Aujourd’hui, il n’est en théorie pas difficile pour qui veut acheter une voiture électrique de se lancer. Et pour cause, le choix est de plus en plus vaste, et les freins comme l’autonomie sont désormais injustifiés. Cependant, un aspect pose encore problème : le prix. De nombreux conducteurs estiment en effet que cette motorisation reste trop chère.
Des ventes en baisse en France
Certes, il existe des aides à l’achat comme le bonus écologique, mais ce dernier a été raboté en début d’année et certains modèles en sont privés, comme la Dacia Spring ou la Tesla Model 3. Et c’est globalement la même chose à l’échelle européenne, ce qui a entraîné une baisse des ventes de voitures électriques sur tout le continent depuis plusieurs mois. Mais qu’en est-il en France spécifiquement ? Et bien justement, les chiffres du cabinet spécialisé AAA Data pour le mois d’octobre viennent déjà de tomber.
Et ils ne sont pas très réjouissants, bien au contraire. Car selon le communiqué, les immatriculations de voitures électriques ont chuté de 18 % en France le mois dernier, par rapport à la même période en 2023. Si le nombre exact de véhicules vendus n’a pas été détaillé pour le moment, on apprend que la part de marché pour cette motorisation a fortement chuté, passant de 17 à seulement 15 % en un an. Mais quelle est la raison de ce désamour pour cette alternative plus propre à l’essence ? En fait, selon le spécialise des données automobiles, les clients sont encore frileux en raison des règles qui changent trop.
Le communiqué explique en effet que la voiture électrique reste actuellement suspendue « aux discussions sur le budget alloué au verdissement du parc ». Car on sait déjà que le gouvernement a prévu de raboter les diverses aides, avec un bonus écologique qui passera notamment à 3 000 euros seulement. Mais ce n’est pas tout, parce qu’il se murmure aussi que le leasing social, qui sera reconduit en 2025 pourrait voir ses conditions revues. Et surtout, moins de dossiers seraient acceptés, puisque l’État veut réduire les dépenses.
Enfin, et si rien n’a encore été officiellement confirmé, les bruits de couloirs évoquent une suppression pure et simple de la prime à la conversion. Cette dernière permet de bénéficier d’un coup de pouce financier pour l’achat d’une voiture électrique, si l’on met un véhicule thermique à la casse. Avec toutes ces évolutions, on comprend aisément les réticences des automobilistes à acheter une voiture électrique pour le moment. Sans parler également de la hausse des droits de douane pour les voitures chinoises, qui risquent en plus de porter préjudice au marché européen.
Le succès des voitures abordables
Mais quelle est la solution pour rebooster le marché des voitures électriques en France ? Ce dernier est-il condamné à stagner, ou pire, à continuer de dégringoler ? Peut-être pas. En fait, son salut pourrait venir des autos abordables, puisque le prix reste encore l’un des principaux freins pour les clients. Et cela se voit lorsque l’on jette un œil au classement des modèles les plus immatriculés sur le territoire au mois d’octobre. Car celui-ci est dominé par la nouvelle Citroën ë-C3, qui a récemment commencé ses livraisons et qui est affichée à partir de 23 000 euros.
Il n’y a pas d’offres pour le moment, découvrez
La citadine électrique a été vendue à 1 712 exemplaires, ce qui la positionne sur la plus haute marche du podium, juste devant le Renault Scénic E-Tech.
Le SUV, que nous avons pu essayer a totalisé pas moins de 1 675 unités le mois dernier. En 3ᵉ position, nous retrouvons un autre modèle tricolore, puisqu’il s’agit de la Peugeot e-208, qui continue de cartonner avec 1 239 immatriculations. La Tesla Model Y se place au pied du podium, mais totalise tout de même 1 185 ventes. En fait, le SUV a plutôt brillé à l’échelle européenne.
Mais ce qui attire notre attention, c’est aussi et surtout l’arrivée de la nouvelle Renault 5 E-Tech dans le classement, et plus précisément à la 6ᵉ position. La citadine électrique, qui coûtera bientôt moins de 25 000 euros, a été vendue à 782 exemplaires, alors que les livraisons viennent tout juste de démarrer. Et nul doute que ce chiffre devrait rapidement croître, puisque nous avons été particulièrement bluffés par les prestations offertes par cette dernière. Et l’arrivée prochaine des Volkswagen ID.2 et autres Renault Twingo devraient encore aider le marché de l’électrique à repartir.
Ventes de voitures électriques en France en octobre 2024
Modèle | Immatriculations |
---|---|
Citroën ë-C3 | 1 712 |
Renault Scénic E-Tech | 1 675 |
Peugeot e-208 | 1 239 |
Tesla Model Y | 1 185 |
Renault Mégane E-Tech | 958 |
Renault 5 E-tech | 782 |
Mini Cooper SE | 676 |
BMW iX1 | 674 |
Volkwagen ID.4 | 657 |
Skoda Enyaq | 621 |
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