Free Mobile : la Belgique veut aussi son quatrième opérateur de téléphonie mobile

 
La Belgique entend ouvrir son marché mobile à un quatrième opérateur de téléphonie. Free Mobile pourrait être l’un des candidats en lice.

Vous vous souvenez du marché mobile en France avant l’arrivée de Free Mobile en 2012 ? Trois opérateurs, Orange, SFR et Bouygues Telecom, et une flopée d’opérateurs virtuels (Virgin, Prixtel, NRJ Mobile, etc.) qui se partageaient un marché où l’abonnement avec engagement était roi, et le volume de data au plus bas. On se souvient du lancement de Sosh, quelque mois avant l’arrivée de Free Mobile, qui pensait couper l’herbe sous le pied du trublion en lançant une offre sans engagement intégrant appels illimités, SMS illimités et 1 Go de 3G+ rechargeable pour 39,90 euros par mois.

L’Histoire sur le point de se répéter en Belgique ?

Cette situation est encore aujourd’hui le quotidien des Belges qui ont aussi un marché mobile que se partage trois opérateurs : Orange, Proximus et Telenet. Pour changer cela, Alexander De Croo (le ministre fédéral de la coopération, au développement, de l’agenda numérique, des télécommunications et de la poste) a annoncé son idée d’ouvrir le marché à un quatrième opérateur : « En faisant de la place à un quatrième et nouveau réseau, nous favorisons les investissements, la concurrence tarifaire et des prix plus compétitifs pour le consommateur ».

Le communiqué ne cache d’ailleurs pas sa source d’inspiration :  « En France notamment, et dans un certain nombre de pays scandinaves, la présence d’un quatrième opérateur réseau mobile a conduit à une baisse des prix du data mobile ».

Pour ouvrir le marché, le gouvernement belge va profiter de la nouvelle mise en enchère prévue en 2019 des fréquences mobiles existantes, mais aussi des futures enchères sur la 5G qui auront lieu à partir de 2020.

Free Mobile pourrait être candidat

Aux côtés d’acteurs tels que Telia, Telenor, Tele2 ou Three, le journal L’Echo imagine que Free pourrait être candidat et ainsi intégrer le marché belge. Pour le groupe Iliad, qui possède Free et Free Mobile, ce serait la suite logique après le lancement en Italie plus tôt dans l’année. On pense également au lancement de Salt en Suisse, détenu par Xavier Niel qui montre que le milliardaire français a des vues sur toute l’Europe.

En octobre dernier, ce dernier avait dévoilé que le rachat de l’opérateur belge Base avait été envisagé il y a quelques années, mais c’est finalement Telenet qui avait remporté l’affaire. Suite à cela, Xavier Niel avait abandonné l’idée, mais elle pourrait renaître après le revirement du gouvernement belge.

Pour aller plus loin
Malgré les pertes, le forfait Free Mobile 4G se porte bien rassure Iliad


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