Donald Trump veut supprimer 8 000 bornes électriques dès la semaine prochaine

 
Adieu les bornes de recharge ? L’administration Trump fait marche arrière sur l’électrification et ça risque de secouer.

Dès la semaine prochaine, les 8 000 bornes de recharge installées dans les bâtiments du gouvernement vont commencer à être mises hors service aux États-Unis.

Mais pourquoi ce revirement ? Tout partie de la General Services Administration (GSA), l’agence qui gère les bâtiments fédéraux. Sous Biden, elle avait mis gros sur l’électrification : des bornes partout, des voitures électriques dans le parc automobile fédéral… Bref, un virage vers le vert. Mais avec Trump, changement de cap. Selon un e-mail interne relayé parThe Verge, ces bornes ne seraient « pas essentielles à la mission ». Traduction : on coupe tout, et vite.

Un coup dur pour les voitures électriques

Concrètement, qu’est-ce que ça veut dire ? Déjà, les contrats avec les réseaux qui font fonctionner ces bornes vont être annulés. Sans réseau, pas de recharge possible. Les voitures électriques du gouvernement – ​​et même les voitures personnelles des employés – devront trouver une autre solution. Certains diront : « Bah, ils n’ont qu’à aller ailleurs ! » Sauf que 8 000 bornes en moins, ça fait un gros trou dans le paysage des infrastructures de recharge.

Et ce n’est pas tout. Donald Trump ne s’arrête pas là : les voitures électriques achetées sous Biden vont aussi disparaître du parc fédéral. Vendues ? Stockées ? Mystère pour l’instant. Ce qui est sûr, c’est que la page web de la GSA sur l’électrification a été rayée de la carte. Un signe clair que l’administration veut tourner le dos à cette technologie.

Vers un virage énergétique plus large ?

Cette décision ne sort pas de nulle part. Elle s’inscrit dans une révision globale des politiques environnementales de Donald Trump. Moins de vert, plus de pragmatisme – ou du moins, c’est ainsi qu’ils le présentent. Mais ça pose des questions : si le gouvernement fédéral lâche les bornes, est-ce que ça va freiner le développement des infrastructures électriques ailleurs dans le pays ? Les États-Unis ont déjà du mal à suivre le rythme de pays comme la Norvège ou la Chine en matière de voitures électriques. Là, ça risque de compliquer encore les choses.

Et puis, il y a le symbole. Fermer ces bornes, c’est envoyer un message : l’électrification, ce n’est pas la priorité.


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