Après quelques expérimentations dans le domaine des consoles avec ses Steam Machines, et dans la réalité virtuelle avec le casque Index, Valve s’est décidé à porter le jeu PC vers un nouvel horizon, celui qui approche la console portable. Nous avons pu tester le Steam Deck, ce PC de jeu mobile qui n’a en réalité pas grand-chose à voir avec une Nintendo Switch, pourtant référence évidente quand on découvre la machine.
L’auteur de cet article a été bercé dès l’enfance par les jeux de Valve, depuis Half-Life jusqu’à Half-Life Alyx en passant par Team Fortress 2, Left 4 Dead et Portal. Autant dire que l’on avait hâte de mettre les mains sur le premier hybride PC / console de jeu véritablement conçu par Valve.
Fiche Technique
Modèle | Valve Steam Deck (LCD) |
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Dimensions | 29,8 cm x 11,7 cm x 4,9 cm |
Support | Dématérialisé |
Architecture graphique | AMD RDNA 2 |
Définition maximale | HD |
Wifi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | Oui |
Poids | 669 g |
Prix | 419 € |
Fiche produit |
Valve propose trois configurations pour son Steam Deck. L’exemplaire que nous avons testé est un modèle 512 Go SSD NVMe avec l’écran à verre antireflet de qualité supérieure.
Design : conception maousse costaud
C’est gros ! C’est la première chose que 100 % des personnes de mon entourage ayant vu le Steam Deck ont annoncé en découvrant l’appareil. Avec son châssis de près de 30 cm de large pour 12 cm de haut, le Steam Deck apparait véritablement comme une Nintendo Switch XXL. Il faut l’avoir devant les yeux pour le constater, mais c’est vraiment une énorme machine pour son marché cible. Nous parlons du marché des consoles portables, même si le Steam Deck a en réalité tout d’un PC. Peu importe la catégorie dans lequel on fait rentrer la machine, il faudra forcément un sac à dos pour l’emporter avec soi.
Avant de nous préoccuper de l’ergonomie et la prise en main, un petit tour du propriétaire s’impose. Il s’agit d’une machine reprenant les traits lointain d’une Nintendo Switch dans sa conception. Vous avez donc un large écran tactile LCD au centre, entouré par deux manettes qui sont ici inamovibles. Sur la tranche inférieure, on a le droit à un simple lecteur de cartes microSD. Sur la tranche supérieure, Valve a placé les deux boutons de contrôle du volume, le port jack, un port USB-C pour la recharge et le bouton d’allumage. À l’arrière, aucune béquille ne permet d’imaginer utiliser la machine autrement que dans ses mains.
Pour contrôler la console, Valve a prévu beaucoup, mais alors vraiment beaucoup, de touches et de moyens d’interactions différents. Il y a les habituelles sticks analogiques, quatre boutons d’actions (A, B, X, Y) , la croix directionnelle, les boutons L1 et R1 ainsi que les gâchettes L2 et R2.
Jusque-là, rien d’impressionnant. Valve y ajoute deux pavés tactiles, un de chaque côté de l’écran, qui sont tous les deux cliquables, avec en plus quatre boutons arrière L4, L5, R4 et R5, et enfin quatre boutons d’interfaces ou de menu, sans compter le fait que l’écran est tactile. Ça fait beaucoup et c’est un peu déroutant, mais Valve se sert ici de tout ce que la firme a appris avec son premier Steam Controller pour essayer d’adapter tous les jeux PC qui demandent classiquement une souris et un clavier.
Un mot sur la construction de l’appareil : ce n’est pas satisfaisant. Là où Nintendo a réussi à faire progresser la qualité de fabrication pour nous faire oublier l’aspect très jouet d’un gamepad de Wii U ou d’une Nintendo DS, pour proposer une Switch d’excellente facture, on ne peut pas en dire autant du Steam Deck.
Rien de dramatique, mais le Steam Deck ne donne pas vraiment l’impression d’un produit haut de gamme, dans lequel un soin particulier aurait été apporté. La plupart des personnes autour de moi qui ont pu momentanément tester la machine étaient unanimes pour dire que le plastique utilisé faisait « terriblement cheap ». La faute à un toucher un peu granuleux et l’utilisation d’un plastique dur qui rappel sans doute trop des produits tech entée de gamme. Seul le temps permettra de juger s’il s’agit d’un simple ressenti, ou si vraiment la qualité de fabrication de l’appareil a fait l’objet d’économies d’échelle.
Le fait que la console résonne à vide quand on tape légèrement avec ses phalanges à l’arrière de la console n’est pas pour nous rassurer. Enfin, l’écran présente de large bordures, loin de donner l’impression d’utiliser un appareil dernier cri.
