Si la marque Nothing ne vous dit rien, c’est sans doute parce qu’il ne s’agit encore que d’une start-up et que les ear (1) sont son tout premier produit commercialisé. Pourtant, il s’agit tout simplement de la nouvelle aventure de Carl Pei, l’un des deux cofondateurs de OnePlus en 2013. Après avoir quitté le constructeur chinois de smartphones, l’entrepreneur sino-suédois a lancé, fin 2020, une nouvelle entreprise. Les écouteurs Nothing ear (1) sont les premiers-nés de cette nouvelle aventure, mais la firme ne compte pas s’arrêter aux seuls produits audio.
Pour aller plus loin
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La prise en main en vidéo
Fiche technique
Modèle | Nothing Ear (1) |
---|---|
Format | Ecouteurs sans fil |
Batterie amovible | Non |
Microphone | Oui |
Réduction de bruit active | Oui |
Autonomie annoncée | 34 heures |
Poids | 9,4 g |
Prix | 10 254 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec des écouteurs qui nous ont été fournis par Nothing.
Design
Pour ses écouteurs ear (1), Nothing a mis l’emphase sur le design. Il faut dire que dans un marché aussi saturé que celui des écouteurs sans fil, il n’est pas aisé pour les différents modèles de se distinguer les uns des autres. Certes, on va retrouver des modèles intra-auriculaires ou d’autres ouverts, des écouteurs avec ou sans tige, mais l’inspiration s’arrête souvent là.
Les Nothing ear (1) jouent quant à eux la carte de la transparence… littéralement. Le constructeur a en effet décidé d’utiliser un plastique transparent à la fois sur ses écouteurs et sur son boîtier de charge. Un choix qui a le mérite d’être original sur un marché où la plupart des constructeurs proposent des écouteurs blancs, noirs ou brillants pour les plus radicaux. Attention, toute la surface des écouteurs — ou du boîtier — n’est pas transparente. Sur les écouteurs en eux-mêmes, ce n’est le cas que de la tige. Sur le boîtier, si le couvercle est complètement transparent, la batterie est quant à elle cachée par un bloc blanc.
Reste que l’effet de transparence est réussi, surtout avec le risque de rendre les écouteurs laids en rendant apparents des éléments souvent placés au forceps avec de la colle ou des autocollants dans les écouteurs. Nothing a soigné les choses, sans pour autant intégrer de faux éléments comme c’était le cas de Xiaomi sur son Mi 8 Explorer en 2018.
Concernant les écouteurs en eux-mêmes, on a ici droit à des ear (1) avec un format intra-auriculaire et une tige plutôt courte, à la manière des AirPods Pro. Malgré le format quasi rectangulaire des tiges, les écouteurs sont plutôt agréables à porter au quotidien et on pourra les utiliser pendant 3 à 4 heures consécutives sans se sentir gêné. Reste que le format intra-auriculaire vient nécessairement insérer des embouts en silicone dans le conduit auditif. C’est utile pour l’isolation passive et la qualité sonore, mais cela pourra en gêner certains. Trois paires d’embouts (S, L et M) sont par ailleurs proposées avec les écouteurs.
Les écouteurs ne sont pas dotés de boutons tactiles, mais les tiges vont faire office de capteurs sensitifs pour les contrôles tactiles comme on le verra plus tard.
Un dernier point sur les oreillettes en elles-mêmes concerne leur identification. Pour distinguer l’écouteur gauche de l’écouteur droit, Nothing s’est refusé à placer les lettres L (left) et R (right) habituelles, préférant un code couleur rouge pour le droit et blanc pour le gauche.
Si ce code couleur pourra parler aux amateurs de hi-fi, il est cependant moins intuitif pour le grand public et on se perd facilement dans les premiers jours d’utilisation pour savoir quel écouteur correspond à quelle oreille. Heureusement, le boîtier reprend les mêmes codes couleurs pour ranger facilement l’écouteur dans l’emplacement qui lui est dédié.
