Les formats plus modestes ont encore la cote dans l’univers des smartphones. C’est pourquoi en compagnie de son grand frère le Xiaomi 12 Pro, le constructeur chinois place également le Xiaomi 12. Un appareil plus menu, plus discret, mais qui promet d’offrir la majorité des grandes améliorations développées pour le fer de lance. Et ce pour 300 euros de moins à 899 euros.
Avant le test, la fiche technique
Modèle | Xiaomi 12 |
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Dimensions | 69,9 mm x 152,7 mm x 8,2 mm |
Interface constructeur | MIUI |
Taille de l’écran | 6,28 pouces |
Définition | 2400 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 419 ppp |
Technologie | AMOLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 8 Gen 1 |
Puce graphique | Adreno 730 |
Stockage interne | 128 Go, 256 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 13 Mp Capteur 3 : 5 Mp |
Capteur photo frontal | 32 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 8K @24 fps |
Wi-fi | Wi-Fi 6 (ax) |
Bluetooth | 5.2 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Sous l’écran |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4500 mAh |
Poids | 180 g |
Couleurs | Noir, Bleu, Vert, Rose |
Prix | 255 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un modèle prêté par Xiaomi.
Design : simple et efficace
Des mois passés avec le Galaxy Z Fold 3 en main ne m’ont pas préparé à soulever ce petit Xiaomi 12, qui avec un poids de seulement 180 grammes m’apparaît terriblement léger. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il est fragile, loin de là : sa face avant est protégée par un verre Corning Gorilla Glass Victus incurvé sur les côtés. Il en va de même pour son dos, fait d’un matériau métallique texturé qui l’empêche de garder la moindre trace de doigt. Cependant, cela ne le rend pas moins glissant que la plupart des smartphones disponibles aujourd’hui.
Ce qui est particulièrement réussi est cette impression de douceur à la prise en main, due en larges parties à ce corps très arrondi. Ce n’est pas le design le plus original du monde, mais il est toujours aussi agréable à la préhension.
Là où la plupart des constructeurs tentent de se démarquer cependant avec l’ilot photo au dos, Xiaomi a pour sa part mis un peu d’eau dans son vin. Son bloc photo n’est plus qu’un rectangle orienté à la verticale sur le coin supérieur gauche. Si la séparation des éléments par des zones bien distinctes lui donne un petit quelque chose de Mondrian-esque, son épaisseur et son aspect « collé sur le dos » renforcé par les ombres qu’il produit ne seront pas au goût de tous. Cependant, ce coloris violet a un certain charme, voire un charme certain.
Pour ce qui est du placement des éléments, pas de grande surprise. Les touches de volume surplombent le bouton de verrouillage sur le côté droit de l’appareil, à un placement tout à fait ergonomique. En bas, on retrouve l’unique port USB C qui intègre à sa droite la trappe double SIM. En haut, on retrouve toujours l’émetteur infrarouge placé sur le coin droit.
Écran : un grand smartphone
Le Xiaomi 12 profite d’un écran AMOLED DotDisplay supportant une définition de 2400 x 1080 pixels, pour un ratio 20:9, avec un taux de rafraîchissement maximal de 120 Hz avec un taux d’échantillonnage tactile jusqu’à 480 Hz.
Fort heureusement, la première très bonne impression visuelle fournie par la dalle se vérifie sous notre sonde. En mode intense, soit par défaut, on observe que l’écran du Xiaomi 12 couvre 151 % de l’espace sRGB, 101 % du DCI P3 et 68 % du BT.2020. Une belle couverture, mais avec un Delta E moyen un poil trop haut à 4,26 qui explique sa température de couleur très froide de 7405K.
Les amateurs de couleurs pétantes apprécieront, les autres se tourneront vers le mode « couleur originale » qui ramène la température à un très bon 6652K et le Delta E moyen à 3,49, soit une excellente calibration pour des couleurs naturelles. Ce au sacrifice de la couverture des gamuts standards, puisque le sRGB est bien couvert à 103 %, mais le DCI-P3 chute à seulement 69 %. Arrondissons tout ça avec une luminosité maximale de 688 cd/m², et nous avons là un écran d’excellente qualité.
Logiciel
Vous pourrez profiter dès la sortie de boîte d’Android 12 et l’interface maison MIUI 13. Une mise à jour rapide vous fournira également le patch de sécurité d’avril 2022. Le suivi de Xiaomi est très bon dès qu’il s’agit de ses flagships, il n’y a donc aucun souci à se faire de ce côté.