Intuitivement on a envie de comparer le Steam Deck avec la Nintendo Switch, qui présente un format similaire. Dans ce cadre, la console de Nintendo est vendue moins cher, mais avec un châssis qui donne davantage confiance dans la qualité de fabrication grâce à un plastique plus épais, mais doux au toucher. Ceci étant, la prise en main nous a bien plus convaincu que sa qualité de fabrication comme nous allons le voir ci-après.
Une prise en main très agréable
Dès que l’on prend le Steam Deck en main, il apparait évident que les ingénieurs de Valve ont longuement travaillé sur l’ergonomie de leur produit. Malgré la taille, l’objet n’est pas si lourd en main et les touches tombent naturellement sous les doigts.
C’est véritablement l’un des points fort de la machine, tous les boutons principaux du Steam Deck sont faciles d’accès. Aussi, il s’avère agréable d’appuyer sur les boutons. On peut rire de ce critère, mais c’est un élément essentiel d’une machine de jeu : est-ce que cliquer sur les boutons de la manette se révèle satisfaisant ? Ici, c’est bien le cas. Même chose pour les deux gâchettes L2 et R2 qui ne sont ni trop résistant, ni trop facile à enfoncer avec une bonne longueur de course pour régler l’appui finement. Les utilisateurs de Xbox seront forcément légèrement déboussolés au départ avec les deux sticks symétriques, mais il est assez simple de s’y habituer et ils sont bien placés sous les pouces.
Notre seule véritable reproche sur cette partie concerne les deux boutons d’interaction avec le système : les trois points à droite de l’écran, et le bouton Steam à gauche de l’écran. Ils permettent à tout moment de revenir à l’interface de SteamOS. Dans les deux cas, les boutons sont de mauvaises qualités, quasiment sans retour physique à l’appui et sans dépasser de la console. Dans le noir, il est très difficile de les repérer, et on est jamais vraiment sûr d’avoir correctement appuyé dessus.
Un écran suffisant pour du jeu vidéo
Ce n’est pas sur la qualité d’affichage que Valve a décidé de mettre tout son budget. L’écran du Steam Deck n’a donc rien d’impressionnant sur le papier. On est face à une dalle LCD IPS de 7 pouces de diagonale pour une petite définition de 1280 x 800 pixels (format 16:10) et une fréquence d’affichage limitée à 60 Hz. Grâce au logiciel DisplayCal et à l’accès permis par SteamOS à un bureau GNU/Linux, nous avons pu tester l’écran avec notre sonde colorimétrique.
D’après nos mesures, l’écran présente une luminosité maximale de 475 cd/m² pour un contraste de 1119:1. L’écran couvre seulement 61,9% du spectre sRGB et 43,8% DCI-P3. Autant le dire, on est pas devant un écran d’une excellente qualité en termes de reproduction des couleurs. C’est dommage, mais pas aussi important que sur un smartphone ou un PC portable qui doivent afficher correctement des photographies.
À l’usage, l’écran du Steam Deck convient bien, d’autant qu’il est ici plutôt simple de l’utiliser en extérieur ou dans des conditions d’éclairage un peu forte grâce à son traitement anti-reflet (uniquement disponible sur le modèle à 679 euros ou en pièce détachée) et son niveau de luminosité maximale très correcte.
La densité de pixel un peu légère de l’écran est un problème seulement quand il s’agit de lire des textes assez fins, sur le bureau GNU/Linux par exemple. Sur SteamOS et dans les jeux, ce n’est pas un problème. C’est même plutôt une qualité : moins de pixels à l’écran signifie plus de performances en jeu. On pourra uniquement regretter que Valve n’ait pas fait le choix d’une belle dalle Oled comme le dernier modèle de Nintendo Switch en date.
Logiciel : SteamOS n’est pas encore prêt
Le Steam Deck tourne sous SteamOS 3.0. Il s’agit d’une distribution Arch GNU/Linux modifiée par Valve pour présenter avant tout une interface intuitive pour l’utilisateur, à la fois proche de Steam en mode Big Picture et d’une console de jeu portable. Le résultat paraît bon au premier abord, mais il est en réalité décevant.
Bien qu’un peu trop fouillie à notre goût, l’interface de SteamOS se révèle assez simple et intuitive à utiliser. Tout passe par le bouton Steam qui permet rapidement de passer à l’accueil pour voir les dernières actualités, la bibliothèque pour ses jeux, le magasin Steam évidemment, les paramètres de l’appareil et l’aspect communautaire. L’autre bouton, à droite de l’écran, permet d’accéder à des paramètres rapides, aux dernières notifications et à sa liste d’amis. C’est pratique quand on est en jeu.