Étanchéité et utilisation sportive
Les Nothing ear (1) sont par ailleurs certifiés IPX4. Résistants à la pluie et à la transpiration, ils peuvent donc être utilisés pendant des sessions de sport. Surtout que, grâce aux tiges, les écouteurs sont bien maintenus dans les oreilles et restent fixes à chaque foulée. Même en mâchant — un exercice difficile pour bien des écouteurs — les ear (1) restent bien en place.
Le boîtier des Nothing ear (1)
Concernant le boîtier de recharge, les ear (1) sont fournis avec un boîtier carré de 58,6 x 58,6 x 23,7 mm. S’il est un peu trop large pour un jean slim, il pourra cependant rentrer facilement dans un sac à main ou dans la poche avant d’un pantalon classique. On l’a dit, la transparence est de mise sur les Nothing ear (1), y compris sur l’étui de recharge qui laisse apparaître non seulement l’aimant permettant de garder le couvercle fermé, mais également la charnière.
Pour ouvrir le boîtier en revanche, mieux vaudra utiliser les deux mains en raison de l’absence d’encoche et de la force de l’aimant. En revanche, comme pour compenser, Nothing a ajouté un petit creux sur le couvercle. Il s’agit là d’un emplacement non seulement pour maintenir les écouteurs en place, mais également pour rendre le boîtier ludique et l’utiliser comme un hand spinner.
À l’extérieur du boîtier, on va retrouver une prise USB-C, sur le côté droit, adossée au bouton d’appairage. C’est à l’intérieur — un intérieur que l’on voit depuis l’extérieur, transparence oblige — que Nothing a intégré une LED de statut. Celle-ci va s’allumer de différentes couleurs en fonction de l’état de la charge, de la recharge ou de l’appairage.
Usage et application
Pour l’appairage Bluetooth avec un smartphone Android, rien de plus simple. Les ear (1) de Nothing sont en effet compatibles avec le protocole Google Fast Pair. Dès lors, la première fois que vous ouvrez le boîtier à proximité d’un téléphone Android, un message s’affichera à l’écran pour vous demander si vous souhaitez connecter les écouteurs à votre smartphone.
Par la suite, si le message ne s’affiche pas, que vous les connectez à un autre téléphone ou que vous voulez les utiliser avec un ordinateur portable ou un iPhone, vous pouvez également appuyer quelques secondes sur le bouton d’appairage présent sur la tranche droite du boîtier. La LED va alors clignoter en blanc pour vous indiquer que les ear (1) sont désormais identifiables par le menu Bluetooth de vos appareils.
Les contrôles tactiles
Une fois les Nothing ear (1) connectés à un smartphone, un ordinateur, une tablette ou tout autre source Bluetooth, vous n’avez plus qu’à les mettre à vos oreilles pour les contrôler. Comme on l’a vu plus tôt, Nothing a intégré des surfaces tactiles sur chacun des écouteurs afin de gérer la lecture.
Par défaut, ce sont trois gestes qui sont pris en charge. Le double appui, à gauche comme à droite, va permettre de mettre la musique en pause. Le triple appui des deux côtés va quant à lui permettre de passer au morceau suivant. Enfin, l’appui maintenu sur l’écouteur droit ou gauche va permettre de basculer entre les différents modes de réduction du bruit. Enfin, le glissement du doigt le long de la tige va permettre de modifier le volume sonore.
Attention cependant, ce n’est pas le volume de l’appareil source — par exemple de votre smartphone Android — qui va augmenter ou diminuer, mais celui des écouteurs. Il s’agit donc d’un volume distinct de celui de votre téléphone et vous ne verrez pas ce changement de volume visuellement sur l’écran de votre téléphone. Par ailleurs, les écouteurs n’indiquent pas, par un signal sonore, lorsqu’on arrive au volume minimal ou maximal. Dommage.
