Uber prend de l’avance et va bientôt mettre un terme aux voitures thermiques

 
D’ici 2025, Uber compte bannir les voitures thermiques de son offre de VTC. Il ne restera donc plus que la gamme « Green », avec des voitures électriques, mais aussi hybrides. Le groupe européen Stellantis va aider le géant américain a tenir ses objectifs.

Article actualité le 27 septembre 2022 : Uber et Free2Move (du groupe Stellantis) annoncent un partenariat d’envergure. En effet, d’ici 2025, Uber souhaite que 50 % de sa flotte soit dotée de voitures électriques. La firme américaine va encore plus loin avec 100 % de la flotte électrifiée (offre Green) à cette même échéance, c’est-à-dire hybride ou électrique. Et pour ce faire, Stellantis va assister la firme américaine en proposant des conditions avantageuses aux chauffeurs VTC pour la location d’une voiture électrique du groupe (Peugeot, Citroën, Opel, etc).


Article original du 20 septembre 2022 : Le PDG d’Uber, en la personne de Dara Khosrowshahi, a révélé ses ambitions en matière de voitures électriques : d’ici 2030, toute sa flotte américaine, canadienne et européenne devra dire adieu aux véhicules thermiques.

« Nous avons pour objectif d’être entièrement électriques aux États-Unis, au Canada et en Europe », et ce d’ici 2030, a annoncé Dara Khosrowshahi, PDG de Uber, au média CBS News. Cela a le mérite d’être clair quant aux intentions de la plateforme Uber : les voitures thermiques sont vouées à disparaître de son service.

Déterminé à réduire son empreinte carbone, Uber souhaite faire de l’électrique son prochain grand chantier. Pour ce faire, une enveloppe de 800 millions de dollars va être débloquée pour ses chauffeurs afin de les aider à franchir le cap. L’idée étant de doubler les 25 000 voitures branchées aujourd’hui disponibles sur Uber au cours de l’année 2023.

Pas d’électrique, pas d’autorisation à utiliser Uber

D’après Hibridos y Electricos, plus d’un million de chauffeurs exploitent la plateforme du géant américain. Le média ne précise pas combien d’entre eux utilisent des hybrides rechargeables, qui polluent bien plus que ce que l’on pourrait penser. Dans tous les cas, ce type de motorisation va aussi être mis sur le bas-côté de la route, à terme.

En 2030, quand l’ère du 100 % électrique sonnera pour Uber, l’entreprise optera pour une position ferme envers les chauffeurs ne respectant pas la règle. C’est simple : si un conducteur n’a pas de voiture électrique, il ne sera pas autorisé à utiliser la plateforme. Au moins, le ton est donné.

Aujourd’hui, une option « Uber Green » est d’ores et déjà proposée au moment de réserver un trajet. En la choisissant, Uber vous garantit de voyager avec une voiture électrique ou hybride. Cette fonctionnalité va s’éteindre à 25 nouvelles villes européennes, américaines et canadiennes, afin de promouvoir l’utilisation de l’électrique.

Aujourd’hui, acheter une voiture électrique nécessite encore d’investir une somme conséquente, même si des véhicules comme la MG4 tendent à prouver le contraire. Il peut être compréhensible que les chauffeurs Uber soient timides à l’idée de passer à l’acte.

Nouveau paradigme politique

Il n’empêche, d’ici 2030, les améliorations techniques, le renforcement de l’offre et le durcissement de la concurrence devraient tirer leurs prix vers le bas pour devenir aussi intéressantes qu’une thermique, si ce n’est plus abordable. Les batteries solides, notamment, pourraient jouer un rôle important là-dedans.

Dans tous les cas, les services de transport sont forcés de s’adapter au futur changement de paradigme qu’est le 100 % électrique. Outre leur volonté de réduire leur empreinte carbone, ces entreprises doivent surtout se plier aux nouvelles règles européennes et américaines récemment votées.

L’Union européenne a, par exemple, interdit la vente de voitures thermiques d’ici à 2035, lorsque la Californie a adopté une loi similaire elle aussi pour cette même échéance. Une véritable tendance politique se dégage donc à l’horizon de la prochaine décennie : anticiper les lois est probablement un positionnement pertinent. Pour le bien de la planète, de toute évidence.

Pour aller plus loin
Voitures électriques : pourquoi les batteries de 1 000 km d’autonomie seront moins polluantes


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