Microcrédit de 5000 € : tout savoir sur cette nouvelle aide à l’achat d’un véhicule propre

 
Le gouvernement a officiellement mis en place une nouvelle aide financière pour l’achat d’un véhicule peu polluant. Nommé microcrédit, ce coup de pouce s’élève jusqu’à 5000 euros maximum et s’adresse aux personnes à faibles revenus.

Prime à la conversion, bonus écologique sur les voitures électriques neuves et d’occasion, surprime dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE) : les aides pour l’achat d’un véhicule branché ne manquent pas en France. Et pour dynamiser toujours plus ce secteur d’avenir, l’État a déployé un tout nouveau coup de pouce nommé « Le microcrédit pour véhicules propres ». On fait le point complet.

Qu’est-ce que le microcrédit pour véhicules propres ?

Le microcrédit pour véhicules propres est une aide financière d’un montant de 5000 euros maximum. Ce montant peut varier selon les revenus de chacun. Garantie à hauteur de 50 % par l’État, cette prime concerne aussi bien l’achat, la location longue durée (LLD) et la location avec option d’achat (LOA) d’un véhicule neuf ou d’occasion peu polluant.

À qui s’adresse le microcrédit pour véhicules propres ?

Aux revenus les plus modestes, précise le gouvernement. En l’occurrence, aux « personnes exclues du système bancaire classique, à faibles revenus ou en situation professionnelle fragile », peut-on lire. L’idée est donc ici de favoriser l’achat d’un véhicule électrique même pour les personnes qui n’en auraient habituellement pas les moyens.

Les prix des voitures branchées constituent encore l’un des principaux freins pour l’acquisition d’un tel mode de transport. Épauler les revenus les plus petits pour renforcer la dynamique de la filière est donc l’une des solutions mises en place par le gouvernement pour rendre encore plus attrayantes les voitures électriques.

Quelles voitures sont concernées par le microcrédit ?

Attention, et comme vous vous en doutez, toutes les voitures ne sont pas éligibles à ce microcrédit. Voici les modèles concernés :

  • Les voitures particulières et camionnettes (électriques ou hybrides) certifiées Crit’Air 0 ;
  • Les voitures particulières et camionnettes (thermiques) certifiées Crit’Air 1 et dont le taux d’émission de CO2 est inférieur ou égal à 132 g/km1 ;
  • Les véhicules à deux ou trois roues et quadricycles à moteur électrique (exemple : Citroën Ami ou Renault Twizy).

À qui demander un microcrédit ?

Le gouvernement s’appuie sur les services d’accompagnement sociaux pour accompagner le potentiel bénéficiaire dans ses démarches. Un tel service « se chargera d’étudier votre projet et de vous aider à monter votre dossier, avant de le présenter à une banque agréée », peut-on lire. « Il vous accompagnera dans toutes les démarches administratives », ajoute le communiqué.

La Croix-Rouge française fait partie des services d’accompagnement pour décrocher un microcrédit

Le document liste d’ailleurs les services concernés : Adie ; Association nationale des directeurs de mission locale ; chambres régionales du surendettement social (Cresus) ; Croix-Rouge française ; Fédération des familles rurales ; Fondation agir contre l’exclusion (Face) ; Restaurants du cœur ; Secours catholique ; Union nationale des associations familiales (Unaf) ; Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas)

Pouvez-vous cumuler le microcrédit avec d’autres aides ?

Bonne nouvelle : oui. Cumuler la prime à la conversion, le bonus écologique maximal de 7000 euros et le microcrédit d’un montant de 5000 euros est tout à fait envisageable. Au total, les primes cumulées peuvent donc atteindre de belles sommes très intéressantes et faire chuter drastiquement le prix d’une voiture électrique. À noter que le microcrédit de 5000 euros peut être étalé sur une durée maximale de 5 ans.

Un exemple pour se faire une meilleure idée

Le gouvernement illustre ses propos avec un exemple très simple. Un automobiliste met au rebut une Renault Clio essence vieille de 2005 et décide d’acheter une Renault Zoé d’occasion à 9000 euros. L’intéressé touche 6000 euros d’aides (prime à la conversion de 5000 euros et bonus écologique de 1000 euros).

Dans ce cas, son revenu lui permet de bénéficier d’un microcrédit de 3000 euros donc pour compléter les autres aides. Il « n’a donc aucune avance financière à faire pour l’acquisition de son nouveau véhicule ». Bien sûr, cet exemple cité idéalise forcément la situation, mais le microcrédit pourra tout de même s’avérer très intéressant financièrement parlant pour les petits revenus.


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