Ces contrôles tactiles peuvent cependant être en partie personnalisés au sein de l’application « ear (1) » de Nothing sur laquelle on reviendra un peu plus tard. Le menu Touch va ainsi permettre de modifier les contrôles par oreille, à gauche ou à droite. Néanmoins, on aurait aimé que les interactions proposées soient plus nombreuses.
Ici, on ne peut modifier que le triple appui — à gauche ou à droite — pour qu’il permette de passer au titre suivant ou de revenir en arrière, ainsi que l’appui maintenu. Cependant, pour l’appui long, vous n’avez que le choix entre la bascule de la réduction de bruit et… rien du tout.
Bref, on a vu des applications permettant bien plus de contrôles sur les appuis simples, doubles, triples ou longs. Néanmoins, on apprécie les contrôles très complets que proposent déjà, par défaut, les écouteurs de Nothing. Après une rapide manipulation, on peut facilement paramétrer les ear (1) pour qu’ils gèrent à la fois la lecture (double appui), la piste suivante (triple appui à droite), le retour en arrière (triple appui à gauche), la gestion de la réduction de bruit (appui long) et le volume sonore (glissement du doigt). Seul l’assistant vocal manque à l’appel, mais c’est bien plus — et bien plus utile — que nombre d’écouteurs sans fil concurrents.
L’application ear (1)
On l’a vu, les écouteurs de Nothing peuvent être contrôlés plus finement à l’aide de l’application dédiée développée par le constructeur : ear (1).
Cette application va vous permettre de personnaliser davantage l’expérience de vos écouteurs. Comme on l’a déjà indiqué juste au-dessus, c’est là que vous pourrez régler les contrôles tactiles des ear (1), grâce au menu « Touch ». Un menu « Hear » va quant à lui permettre de gérer le son, qu’il s’agisse de la réduction de bruit ou de l’égaliseur.
Dans les paramètres de l’application, vous pourrez également gérer la détection des écouteurs dans l’oreille, pour qu’ils se mettent en pause automatiquement lorsque vous les retirez par exemple. C’est là aussi que vous pouvez actionner l’option « find my earbuds » qui va faire sonner les écouteurs pour que vous les retrouviez facilement si l’un d’entre eux s’est glissé dans un coussin de canapé par exemple. Bref, on a essentiellement ici des options classiques pour des écouteurs sans fil.
Néanmoins, Nothing va un peu plus loin dans la personnalisation en permettant aux utilisateurs de modifier les couleurs de la LED du boîtier. Ainsi, si vous souhaitez allumer la lumière en rouge lorsque le boîtier ou les écouteurs sont complètement chargés — plutôt que du vert — libre à vous. Ça ne change rien, mais ça ne coûte rien non plus et c’est une option qui pourra trouver son utilité auprès de certains.
Finalement, s’il y a un reproche à faire à l’application ear (1) de Nothing, c’est qu’elle n’est proposée, au moment de ce test, qu’en anglais. Certes, les écouteurs ne sont pas encore disponibles auprès du grand public, mais on aurait aimé s’assurer qu’une version francophone de l’application était déjà prête. À la place, on ne peut qu’espérer qu’une mise à jour en français arrive prochainement, sans certitude.
La connexion Bluetooth
Pour connecter les écouteurs sans fil à un smartphone, un ordinateur ou une tablette, Nothing utilise ici le Bluetooth 5.2. Durant mon test, je n’ai pas subi de problème majeur de connexion. Que ce soit avec le smartphone fixé au bras dans un brassard en courant ou rangé dans la poche avant de mon pantalon, avec ma main par-dessus, en marchant, les écouteurs n’ont pas subi de perte de connexion.
On peut cependant regretter que les Nothing ear (1) ne soient pas compatibles Bluetooth multipoint. Impossible donc de les connecter à deux appareils en même temps, par exemple pour prendre un appel sur son téléphone lorsqu’on écoute de la musique sur son PC. Il vous faudra nécessairement vous déconnecter du premier appareil afin de vous connecter au second.
