Les rumeurs bruissaient depuis plusieurs semaines : les aides gouvernementales pour l’achat d’une voiture électrique seraient sévèrement réduites en 2025. Nous avions récemment eu la confirmation de la suppression pure et simple de la prime à la conversion, mais nous étions encore en attente de la décision concernant le bonus écologique.
Une attente qui serait sur le point d’être achevée, d’après Les Échos, qui annoncent que les montants auraient été gelés. Si le bonus reste conservé, conformément à la promesse du précédent gouvernement, les baisses sont bien réelles.
De 7 000 à 4 000 euros maximum
Jusqu’au 31 décembre 2024, le bonus écologique est de 4 000 euros pour tous les foyers, extensible à 7 000 euros pour les ménages dont le revenu fiscal de référence est inférieur ou égal à 15 400 euros par part.
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Toujours d’après les informations des Échos, un palier supplémentaire serait créé, tandis que l’intégralité des montants sera revu à la baisse. Dans le détail :
- Les cinq premiers déciles (inférieurs à 15 400 euros par part en 2024) : 4 000 euros
- Du sixième au huitième décile : 3 000 euros
- Au-delà : 2 000 euros
Autre sujet de crispation : les véhicules utilitaires seraient purement et simplement rayés de la liste. Dommage, dans un contexte où les entreprises doivent électrifier leurs parcs.
Notons que le leasing social, confirmé pour 2025, semble encore en discussion. Les montants et les critères d’éligibilité devraient toutefois probablement être, eux aussi, durcis.
Quel effet sur les chiffres de vente ?
Voilà une mauvaise nouvelle pour les clients et les marques, après une année 2024 morose dans le domaine de la voiture électrique – sans compter que le durcissement des normes antipollution européennes, la fameuse norme CAFE, oblige les marques à augmenter leurs ventes 100 % électriques sous peine de fortes amendes.
Cette annonce pourrait toutefois agir comme un électrochoc pour les ménages envisageant l’achat d’une voiture électrique, qui pourraient passer à l’acte avant le 31 décembre. De quoi bénéficier d’un flot de nouvelles immatriculations sur le premier trimestre 2025.
Le reste de l’année risque cependant d’être plus compliqué, même si l’arrivée de véhicules plus abordables, comme la Citroën ë-C3, la Fiat Grande Panda, les nouvelles versions de la R5 électrique ou encore la Hyundai Inster pourrait soutenir la croissance.
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