L’expérience utilisateur de MIUI est par contre toujours aussi… particulière. Mais bien moins qu’auparavant. Que les détesteurs des premières années revoient leur copie : vous pouvez désormais tout à fait profiter d’un tiroir d’applications par défaut, sans avoir besoin de la moindre bidouille. Mais le reste est tout de même largement influencé par Apple en priorité. Un exemple concret de cela se voit dans la manière d’interagir avec le volet de notification : un glissement de haut en bas à partir de la gauche vous amène aux notifications, quand la zone de droite ouvre les raccourcis système.
Ce peut être assez troublant lorsque l’on est habitué à un Android plus classique, mais ne demande qu’un peu de temps pour s’habituer. MIUI n’est pas l’une des interfaces les plus populaires au monde pour rien : le système est bien conçu et graphiquement très travaillé. Les ajouts de Xiaomi sont, qui plus est, bienvenus la grande majorité du temps, notamment pour sa section gaming qui est simple à utiliser et très efficace.
On déplorera surtout la présence de quelques applications publicitaires préinstallées comme Amazon, Facebook, ou encore Joom, et de processus comme les vérifications de sécurité qui sont quelque peu… redondants. Symptôme d’une interface qui, dans son pays natal, ne compte que sur elle-même et pas sur les applications Google. En Europe, du moins, ces dernières sont toutes présentes et fonctionnent à merveille.
Audio : une excellente prestation
Xiaomi s’est allié avec Harman Kardon pour fournir des haut-parleurs stéréo à son Xiaomi 12. Ces derniers sont placés en haut et en bas du téléphone, positionnés sur la gauche de l’appareil, à l’image de nombreux smartphones Samsung sur ces dernières années. Rien d’étonnant en sachant que le mastodonte coréen a racheté le spécialiste audio il y a bientôt 6 ans.
Si le son a tendance à saturer à plein volume, l’expérience reste excellente pour un smartphone. Le son est clair, bien défini, et s’il manque naturellement de basse (format oblige)… il est vraiment agréable à l’oreille.
Photo : un téléphone à l’aise
Le Xiaomi 12 perd un capteur au dos par rapport à son grand frère. Sa configuration est comme suit :
- capteur principal de 50 mégapixels (f/1,88) ;
- ultra grand-angle de 13 mégapixels (f/2,4) ;
- capteur télémacro de 5 mégapixels (f/2,4).
Le smartphone se comporte tout de même comme s’il disposait d’un capteur téléobjectif, avec des options pour zoomer sur votre image. Cependant, il ne s’agit là que d’un zoom numérique, qui vient donc « couper dans » les 50 mégapixels du capteur principal. Quitte à faire cela, autant le faire manuellement une fois le cliché pris.
Dans de bonnes conditions lumineuses, avec une bonne mise au point, il faut avouer que le Xiaomi 12 régale. Les clichés sont beaux, précis, et ont rendu chatoyant qui fait immédiatement plaisir à l’œil. Cependant, malgré le fait que l’IA ne soit pas activée, on peut déjà voir l’habituel chez Xiaomi : le post-processing décide de lui-même ce qui est une bonne ou une mauvaise photo. Pour sa défense, il se trompe rarement. Mais qui apprécierait avoir des couleurs naturelles sera déçu en l’utilisant. Ce qu’on pourra vraiment lui reprocher auquel cas, c’est la différence de traitement entre le capteur principal et l’ultra grand-angle. Les couleurs sont clairement différentes sur une même scène.
Cette différence s’accentue encore plus dès lors que les conditions lumineuses se détériorent. Cependant, on peut remarquer que l’algorithme utilisé par Xiaomi réussit très bien à lisser la scène sans perdre en détail, et évite le côté « mosaïque » d’un procédé un brin trop poussif… au détriment des couleurs. Pour vous donner une idée : sur la photo des clefs, vous devriez avoir un violet clair et un bleu marin bien distincts l’un de l’autre. Ici, ils se confondent. De nuit, on peut également remarquer que l’ultra grand-angle devient un gros fan de J.J. Abrams et affiche de nombreux Lens flare. On le comprend, le réalisateur a fait quelques bons films, mais ce n’est pas tout à fait ce que nous attendons de l’appareil photo.
Capteur avant
À l’avant, nous disposons d’un unique capteur de 32 mégapixels à objectif ouvrant en f/2.45.