Au moment où ce test est rédigé, le Steam Deck est officiellement sorti depuis trois mois dans un contexte de forte pénuries. Valve a proposé de nombreuses mises à jour pendant ce laps de temps pour son SteamOS, et pourtant, il reste encore beaucoup de travail à faire.
D’abord, l’interface générale du système peut se montrer assez lente, avec des problèmes d’affichage ou des menus un peu trop long à charger. Cela peut même aller jusqu’à des bugs au niveau de l’affichage de la boutique de Steam, qui semble dès lors mal optimisée pour un appareil pourtant créé sur mesure.
Nous avons surtout rencontré de nombreux problèmes logiciels lors de notre test. Une « erreur fatale » au moment d’essayer d’installer une mise à jour parce que le Steam Deck n’avait pas accès à Internet, sans qu’il ne propose de se connecter à un réseau Wi-Fi. Plus tard, lors d’une discussion avec un collègue autour du Steam Deck, l’appareil a planté complètement sous nos yeux. Un appui sur le bouton d’alimentation a seulement permis de reprendre le contrôle de l’écran tactile, les boutons physiques restant inopérants.
PC oblige, c’est aussi une machine très ouverte à la bidouille. Dans l’interface de SteamOS, Valve propose ainsi à l’utilisateur d’activer le « Shading à fréquence variable » ou de « Limiter l’enveloppe thermique », sans réellement donner des indications très claires pour les néophytes. L’accès au bureau GNU/Linux fera également le bonheur des bidouilleurs qui pourront ajouter des logiciels externes à la boutique Steam, permettant par exemple d’accéder au Xbox Cloud Gaming.
Il faut tout de même noter les efforts de Valve pour essayer de proposer une expérience qui se veut simple pour l’utilisateur. Valve indique ainsi le niveau de compatibilité avec chaque jeu de sa boutique, selon s’il a été testé ou non sur l’appareil et quels seront les compromis pour l’utilisateur.
Autre bon point d’une architecture PC, la possibilité de connecter nativement des périphériques au Steam Deck. Pas besoin d’attendre une mise à jour ou de passer par une application mobile pour connecter un casque Bluetooth.
Performances : l’atout du Steam Deck
On arrive à l’un des points forts de la machine : sa puissance embarquée. Pour construire son Steam Deck, Valve est aller chercher le même socle technologiques que les dernière consoles de Sony et Microsoft. On a donc un APU AMD basé sur un processeur Zen 2 4 coeurs (8 threads) et une puce graphique RDNA 8 Compute Unite. Avec une puce gravée en 7 nm, Valve propose un ensemble beaucoup plus moderne que la Nintendo Switch, déjà vieille à sa sortie en 2017.
Le stockage est assuré ici par un SSD NVMe PCI Gen3 x4 ou x2, mais sur le modèle le moins cher, Valve intègre une mémoire eMMC moins rapide. La mémoire vive est fixée à 16 Go de LPDDR5.
Une excellente expérience de jeu mobile
Les performances sont indéniablement au rendez-vous et le fait d’utiliser un écran avec une définition légère de 1280 x 800 pixels permet encore de gagner en fluidité.
Doom Eternal est certainement l’une des meilleures vitrines du Steam Deck. Le jeu est parfaitement optimisée pour la machine et se contrôle très naturellement, parole de joueur très attaché aux FPS clavier/souris. Avec les paramètres graphiques sur « ultracauchemar », le niveau le plus élevé, le Steam Deck fait tourner le jeu à 60 images par seconde. Sur une scène animée, la fréquence peut tomber à 50 images par seconde, mais c’est pour vite remonter à 60, sans que ce soit jamais pénible en jeu.
Final Fantasy XIV est un jeu plus daté techniquement que Doom Eternal et plus difficile à faire tourner sur des petites configurations. Le Steam Deck s’en sort tout de même avec une fluidité bloquée à 30 images par seconde ce qui est parfaitement jouable sur ce titre. Il a l’avantage, pour un MMO RPG, d’être parfaitement adaptée à la manette et donc nativement compatible avec l’ergonomie du Steam Deck.
Nous avons également essayé Elden Ring qui tourne en définition native avec les paramètres graphiques moyen à une fréquence entre 30 et 40 images par seconde. Malheureusement, le pacing n’est pas du tout constant ce qui donne une impression de ralentissements réguliers. C’est ici davantage le fait d’un jeu connu pour ne pas proposer les meilleures performances. Cela rappelle surtout que le Steam Deck reste un PC, avec un réglages des performances pas toujours aussi maitrisé que sur consoles.
