C’est officiel : les voitures électriques chinoises de Leapmotor arrivent bientôt en France grâce à Peugeot et Citroën

 
Lorsque Stellantis (groupe, entre autres, de Peugeot, Citroën et Fiat) a investi 1,5 milliard d’euros chez Leapmotor, un constructeur de voitures électriques chinoises quasi inconnu, son objectif était clair : les vendre en Europe. On en sait aujourd’hui un peu plus, avec notamment la date précise, les ambitions et les voitures qui arriveront en France dans les prochains mois.
Leapmotor C10 // Source : Leapmotor

L’annonce avait fait grand bruit : Stellantis, le tentaculaire groupe issu de la fusion entre PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel) et FCA (Fiat, Jeep, Alfa Romeo, Abarth, Lancia, Maserati, Chrysler et Dodge), avait surpris son monde fin 2023 en s’associant avec Leapmotor, une start-up chinoise de voitures électriques dont quasi personne n’avait entendu parler.

L’investissement de 1,5 milliard d’euro a permis de racheter 21 % des parts de Leapmotor, mais aussi de créer une coentreprise, « Leapmotor International », dont l’objectif est clair : développer la marque à l’étranger, et notamment en Europe. Un communiqué de Stellantis tout juste publié nous donne la feuille de route.

Une arrivée en France en septembre 2024

Et l’arrivée des voitures électriques de Leapmotor dans nos rues ne va d’ailleurs pas tarder, puisque la France fait partie des premiers pays à être servis (avec l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne, le Portugal, la Belgique, la Grèce et la Roumanie). La date ? Septembre 2024.

Carlos Tavares, CEO de Stellantis, et Jiangming Zhu, Fondateur, Président et CEO de Leapmotor // Source : Stellantis

Pour vendre et entretenir ces modèles, 200 points de vente seront répartis sur l’ensemble de ces pays d’ici la fin de l’année, avant d’atteindre les 500 en 2026. Il s’agira de concessions dédiées, mais également les centres « Stellantis &You », des centres multimarque.

En d’autres termes, les Leapmotor seront en vente juste à côté des Citroën ë-C3, Peugeot E-3008 ou autres Jeep Avenger. Mais à quoi aurons-nous droit ?

Deux voitures électriques pour commencer, six modèles à terme

Dès septembre, deux Leapmotor seront disponibles. On commence avec la T03, une petite citadine que nous avons déjà essayée puisqu’un importateur la vend en France. Avec 265 km d’autonomie selon le cycle WLTP, il s’agit d’une concurrente toute trouvée à la Dacia Spring.

Leapmotor T03 // Source : Leapmotor

L’autre, c’est le C10. On change de gamme avec ce gros SUV de 4,74 m de long, dont l’annonce nous permet de découvrir son autonomie « européenne ». Il faut ainsi compter sur 420 km WLTP, un score assez faible vu les 69,9 kWh offerts par la batterie – un Tesla Model Y Propulsion, doté d’une batterie d’environ 60 kWh, offre 455 km WLTP.

Leapmotor C10 // Source : Leapmotor

Nous n’en saurons pas beaucoup plus, et les tarifs restent inconnus. Tout juste sait-on que la Leapmotor T03 est actuellement vendue 25 990 euros par cet importateur indépendant, et que le C10 est vendu en Chine à un prix défiant toute concurrence – mais attention, les prix européens n’ont souvent rien à voir.

Une gamme amenée à s’étoffer, puisque pas moins de six modèles sont prévus d’ici 2027. Deux voitures du segment C (de taille type Renault Mégane E-Tech) et deux autres du segment B (type Peugeot E-208) rejoindront ainsi les rangs.

La feuille de route de Leapmotor en Europe // Source : Stellantis

Notons enfin que ces voitures pourraient être assemblées en Europe, puisque des rumeurs insistantes annoncent que la T03 pourrait être assemblée dans l’usine Fiat de Tychy, en Pologne. De quoi lui offrir l’accès au bonus écologique français ?


Les derniers articles