La forte présence du post-processing fait tout de même un mode portrait très efficace, c’est indéniable. La qualité du capteur avant se ressent surtout en plein soleil, où l’on peut remarquer de nombreux détails comme le fait que j’aurais définitivement dû nettoyer mes lunettes avant ce shooting. Cependant, plus la lumière est absente, et plus Xiaomi pousse un lissage extrêmement agressif et peine à trouver son focus. Au bout, on apprécie une photo facile à lire, certes, mais la rumeur veut que la peau ait besoin de pores pour vivre.
Vidéo
Comme la plupart des haut de gamme, le Xiaomi 12 peut enregistrer des vidéos en 8K à 24 FPS. Cependant, on se tournera surtout vers la 4K ou le 1080p à 60 FPS.
Vidéo avant (https://we.tl/t-ZjlhfXmRje)
Au niveau de la caméra arrière, pas de grande déception dans cet exemple filmé en 4K à 60 FPS. On remarquera quand même quelques accrocs et un 60 FPS qui donne un brin l’impression d’être interpolé, mais rien de très dérangeant sur mobile.
Vidéo arrière
À l’avant, en 1080p à 60 FPS, le rendu est tout de même plus naturel et la caméra s’adapte assez bien aux changements lumineux, avec une bonne stabilisation de l’image.
Performances
Pas de surprise ici : les derniers bébés de Xiaomi profitent naturellement tous du Qualcomm Snapdragon 8 Gen 1. Ici, il est couplé à 8 Go de RAM LPDDR5 et 256 Go de stockage en UFS 3.1. Pas de surprise, c’est la configuration que l’on attend sur le haut de gamme.
Modèle | Xiaomi 12 | OnePlus 10 Pro | Samsung Galaxy S22 |
---|---|---|---|
AnTuTu 9 | 649680 | 811491 | 749281 |
AnTuTu CPU | 105402 | 150160 | 205545 |
AnTuTu GPU | 326552 | 414403 | 259697 |
AnTuTu MEM | 110607 | 117469 | 144378 |
AnTuTu UX | 107119 | 129459 | 139661 |
PC Mark 3.0 | 13215 | 11425 | 13695 |
3DMark Wild Life | 7236 | 9659 | 5374 |
3DMark Wild Life framerate moyen | 43 FPS | 57.80 FPS | 32 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 46 / 34 FPS | 59 / 47 FPS | 36 / 23 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 63 / 72 FPS | 60 / 96 FPS | 43 / 43 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 121 / 209 FPS | 60 / 229 FPS | 94 / 115 FPS |
Lecture / écriture séquentielle | 1671 / 1421 Mo/s | 1531 / 1207 Mo/s | 1635 / 992 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 76484 / 102136 IOPS | 66244 / 67250 IOPS | 81767 / 74077 IOPS |
À l’usage, c’est bien évidemment d’une fluidité exemplaire. Dans nos tests synthétiques, rien n’est véritablement à souligner concernant le téléphone, si ce n’est qu’il performe bien à la hauteur de ce que sa fiche technique met en avant. On peut même le voir en jeu, où Genshin Impact atteint les 49 FPS en réglages moyens ou encore Call of Duty tourne à 60 FPS avec toutes ses options graphiques poussées au maximum.
Attention toutefois, il s’agit d’un téléphone qui a une grosse tendance à la chauffe, au point où cela peut même en devenir désagréable en jeu. Sur Fortnite, si l’on pousse tous les réglages à fond, cela tourne à peu près correctement autour des 45 FPS, mais on est rapidement contraint de réduire la voilure sur les graphismes pour jouer sans option grillade pour les mains.
Problème de chauffe
Ajoutons que lors de notre test, nous avons rencontré un problème de chauffe encore plus important sur un premier modèle (nous en avons demandé un second à la marque). En seulement 5 minutes de jeu, le téléphone devenait très rapidement inconfortable en main. Il m’a même fallu lancer un à un les tests de GFXBench puisque le smartphone mettait 10 minutes avant de couper l’intégralité des opérations pour cause de surchauffe. Une surchauffe qui vient même limiter les capacités réseau.
Signalons d’ailleurs que ce problème a été constaté sur les deux téléphones que nous avons testés. De quoi s’inquiéter quant à la fiabilité du téléphone en cas de grosse charge.
Nous partions donc sur un constat mitigé. Ceci étant, le deuxième modèle reçu, bien qu’ayant lui aussi le sang chaud, ne poussait pas aussi loin le thermomètre.