Concernant la gestion du Bluetooth, les ear (1) peuvent être utilisés indépendamment l’un de l’autre. Par exemple, si vous ranger l’écouteur droit dans son boîtier tout en écoutant la musique sur l’écouteur gauche, il continuera à fonctionner, et réciproquement. Mieux encore, l’écouteur restant à votre oreille va alors récupérer les deux canaux sonores, transformant le signal stéréo en un signal mono pour profiter pleinement de l’ensemble de la piste musicale.
En revanche, on peut déplorer une latence pour le moins importante. Il faut en effet entre 0,5 et 1 seconde pour que la transmission audio se fasse d’un smartphone Android aux écouteurs de Nothing. Un laps de temps particulièrement important, notamment pour les jeux mobiles. Les applications de vidéo comme Netlfix ou YouTube mettent en effet la vidéo en cache pour l’adapter au délai audio. Malheureusement, c’est impossible pour les jeux et vous aurez souvent l’impression qu’un ennemi approche dans un jeu de tir alors que les bruits de pas que vous entendez sont les vôtres.
Réduction de bruit
Les Nothing ear (1) sont des écouteurs sans fil, certes, avec un format intra-auriculaire, d’accord, mais également dotés d’une fonction de réduction de bruit active. Ici, c’est un système de réduction de bruit hybride qu’a intégré le constructeur. Grâce à trois microphones par écouteur, dont un positionné du côté du haut-parleur pour corriger à la volée le traitement audio, les ear (1) sont capables, selon Nothing, de réduire les bruits extérieurs jusqu’à 40 dB.
Comme on l’a vu, l’application ear (1) permet de gérer la réduction de bruit, mais il est également possible de basculer d’un mode à l’autre simplement avec un appui long à gauche ou à droite. Seulement, l’application va permettre de gérer un peu plus finement cette fonction, puisqu’elle donne le choix entre deux niveaux de réduction de bruit : light ou maximum. Les deux autres modes proposés sont quant à eux plus classiques, puisqu’il s’agit du mode passif, « off », et du mode ambiant, « transparency ».
Activée à son maximum, la réduction de bruit des Nothing ear (1) fait un très bon boulot pour atténuer les bruits ambiants. Même sans musiques, les voix autour de vous — pourtant particulièrement difficiles à filtrer — sont étouffées et il vous faudra vous concentrer pour comprendre ce que peuvent dire vos interlocuteurs. Les sons plus constants comme le bruit d’un ventilateur, d’un robinet d’eau ou de la circulation sont quant à eux bien réduits également.
Néanmoins, on aurait pu s’attendre à une diminution encore plus accentuée de ces éléments compte tenu de la réduction de bruit des voix. On n’est pas au niveau d’écouteurs référents dans ce domaine, comme les WF-1000XM4 de Sony ou les QuietComfort Earbuds de Bose, mais les écouteurs de Nothing parviennent tout de même à surpasser certaines références de ce segment de prix comme les Huawei FreeBuds 4i ou les Beats Studio Buds.
Le mode « light » vient quant à lui légèrement atténuer la réduction de bruit, en particulier dans les médiums. Pratique si vous souhaitez continuer à entendre ce que vos collègues peuvent vous dire si vous travaillez en open space.
Le mode transparence
Comme pour la plupart des écouteurs dotés d’une fonction de réduction de bruit active, les microphones peuvent également être mis à contribution pour capter les sons autour de vous et les restituer grâce au mode transparent. En théorie, ce mode va permettre de réduire l’isolation passive due aux embouts en silicone des écouteurs.
En pratique, sur les ear (1), le mode transparent permet d’entendre encore bien davantage les bruits autour de vous. Le traitement est soigné, mais on pourra difficilement le qualifier de naturel tant il a tendance à accentuer certains sons comme les frottements. C’est un peu comme si votre audition était décuplée.
