Le respect de la neutralité du net est un débat récurrent parmi les acteurs de l’industrie des nouvelles technologies, et en particulier les opérateurs de télécommunication. Pour rappel, ce principe veut qu’un internaute puisse accéder à internet dans sa globalité, sans modifier ou filtrer une partie du trafic en fonction des sites ou des protocoles.
Aux États-Unis, la neutralité du Net n’est déjà plus qu’un souvenir, mais en France, la question demeure, en particulier lorsque certains opérateurs sont accusés par les abonnés de brider tel ou tel service.
Un boulevard pour les géants américains
Maxime Lombardini, directeur général de Iliad (la maison mère de Free), a répondu aux questions des députés concernant le déploiement du réseau de l’opérateur, mais aussi son respect de la neutralité du net.
Il explique ainsi, « on a, sur la net neutralité, une vision qui n’est pas tout à fait la même que certains qui ont peut-être une vision un peu trop extrémiste ». Une réponse un peu floue, qu’il clarifie ensuite : « aller trop loin dans la mise en œuvre de la net neutralité, c’est faire un véritable boulevard aux grandes plateformes américaines, qui en jouent assez bien ».
Ainsi, en respectant la neutralité du net en France, les opérateurs donneraient un avantage aux plateformes étrangères tels que YouTube ou Netflix. Ce sont justement avec ces plateformes que le trublion déroge au principe en ne refusant de payer pour améliorer le peering assurant un débit suffisant pour ces services.
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[…] La neutralité du Net, principe inscrivant que tout utilisateur soit égaux pour l’accès au Net, est souvent décrié par les industriels. Et pour cause : celui-ci empêche que certains forfaits plus rapides que d’autres ou avec accès prioritaires à certains services ne soient créés, entre autres. […]
C'est justement leur projet, les gens vont réagir et internet va changer ptet qu'on utilisera des réseaux parallèle
Sauf le jour où ils te brideront au max l'usage des VPNs... Et que ce sera l'option payante la plus cher du pack...
Ca semble bien plus compliqué que ça ce dossier, en particulier il me semble que c'est pas qu'il veut pas payer, c'est qu'il veux qu'on le paye en sus. Netflix propose le peering gratuit aux opérateurs (<a href="https://openconnect.netflix.com/fr_fr/delivery-options/#sfi">ref</a>)
<blockquote> Ce sont justement avec ces plateformes que le trublion déroge au principe</blockquote>Juste par curiosité, la présence systématique du mot <i>"trublion"</i> dans chaque article mentionnant Free, c'est une obligation réglementaire ou bien? :->
Dailymotion
Ne pas mettre les moyens pour un peering Netflix suffisant c'est qque part limiter le traffic Netflix. Pour faire le parallèle avec un journal d'information : le simple fait de ne pas parler de qqchose *est* une opinion.
Qu'il vire la neutralité on utilisera tous des VPN et l'affaire sera réglé, d'ailleurs je serai pas étonné que les fai proposent eux même un VPN à payer pour retrouver cette neutralité, ah le progrès ^^
Léger votre article, c'est pas vraiment la neutralité du net ce qu'explique lombardini, c'est le peering. Enfreindre la neutralité ce serait analyser le traffic et bloquer Netflix. La c'est pas le cas, Netflix est lent à cause du peering.
Argument vraiment léger : Si la neutralité du net est un boulevard pour les entreprises américaines, elle l'est aussi et tout autant pour une entreprise européenne qui viendrait les concurrencer (y compris une start-up) Après, évidemment, il faut que les entreprises (TOUTE) fassent un bon produit : utile, qui réponde à un besoin ou le crée, pas cher, avec une belle interface, éthique aussi c'est pas mal...
En gros il veut pas payer, on connait la chanson. Il a qu'à créer des services de streaming français si il est pas content (-:
Pas con, le con.. ^^
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