Retenez donc que si le Xiaomi 12 apporte sur le papier les performances que l’on cherche sur le haut de gamme ,dans les faits, il aurait peut-être mieux valu que ce petit téléphone s’équipe d’une puce à la puissance plus modérée, pour garantir un usage confortable sur tous types d’utilisation. En l’état, les beaux jours arrivant, nous sommes inquiets de ce qu’il adviendra du téléphone sur une journée caniculaire, même avec un usage modéré.
Autonomie
Le Xiaomi 12 s’équipe ici d’une batterie de 4500 mAh, soit 100 mAh de moins que son grand frère le Xiaomi 12 Pro. Le reste de sa configuration en prend également un coup, avec une recharge rapide à 67 W contre 120 W pour le grand frère. La charge sans fil turbo reste cependant compatible 50 W.
Notre test ViSer personnalisé, qui simule une journée d’usage classique, montre que le Xiaomi 12 a mis 10 heures et 59 minutes à passer de 100 à 10 % de batterie. Comparativement à son grand frère qui tombait à 9h28, c’est peu. Et lorsqu’on met en contexte que le Xiaomi 12 Pro était l’un des pires de l’année… La sentence est terrible.
Cependant, signalons tout de même que nous avons testé un premier modèle avec un plus gros souci de chauffe, et que celui-ci affichait 7 heures et 59 minutes, le deuxième plus mauvais score constaté. Attention donc si vous remarquez que votre téléphone chauffe un peu, un passage par le support ne serait pas forcément inutile.
Au moins, et même à « seulement » 67W, l’appareil se recharge terriblement rapidement. Le Xiaomi 12 est passé dans nos tests de 28 à 98 % de charge en 30 minutes seulement. Il en aura besoin pour tenir une véritable journée complète, incluant une soirée entre amis.
Réseau et communication : 5G, 4G, Wi-Fi 6E…
Le Xiaomi 12 couvre toutes les bandes de fréquences 5G et celles déjà utilisées par la 4G, ainsi que le sub-6. Il n’est cependant pas compatible avec les bandes de fréquences mmWave, mais celles-ci ne sont pas utilisées en France.
Il n’y a pas vraiment de choses à distinguer concernant les appels. La voix est claire, la réduction de bruit fait bien son travail sans robotiser outre mesure le timbre. Aucune déception à signaler.
Pour la connectivité, vous pouvez compter sur du Bluetooth 5.2 et du Wi-Fi 6E.
Prix et date de sortie
Le Xiaomi 12 est d’ores et déjà disponible en trois couleurs : noir, bleu et violet. Il est vendu dans une configuration unique à 8 Go de RAM et 256 Go de stockage au prix recommandé de 899,90 euros. Celles et ceux qui cherchent plus de Go de stockage devront se tourner vers un autre modèle.
Vos questions fréquentes
Xiaomi 12Est-ce que Xiaomi est fiable ?
Xiaomi n’est plus un jeune constructeur. Aujourd’hui, le Chinois propose des smartphones aux formats différents, avec des cibles différentes… et des budgets différents. La marque a la particularité de sortir beaucoup de smartphones, ce qui fait qu’il y en a de très bons et de moins bons. Elle est en général fiable, mais certains modèles peuvent être mal équipés… ou trop chauffer, comme ce Xiaomi 12. Nos tests répondent tout le temps à cette question, au cas par cas !
Quel Xiaomi acheter en 2023 ?
Excellente question. Nous recommandons le Xiaomi 12 Pro, le Xiaomi Redmi Note 11 et le Xiaomi Redmi Note 11 Pro 5G. Ces top références changent beaucoup de mois en mois : n’hésitez pas à consulter notre guide dédié à Xiaomi.
Quel est le meilleur entre Samsung et Xiaomi ?
C’est une question de goût ! Samsung a excellente réputation pour une bonne raison : la marque coréenne sort, tous les ans, parmi ce qui se fait de mieux sur le marché du smartphone. Mais si elle règne sur le très haut de gamme, elle peut perdre en perdre en pertinence face à certains modèles de Xiaomi dans d’autres gammes. Notre dernier match entre les deux marques oppose le Redmi Note 12 au Galaxy A14 : vous pourrez le lire ici.
Xiaomi 12, Mi12 ou Xiaomi Mi 12 ?
Xiaomi n’a pas une nomenclature très simple sur les noms de ses smartphones. Retenez en revanche qu’il n’existe pas de Mi12 ou de Xiaomi Mi 12. Si vous cherchez un smartphone qui s’appelle plus ou moins comme ça, c’est le Xiaomi 12 que vous cherchez et c’est celui que nous testons sur cette page. Si l’on vous vend un smartphone appelé différemment, attention, c’est peut-être une entourloupe.
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