Audio
La restitution audio des Nothing ear (1) est assurée par des transducteurs dynamiques de 11,6 mm de diamètre. Par ailleurs, le constructeur s’est arrogé l’expertise du studio suédois Teenage Engineering, spécialisé dans les produits audio électroniques.
Concernant les codecs audio Bluetooth, Nothing s’est contenté du strict minimum. Nulle compatibilité avec l’aptX, l’aptX HD ou le LDAC, les ear (1) ne fonctionnent qu’avec les deux codecs les plus basiques du marché, le AAC et le SBC.
Pour tester les écouteurs, je les ai connectés à un Oppo Find X2 Pro avec le codec AAC. J’ai écouté plusieurs titres hébergés sur Spotify en qualité « très élevée », c’est-à-dire en ogg vorbis à 320 kbps.
Pour un premier produit audio, difficile de savoir à quoi s’attendre de la part de Nothing. Il faut dire que son fondateur, Carl Pei, est un amateur d’audio, mais que la marque n’a jusqu’à présent aucun passif. C’est d’autant plus surprenant que la signature sonore des ear (1) est plutôt étonnante.
Alors que nombre de constructeurs souhaitent avant tout en mettre plein la vue avec des écouteurs misant largement sur les basses et les bas médiums, Nothing joue ici une approche plus conservatrice. Les ear (1) ne sont en effet pas des écouteurs tape-à-l’oreille et proposent en fait une expérience assez subtile et bien équilibrée.
Les basses, les médiums et les aigus sont restitués sur un même niveau sonore, sans qu’une plage de fréquence ne prenne le dessus sur l’autre. On n’a pas affaire ici à des écouteurs basseux ni fatigants avec des aigus trop poussés. Le son des ear (1) est finalement très équilibré.
Cela ne signifie pas pour autant que le son produit est moyen, loin de là. Même si Nothing n’a pas souhaité mettre l’accent sur telle ou telle plage sonore, on a affaire ici à des graves bien ronds, dynamiques et qui ne bavent pas. Les médiums sont très soignés, notamment sur les hauts médiums et les bas médiums ne sont pas oubliés avec une bonne restitution des voix.
La principale difficulté des écouteurs réside en fait sur des titres particulièrement riches en instruments. Les Nothing ear (1) vont alors avoir plus de mal à faire le distinguo entre les différentes voix et produire un son légèrement plus brouillon. Sur les aigus, on pourra également regretter une légère sibilance, c’est-à-dire un prolongement des sons en « s » plus que de raison, ainsi qu’une légère tendance à la saturation à fort volume.
La spatialisation stéréo des écouteurs est par ailleurs exemplaire. Ils parviennent extrêmement bien à traiter les deux canaux afin de produire une impression d’être au milieu du studio d’enregistrement. Une impression forcément renforcée lors de l’écoute de titres encodés en audio spatial.
La dynamique des écouteurs elle aussi est efficace. Sans être excellente, elle permet tout de même de bien faire la différence entre des sons joués à faible et à fort volume. On n’est pas au niveau de ce que Samsung peut proposer sur ses Galaxy Buds Pro, mais compte tenu du prix des ear (1), difficile de leur en vouloir.
Dans l’ensemble, pour un premier essai, c’est tout de même une réussite pour Nothing. La qualité audio de ses écouteurs ear (1) est à la hauteur, surtout compte tenu de leur segment tarifaire. On a des écouteurs avec une signature très équilibrée qui soigne les basses et les médiums et propose une spatialisation très convaincante. Seuls les aigus et la dynamique gagneraient à être améliorés pour les prochains modèles.
Notons par ailleurs que l’application ear (1) permet de modifier la signature des écouteurs si vous le souhaitez. Un « égaliseur » permet en effet de choisir entre le mode équilibré (balanced), plus d’aigus (more treble), plus de basses (more bass) ou voix (voice). Malheureusement, il s’agit des seuls réglages proposés, Nothing ne proposant pas de véritable égaliseur à bandes. On se contentera donc d’augmenter les aigus, les basses ou les voix selon le titre écouté.
