En 2024, alors que la 5G continue son déploiement en France, le paysage des télécommunications connaît quelques surprises.
Le dernier baromètre nPerf relayé par Numerama, référence en matière de mesure de performance des réseaux, bouleverse certaines idées reçues. Exit les discours marketing, place aux chiffres bruts.
Premier constat qui frappe : SFR prend la tête du classement, détrônant Orange qui dominait jusqu’alors. Une surprise ? Pas totalement, quand on regarde les investissements massifs réalisés par l’opérateur au carré rouge ces dernières années. Avec un débit descendant moyen de 123,79 Mb/s, SFR fait plus que rivaliser avec son concurrent historique.
Mais la vraie histoire de ce baromètre, c’est peut-être celle de Free Mobile. L’opérateur qui avait révolutionné le marché il y a quelques années se retrouve aujourd’hui à la traîne dans pratiquement toutes les catégories. Avec un débit descendant moyen de 102,56 Mb/s, il est loin derrière ses concurrents.
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La 5G, nouveau champ de bataille
La situation devient encore plus intéressante quand on se penche sur la 5G. Ici, le fossé se creuse davantage : Orange domine avec des débits descendants de 283,25 Mb/s, suivi de près par SFR à 248,11 Mb/s. Free Mobile, avec ses 181,74 Mb/s, paye le prix de sa stratégie consistant à recycler des antennes 700 MHz plutôt que d’installer des équipements nouvelle génération en 3,5 GHz.
Le grand 200 à 250 Go
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200 Go – 250 Go en France
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La latence, cette mesure cruciale pour les gamers et les applications en temps réel, raconte elle aussi son histoire. Avec 39,75 ms en moyenne, Free Mobile fait figure de tortue là où Bouygues Télécom sprint en 29,87 ms. Un écart qui peut sembler minime sur le papier, mais qui fait toute la différence dans l’usage quotidien.
Le streaming vidéo, devenu un usage majeur, révèle également des disparités. Quand les opérateurs historiques affichent une performance optimale 84 % du temps, Free plafonne à 80 %. Une différence qui peut sembler anecdotique, mais qui se traduit par ces petits moments d’agacement quand la vidéo se met soudainement à charger.
Il faut toutefois relativiser ces chiffres. Comme le précise nPerf, leur méthodologie s’appuie sur les tests réalisés par les utilisateurs eux-mêmes, principalement dans les zones urbaines. Ces résultats ne reflètent donc pas nécessairement la réalité des zones rurales ou des petites villes.
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