C’est une révolution, le permis de conduire va complètement changer : voici les nouveautés

 
Un nouveau permis sera mis en place d’ici fin 2030 dans toute l’Union européenne. Voici tout ce qui est prévu dedans.

L’Europe est en train de mettre un coup d’accélérateur sur le permis de conduire. Fini les règles qui changent d’un pays à l’autre, place à un document unifié qui va simplifier la vie des conducteurs, des ados aux pros du volant.

Le Parlement européen et le Conseil ont trouvé un accord en 2023, et même si ça va prendre quelques années (on parle de 2030 pour que tout soit en place), les nouveautés sont nombreuses.

France Numérique

D’abord, le permis de conduire va se dématérialiser. En France, c’est déjà le cas, mais là on parle d’une solution globale. Bientôt, il tiendra dans votre poche, ou plutôt dans votre smartphone, grâce à un portefeuille numérique européen. Les pays ont jusqu’à cinq ans et demi pour mettre ça en route.

Pour rappel, le 28 novembre 2024 dernier, la Commission européenne avait dévoilé l’adoption d’un nouveau standard : les EU Digital Identity Wallets (eID). Ce projet vise à offrir des applications d’identification dans les États membres, pour réaliser des paiements, de vérifier son identité ou de signer des documents. En pratique, cela constitue une alternative complète aux applications comme Apple Cartes et Google Wallet, qui centralisent cartes de paiement, titres de transport, pièces d’identité ou billets dans un même espace.

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Côté validité du permis de conduire, on harmonise tout : 15 ans pour les voitures et les motos, avec une petite flexibilité pour les États qui veulent descendre à 10 ans si le permis fait aussi office de carte d’identité. Pour les camions et les bus, c’est plus strict : renouvellement tous les 5 ans, et si vous avez plus de 65 ans, des règles supplémentaires pourraient s’ajouter. L’idée, c’est de garder tout le monde en sécurité, peu importe le type de véhicule.

Une formation qui colle à la vraie vie

La grande nouveauté, c’est aussi dans l’apprentissage que ça se passe. Les futurs conducteurs vont devoir se former sur des aspects bien concrets : comment éviter de scroller TikTok au volant, repérer les angles morts ou encore comprendre les systèmes d’aide à la conduite, qu’on appelle ADAS (Advanced Driver Assistance Systems).

La sécurité des autres usagers de la route, comme les piétons ou les cyclistes, devient une priorité. Les leçons incluront des astuces pour conduire sous la pluie battante, sur des routes glissantes ou même pour ouvrir sa portière sans envoyer un vélo dans le décor – un classique qu’on appelle le « Dutch Reach » dans certains pays.

Pour les nouveaux conducteurs, l’Europe généralise une période probatoire d’au moins deux ans. Actuellement en France, la durée probatoire des jeunes conducteurs (durant laquelle ils doivent afficher sur leur véhicule le disque « A ») est de trois ans, deux si la personne a effectué une conduite accompagnée.

Pendant ce temps, les règles sont plus strictes : si vous faites une bêtise, comme conduire après un verre de trop, les sanctions tombent plus fort. Certains pays, comme l’Italie, faisaient déjà ça, mais maintenant, c’est partout pareil. Et pour enfoncer le clou, on pousse une tolérance zéro sur l’alcool et les drogues au volant. Avant de décrocher le précieux sésame, un petit check-up médical sera aussi obligatoire : vue, cœur, tout y passe. Après, pour les renouvellements, une auto-évaluation pourra suffire dans certains cas.


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