Micro
Pour les appels vocaux, les ear (1) de Nothing proposent une réduction environnementale du bruit. Concrètement, la personne au bout du film profitera elle aussi, du moins en théorie, d’une réduction des bruits ambiants grâce aux différents microphones. Dans les faits, si cette réduction de bruit fonctionne bien en intérieur pour les bruits constants — comme un robinet d’eau qui coule par exemple — avec un petit temps d’adaptation, c’est bien moins le cas en extérieur où la variété des nuisances sonores et du vent viennent affecter la captation de la voix.
https://www.youtube.com/watch?v=ll2b_ID5hyY]
Même dans le calme, les écouteurs ont tendance à capter une voix étouffée avec une tendance a surinterpréter les aigus. Mais en extérieur ou avec du bruit, le traitement audio devient tel que votre interlocuteur pourra avoir du mal à comprendre ce que vous pouvez dire à cause du traitement numérique qui intervient en même temps.
Autonomie
Les écouteurs ear (1) sont chacun dotés d’une batterie de 31 mAh. Le boîtier profite quant à lui d’un accumulateur de 570 mAh.
Selon Nothing, cela permettrait aux écouteurs de profiter d’une autonomie de 4 heures avec réduction active du bruit et de 5,7 heures en mode passif. Une autonomie qui peut être étendue à 24 ou 34 heures selon le mode à l’aide du boîtier de recharge.
De mon côté, j’ai cependant pu mesurer une autonomie nettement supérieure. En activant la réduction de bruit avec le niveau maximum et avec un volume à 90 %, j’ai en effet pu utiliser les Nothing ear (1) pendant 5 heures et 5 minutes avant que les deux écouteurs ne tombent en rade de batterie. Sur le papier, c’est bien mieux que les indications de Nothing. Dans les faits néanmoins, nombre d’écouteurs concurrents proposent désormais une autonomie meilleure encore, certains modèles atteignant les 6 à 8 heures d’autonomie avec réduction de bruit active.
Pour la recharge des écouteurs dans le boîtier, Nothing indique que 10 minutes permettent de récupérer 1,2 heure d’écoute sans réduction de bruit active et 50 minutes avec. De mon côté, j’ai placé les écouteurs complètement vidés de leur batterie dans le boîtier. Au bout de 30 minutes, ils avaient récupéré 80 % de leur batterie. Néanmoins, il faudra un total de 1h25 pour que les deux écouteurs soient complètement rechargés. Un délai plutôt long compte tenu de la concurrence. Les Beats Studio Buds, par exemple, sont rechargés après 42 minutes dans leur boîtier.
Pour la recharge, Nothing fournit un câble USB-A vers USB-C. Plutôt court (33 cm), il n’est par ailleurs par fourni avec un bloc secteur. Il vous faudra donc utiliser celui de votre smartphone ou un port USB-A libre sur votre PC pour recharger les Nothing ear (1). Un bon point est à souligner cependant, surtout sur ce segment de prix. Les écouteurs de Nothing sont en effet compatibles avec la charge sans fil Qi. On peut donc poser le boîtier sur une base de charge par induction pour recharger sa batterie, une fonction encore rare pour des écouteurs à moins de 100 euros.
Prix et date de sortie
Les écouteurs Nothing ear (1) seront disponibles à compter du 31 juillet. Proposés uniquement en blanc — et transparent — ils seront mis en vente au prix de 99 euros.
