Comment ce célèbre circuit italien aide à optimiser cette nouvelle voiture électrique chinoise bientôt vendue en Europe

Si Leapmotor vous est pour le moment inconnu, c’est tout à fait normal. Mais cela ne devrait pas durer, car cette firme chinoise prend de plus en plus d’importance en Europe au fil des années.

Une conception européenne

En effet, elle est déjà présente chez nous depuis un petit bout de temps avec sa petite T03, une rivale de la Dacia Spring que nous avions pu essayer début 2023. Mais ce n’est pas tout, car le constructeur veut encore accélérer la cadence. Désormais propriété du groupe Stellantis, qui a massivement investi dedans, la marque veut durablement s’imposer en Europe avec ses voitures électriques abordables. C’est ainsi qu’un premier lot de véhicules a récemment été expédié depuis la Chine en bateau.

En outre, la marque vient tout juste d’annoncer une nouvelle étape dans son arrivée sur le Vieux Continent. Sur son compte Weibo, équivalent de Facebook en Chine, la firme explique qu’elle met au point son C10 en Europe.

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Et pas n’importe où, puisque c’est le circuit de Balocco, situé à mi-chemin entre Milan et Turin qui a été choisi pour accueillir le développement du SUV électrique. Une décision qui ne doit rien au hasard, car il faut savoir que cette piste d’essai appartient en fait au groupe Stellantis. C’est sur cette dernière que sont mises au point toutes les voitures de la firme issue de la fusion des groupes PSA et FCA. C’est par exemple le cas du nouvel Alfa Romeo Junior, que nous avions pu découvrir en mai dernier.

C’est donc sur la piste du circuit italien que le châssis de la Leapmotor C10 sera affûté et travaillé, afin d’offrir un comportement stable et dynamique, comme l’explique Federico Landini. Ce dernier est justement en charge de cette partie, et a notamment été responsable de la mise au point de la Maserati MC20. Autant dire qu’en termes de sportivité et de tenue de route, l’ingénieur italien sait de quoi il parle. Et à vrai dire, là encore rien n’est dû au hasard.

En parallèle, Leapmotor va également produire sa citadine électrique en Europe, et plus précisément au sein de l’usine de Tychy, en Pologne.

Une conception inspirée des supercars

Ainsi, ce dernier explique s’être inspiré de son expertise dans le domaine des supercars pour concevoir le châssis du SUV électrique, afin de lui garantir une tenue de route optimale. Le véhicule a été testé dans différentes conditions sur le circuit italien, afin de s’assurer que les liaisons au sol assurent à la fois confort et dynamisme, entre autres. Le centre de gravité est quant à lui assez bas, en raison du fait que la batterie soit installée sous le plancher du véhicule.

À noter également que le site chinois PHP.cn nous indique que Leapmotor collabore avec les équipes de recherche et développement de Maserati, afin justement de partager ses connaissances. Des tests se dérouleront également sur le circuit de Yancheng, en Chine, par les équipes de la marque. Pour mémoire, la nouvelle C10 se décline en deux versions électriques, avec des batteries LFP (lithium – fer – phosphate) de 52,9 et 69,9 kWh. De quoi bénéficier d’une autonomie allant jusqu’à 530 kilomètres selon le cycle chinois CLTC.

Ce qui donne environ 450 kilomètres avec l’homologation européenne WLTP. Une version dotée d’un prolongateur d’autonomie est également proposée, avec un petit moteur thermique qui permet au total de parcourir jusqu’à 1 190 kilomètres. Le SUV démarre à partir de 135 800 yuans en Chine, soit environ 17 318 euros. Mais ce tarif sera fortement revu à la hausse chez nous, à cause des droits de douane élevés en Europe pour les autos chinoises. Le C10 n’aura pas non plus le droit au bonus écologique de 4 000 euros.