On l’a répété tout au long du test, le Steam Deck est un PC et c’est la volonté de Valve de permettre de jouer à tous les jeux conçus pour PC. On a donc lancé le jeu de gestion Cities Skylines qui n’est pourtant pas annoncé compatible avec le Steam Deck. Heureusement, Valve reprend son travail avec le Steam Controller et le Steam Link pour permettre aux joueurs de s’échanger les meilleures configurations de commande.
C’est ce que nous avons fait pour Cities Skyline. Dans ces conditions le jeu tourne à 30 images par seconde même avec une ville plutôt chargée. La disposition des touches proposée par la communauté était plutôt intuitive. On a tout de même du mal à s’imaginer passer des heures sur le titre, mais c’était lançable et navigable à la manette.
Le Steam Deck propose aussi la même richesse de jeux indépendants que ce que l’on a l’habitude de retrouver sur Nintendo Switch, et même plus. De quoi profiter de ces pépites du jeu vidéo comme Stardew Valley, Celeste ou plus récemment Stacklands. C’est surtout l’occasion de jouer à des jeux qui ne sont pas (encore) disponible sur Switch comme l’excellent Vampire Survivors.
Refroidissement : une machine bruyante, tout le temps
Le revers de la médaille des performances est sans aucun doute le système de refroidissement du Steam Deck. Dès le menu principal de SteamOS, on peut entendre l’appareil ventiler pour évacuer l’air chaud. Et il en fait du bruit l’engin. Une fois poussé au maximum dans un jeu gourmand, c’est impossible de ne pas entendre le ventilateur sans un casque sur les oreilles.
Au delà de cette gêne inhérente à l’intégration d’un PC performant dans un si petit châssis, cela fait craindre pour la longévité de la machine. Si le Steam Deck ventile déjà au bout de quelques semaines d’utilisation, où en sera-t-il dans un, deux ou trois ans ? Une fois que la poussière ce sera installée dans le circuit de refroidissement, on peut raisonnablement se demander quel sera le niveau de performance de l’appareil.
Note : une mise à jour de SteamOS a été déployée le 27 mai et devrait permettre de rendre le ventilateur plus silencieux grâce à un meilleur contrôle de son comportement, en fonction des situations. Nous n’avons pas pu tester cette mise à jour pour ce test publié en amont de son déploiement.
Autonomie : la bonne moyenne
Le Steam Deck est équipé d’une batterie de 40Wh qui doit permettre d’après Valve d’obtenir entre 2 et 8 heures d’autonomie. Lors de nos tests nous avons pu vérifier une autonomie variant entre 2 et 5 heures selon la gourmandise des titres. En coupant le Wi-Fi et en jouant à jeu léger, il doit être possible d’atteindre les 8 heures promises.
Voici quelques exemples de relevés de consommations. Sur le jeu en ligne Final Fantasy XIV, nous avons relevés une consommation de 9 à 10W pendant un raid de haut niveau à 24 joueurs. Au bout d’une heure de raid, la batterie du Steam Deck était à 73%. On parle ici d’un jeu 3D, pas le plus sophistiqué du marché, mais faisant appel à tous les composants de l’appareil : écran, processeur, puce graphique, réseau.
Sur Vampire Survivors, un jeu en 2D en accès anticipé et pas optimisé pour le Steam Deck, la machine consomme 16W et la batterie est tombée de 100 à 80% en seulement 30 minutes de jeu, le temps d’une partie.
Sur Doom Eternal, la machine monte à 22W de consommation avec les meilleurs paramètres graphiques, de quoi grever encore un peu plus l’autonomie. Comptez un peu plus d’une heure et demie d’autonomie dans ce cas de figure.
Cela parait peu quand on compare avec nos PC haut de gamme ou avec les smartphones, mais il faut se souvenir qu’il s’agit d’un appareil dédié au jeu vidéo. En comparaison d’une Nintendo Switch et compte tenu du niveau de performance supplémentaire, l’autonomie semble dans la bonne moyenne attendue.
Reste le compromis de l’encombrement : c’est une machine qui prend de la place dans son sac pour seulement quelques heures de jeu.
La recharge se fait en USB-C à l’aide d’un chargeur 45W. C’est le même niveau de puissance que la plupart des ultraportables, autrement dit il sera possible de facilement échanger le chargeur ou récupérer celui d’un ami en cas de besoin.
Prix et disponibilité du Steam Deck
Le Steam Deck a été lancé le 25 février 2022 à partir de 419 euros pour la configuration 64 Go eMMC. Valve propose aussi une configuration à 549 euros avec 256 Go de stockage SSD et une configuration à 679 euros avec 512 Go de stockage SSD. C’est cette dernière que nous avons testé ici.
Valve prépare également un dock officiel pour le Steam Deck permettant de l’utiliser sur un écran externe avec des périphériques. On ne connait pas encore sa date de sortie ni son prix.
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