Fusion entre Orange et Bouygues Telecom : l’Arcep n’y verrait plus de problème

 
Le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, juge qu’une consolidation entre les opérateurs est désormais envisageable. Il félicite les investissements massifs des opérateurs réalisés en 2017.

C’est après avoir fait le bilan des investissements réalisés par les opérateurs en 2017 que le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes annonce qu’il n’est plus contre une possible fusion entre opérateurs. C’est dans une interview accordée au journal Le Monde que Sébastien Soriano s’est exprimé sur le sujet.

L’idée d’une fusion n’est pas nouvelle

Cette nouvelle annoncée par le président de l’Arcep est très intéressante quand on connaît l’ancienne position de l’Arcep face aux fusions entre opérateurs. Eh oui, on ne peut oublier l’échec de la reprise de Bouygues Telecom par Orange en avril 2016. L’Arcep avait fait plus que tracer des lignes rouges et avait rappelé aux opérateurs leur mission principale : investir pour couvrir le maximum de la population française. C’est désormais chose faite et Sébastien Soriano affirme alors que « les circonstances ont évolué et la porte de l’Arcep se rouvre ou du moins s’entrouvre ».

Notons qu’après que des bruits de couloir sur un potentiel rachat de SFR par Bouygues s’étaient fait entendre, ce dernier n’avait pas démenti l’information, sans la confirmer non plus. Les déclarations du patron de l’Arcep pourraient ainsi également concerner cette éventuelle fusion.

Un bilan très positif

Ce n’est pas moins de 9,6 milliards d’euros qu’ont investis Orange, SFR et Bouygues Telecom, soit 660 millions d’euros de plus que l’année dernière. Cet effort a été remarqué par Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, qui juge que sur la couverture en Internet fixe et mobile, la France dispose « maintenant une industrie au rendez-vous ».

Les investissements des opérateurs n’ont cessé d’augmenter en 3 ans.

« Il y a deux ans, j’invitais les opérateurs à  » casser leur tirelire  » pour répondre aux enjeux de couverture du territoire et au retard de connectivité pris par la France. Avec 9,6 milliards d’euros d’investissements, une réponse du secteur se présente pour résorber le retard, et se mettre au niveau des besoins du pays en infrastructures « 

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