conducteur, le tout tournant sous « Leapmotor OS« , un système maison.

Leapmotor C10 // Source : Leapmotor

Niveau équipements, la voiture est connectée et embarque 30 capteurs, dont un LiDAR, pour proposer une conduite autonome de niveau 2+. Les mises à jour OTA sont, bien entendu, de la partie.

Des tarifs étonnamment bas, et une arrivée prévue en Europe

Là où Leapmotor fait fort, c’est sur les tarifs. Le C10 100 % électrique début ainsi à 128 000 yuans, soit environ 16 500 euros. C’est deux fois moins cher que le Tesla Model Y Propulsion affichée 258 900 yuans (environ 33 200 euros) !

La version à prolongateur est un peu plus chère, à 135 800 yuans (environ 17 400 euros), mais cela reste extrêmement compétitif. Cet SUV électrique a prévu d’être exporté à partir du troisième trimestre 2024, et l’Europe devrait donc être dans ses destinations.

Leapmotor C10 // Source : Leapmotor

Son tarif européen reste inconnu pour l’instant, même s’il faudra s’attendre à ce qu’il ne soit pas aussi bas qu’en Chine. Reste à savoir s’il sera importé directement, ou s’il sera fabriqué en Europe, et plus particulièrement dans l’usine de Mirafiori en Italie. Cela lui permettrait d’accéder au bonus écologique en France. Réponse dans quelques semaines, donc.


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