Voici une nouvelle preuve que les voitures électriques Stellantis ont un problème avec la partie logicielle

 
La Dodge Charger Daytona EV est une voiture électrique du groupe Stellantis vendue à partir de 61 590 dollars. Malheureusement, pour ce prix, l’interface logicielle fait penser à une voiture d’un autre âge. Voici la preuve en vidéo.
Dodge Charger

Le groupe Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, etc.) n’est pas connu pour proposer des interfaces logicielles au goût du jour. Même si ça évolue tout de même, avec par exemple l’interface du Peugeot E-3008 qui était correcte pour le prix. Mais pour certaines marques et le positionnement tarifaire, c’est la douche froide.

On se souvient de l’exemple de la Jeep Wagoneer S avec son système logiciel qui a fait dire à un journaliste américain que la marque était restée bloqué en 2015. Et bien c’est à peu près la même chose pour Dodge avec son Charger Daytona EV qui arrive bientôt en Europe.

74 185 $ et une partie logicielle à revoir

Comme on peut le voir sur X (ex-Twitter), une rapide vidéo de démonstration du système d’infodivertissement de la voiture semble sorti d’un autre âge. Et pourtant, il s’agit d’une voiture électrique flambant neuve, dont la conception a été bouclé en 2024, et dont le prix démarre à 61 590 dollars. Il grimpe à plus de 74 185 dollars selon la finition choisie et les options.

Le design de l’interface logicielle est clairement vieillotte, et la fluidité de la cartographie n’est pas exemplaire. Heureusement, le reste de l’interface semble fluide. Mais même la navigation verticale dans les menus (en scrollant) ne semble pas naturelle, avec un défilement saccadé.

Un vaste chantier en cours chez Stellantis

Bref, on est loin des standards du moment, que ce soit chez Tesla, Rivian ou même Renault qui utilise l’interface Google (Android) Automotive sur ses R5, Mégane ou encore Scénic. Et sur des tarifs aussi élevé qu’un Charger, on peut clairement s’attendre à mieux.

Pour aller plus loin
« Stellantis applique ce qu’a fait Boeing il y a dix ans » : pourquoi la partie logicielle des voitures Peugeot, Citroën et Fiat risque de poser problème

Stellantis semble conscient de la situation, car un vaste chantier a été lancé il y a quelques mois. L’objectif : unifier la partie logicielle des voitures du groupe, en proposant une base commune. Libre ensuite à chaque constructeur de personnaliser l’expérience. On espère que ce système commun sera à la hauteur. Mais selon les derniers sons de cloches, ça ne se passe pas vraiment comme prévu.


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