« Je suis vraiment impressionné » : l’ancien patron de Volkswagen donne son avis sur les voitures électriques chinoises

 
Herbert Diess, l’ancien patron de Volkswagen (2018 – 2022), a discuté avec William Li, le patron de Nio, constructeur chinois à qui l’on doit la voiture électrique aux 1 000 km d’autonomie. L’homme d’affaires allemand n’a pas mâché ses mots et explique pourquoi il est impressionné par les constructeurs chinois.

Les constructeurs chinois de voitures électriques sont scrutés à travers le monde. Il faut dire qu’ils ont pris des années d’avance par rapport à certains constructeurs traditionnels. Si Tesla reste le leader de la voiture électrique, BYD, le géant chinois, est second. Volkswagen, quant à lui, termine à la dernière place du podium, loin derrière.

Et justement, l’ancien patron de Volkswagen, Herbert Diess, qui a piloté le lancement des premières voitures électriques chez Volkswagen (on pense à l’ID.3) s’est entretenu avec William Li, patron de la startup chinoise Nio. Vous savez, c’est à lui que l’on doit la Nio ET7, la voiture électriques aux 1 000 km d’autonomie théorique, avec son immense batterie de 150 kWh.

Lors de la rencontre, William Li a posé une question à Herbert Diess : « qu’est-ce qui vous impressionne le plus avec les startups chinoises qui fabriquent des voitures électriques ? » La réponse ne s’est pas fait attendre, diffusée sur X (ex-Twitter) : elle est dithyrambique.

« Je suis vraiment impressionné »

Herbert Diess a affirmé que les startups chinoises « sont énergiques, très rapides, apprennent très rapidement, certaines d’entre elles font des erreurs, mais elles apprennent rapidement pour rectifier ces erreurs, je pense qu’elles sont très créatives quand il s’agit du design des voitures, et qu’elles tentent tout, donc je suis vraiment impressionné par de nombreuses de ces startups« .

Il faut dire que les constructeurs chinois ont terriblement évolué ces dernières années. Les startups chinoises sont nombreuses, et on peut citer bien évidemment Nio, mais également Li Auto, Xpeng ou encore Leapmotor et Aiways. La plupart de ces entreprises créent des voitures électriques dont les fonctionnalités, les finitions et les matériaux utilisés n’ont rien à envier aux productions européennes ou américaines. Bien au contraire. Elles utilisent des technologies de pointe, qui ne sont pas encore arrivées chez les constructeurs traditionnels.

Une recharge en 11 minutes seulement

L’exemple le plus parlant : Li Auto a démarré il y a quelques mois la commercialisation de sa Mega, une voiture électrique dotée d’une recharge ultra-rapide. 11 minutes suffisent à faire le plein, de 10 à 80 %. Nous avons eu la chance de discuter avec un de ses propriétaires à Paris (qui a fait le voyage depuis la Chine), et l’intérieur de la voiture est tout aussi fascinant. Des écrans partout et des fonctionnalités hallucinantes. On pense par exemple aux minifrigo, qui sont de plus en plus répandus dans les voitures électriques chinoises.

Li Auto Mega

Pendant ce temps là, Volkswagen vit les pires heures de son histoire, avec des vagues de licenciement probables à partir de juin 2025 et deux fermetures d’usine à prévoir. Mais attention, car les startups chinoises ne sont pas forcément en grande forme : elles ne sont pas rentables pour le moment. Mais au moins, elles arrivent à proposer des voitures électriques très intéressantes techniquement parlant.


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