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"Si ce code couleur pourra parler aux amateurs de hi-fi, il est cependant moins intuitif pour le grand public et on se perd facilement dans les premiers jours d’utilisation" Rien à voir avec la Hifi !!! Que ce code de couleur ne "parle" pas aux moins de 25 ans je le conçois parfaitement mais pour les autres ... Il n'y a pas si longtemps que cela, tout appareil devait être branché en RCA avec ces couleurs .... Vous semblez regretter que tous les codecs ne soient pas sur ce produit. En parallèle vous indiquez que la qualité sonore est très bien. A quoi cela servirait-il d'avoir des CODEC HD alors que c'est très satisfaisant en l'état ??? De même vous mentionnez la bonne séparation des canaux ... heureusement dans la mesure où le signal est numérique et que chaque écouteur ne fait que retranscrire ce qu'on lui envoie ... Du coup, c'est plutôt une "qualité" de la source non ?
Les nothing ear 1 se connectent rapidement et automatiquement sur IPhone ?
[…] New player on the market, Nothing, carried in particular by the former co-founder of OnePlus Carl Pei, wants to shake things up. And for this, the company relies on its very first product: noise-canceling wireless headphones called Nothing ear (1). We tested them and it’s pretty promising. […]
[…] Un nuevo jugador en el mercado, ninguno, llevado especialmente por el ex cofundador de OnePlus, Carl Pei, quiere cambiar las cosas. Y para eso, la compañía confía en su primer producto: un auricular inalámbrico con aislamiento de ruido llamado Nothing ear (1). Los probamos y es muy prometedor.. […]
J'ai des Oppo enco free 2 je les trouve bien sympa, ils méritent un test. Là réduction de bruit est meilleure que celle que j'ai connu avant.
Le prix est pourtant la seule chose qui soit factuelle et sans équivoque . Difficile pour moi de me dire que j irais choisir des écouteurs a la lecture d un simple test. Le vrai test , ce sont mes oreilles
Le prix devrait être un détail dans un test, en lisant plusieurs tests j'ai envie de me faire une idée sur leur qualité audio pour plus ou moins les classer, et ensuite si j'hésite sur plusieurs modèles le prix pourra potentiellement m'aider à choisir. Il peut y avoir des produits avec de bons et mauvais rapport qualité/prix, du coup se baser uniquement sur le prix ça fausse les comparaisons d'entrée de jeu.
La comparaison se fait au moment de l'achat. La génération ne compte pas. ilf aut démontrer que le fait qu'ils soient sortis plus tard leur fait bénéficier d'évolutions non présentes dans les sony.
C'est clair
Je comprends le point de vue, mais je trouve que comparer des écouteurs milieu de gamme 2021 à des haut de gamme de génération précédente (même s'ils sont au même prix) est un peu malhonnête. Certes, les wf-1000xm3 sont objectivement meilleurs que les nothing, mais c'est un peu normal puisqu'ils coûtent 2.5 fois plus cher au prix de base. Pour leur prix NEUF, les nothing semblent se démarquer de la concurrence, donc pour qui veut des écouteurs de dernière génération à ce prix, il devrait être satisfait.
D'où le problème de noter selon le prix également. il faut noter selon la qualité du produit. Le prix étant juste une information.
"En conclusion : rien de spécial, mais ils sont pas mal" --> 9/10 🤔?
Aujourd'hui les sony xm3 se retrouvent à 117€ sur Amazon. Donc à part la transparence, est ce que ces écouteurs sont comparables niveau sonore? Quand vous dites "Surtout vu leur tarif". Je ne suis pas d'accord, leur tarif est comparable aux Sony. Le tarif à 100e n'est pas une excuse. Les buds + de samsung et jabra sont partout à 60€. A mon avis, il faut comparer à des concurrents. Avec votre "excellent mais pas au niveau de ce que propose samsung sur les buds pro", je n'arrive pas vraiment à situer ces écouteurs après lecture de l'article. S'ils sont moyens, après une promo à 50€ ça sera de très bons écouteurs grâce à l'ergonomie que vous décrivez. S'ils sont au niveau de Sony dans le son, la réduction de bruit, alors ils devraient rester sur leur prix de lancement à 99€.
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