Parti de rien en 2018, mais bien aidé par le sponsoring du grand frère Oppo, Realme suit son bonhomme de chemin dans la course au titre de champion des smartphones. Il a enregistré de très bons résultats la saison dernière en chipant la cinquième place à l’écurie Wiko. Cette saison, la marque chinoise propose sur son GT Neo 3 un moteur qu’on nous promet plus fiable que les Snapdragon et autres Exynos, la puce MediaTek Dimensity 8100. Attention toutefois, celle-ci sera peut-être un peu moins véloce. Ajoutons que dans la course aux smartphones les plus rapides à charger, il se paye le luxe de doubler le tenant du titre, Xiaomi, en intégrant la toute première charge 150W. Chargé d’ambition, le Realme GT Neo 3 parvient en outre à rester raisonnable sur le budget en côtoyant la barre des 700 euros. Faites place, en voilà un qui n’a pas peur de rouler à fond la caisse. Voyons voir ensemble s’il évite la sortie de route.
Fiche technique
Modèle | Realme GT Neo 3 |
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Dimensions | 75,6 mm x 163,3 mm x 8,2 mm |
Interface constructeur | Realme UI |
Taille de l’écran | 6,7 pouces |
Définition | 2412 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 394 ppp |
Technologie | AMOLED |
SoC | Mediatek Dimensity 8100 |
Puce graphique | Mali-G610 MC6 |
Stockage interne | 128 Go, 256 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 8 Mp Capteur 3 : 2 Mp |
Capteur photo frontal | 16 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K |
Wi-fi | Wi-Fi 6 (ax) |
Bluetooth | 5.3 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4500 mAh |
Poids | 188 g |
Couleurs | Noir, Argent, Bleu |
Prix | 699 € |
Fiche produit |
Design
On peut être client ou non du look « voiture de course dans GTA » adopté par ce Realme GT Neo 3, cela a au moins le mérite de faire sortir du lot les téléphones du constructeur. Le slogan de la marque « Dare to leap » parvient ce coup-ci à rester plus discret en coupant les deux bandes blanches au dos du téléphone. Il est en outre accompagné du nom de la marque, ce qui permet une meilleure intégration. Le revêtement au dos de notre modèle arbore un bleu brillant très légèrement sujet aux traces de doigt, mais on n’a vu bien pire.
La prise en main se montre agréable et sans faille particulière à noter. Le téléphone ne glisse pas, son revêtement n’agresse pas la paume de la main et le poids du téléphone (188 grammes) ne se fait sentir que lors de session un peu longue de visionnage. Au passage, fait amusant, le chargeur de 150W pèse aussi lourd que le téléphone. Niveau finesse, les 8,2 mm sont très bons aussi au vu de la taille du téléphone (163,3 x 75,6 mm).
Dans l’ensemble, on sent que Realme s’assagit quelque peu. Malgré un look de bolide, on conserve un bloc photo relativement classique, avec une forme rectangulaire simple, dans la continuité des bandes blanches, un grand capteur en haut et deux petits capteurs en bas.
Le dos vient se courber légèrement vers les tranches quasi plates du téléphone, qui offrent elles-mêmes une légère arête pour accueillir les faces avant et arrière de l’appareil. Realme a choisi la configuration suivante pour les boutons : le volume à gauche et l’alimentation/verrouillage à droite.
Pour terminer sur les contours du téléphone, signalons une première grille de haut-parleur d’appoint en haut, ainsi qu’une seconde grille plus large sur la tranche basse. Celle-ci est accompagnée du port USB c et du tiroir à SIM, qui peut en accueillir deux en 5G.
La face avant est somme toute assez classique. On dispose d’une large dalle plate de 6,7 pouces avec des bordures relativement présentes, sans abus notable. Apprécions d’ailleurs l’effort de réduction du menton qui lui donne un aspect quasi symétrique entre le front et le menton. C’est assez rare pour être signalé. La face avant est protégée par du Gorilla Glass 5. De quoi se prémunir un peu des rayures.
Enfin, l’attention sur les détails est de mise avec ce téléphone : le capteur d’empreintes sous l’écran est vraiment très réactif et le moteur de vibration sur l’axe X se montre agréable à utiliser.
Écran
Le Realme GT Neo 3 propose une large dalle de 6,7 pouces en définition FHD+, avec un taux de rafraichissement de 120 Hz, gage d’une certaine fluidité. Realme promet une luminosité de 1000 cd/m², mais nos mesures réalisées à l’aide de notre sonde et du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays font état d’une luminosité maximale de 740 cd/m².
Si nous n’avons jamais manqué de lumière en intérieur comme en extérieur, quelques reflets s’invitent tout de même dans certaines conditions bien particulières, mais rien qui ne puisse ruiner l’expérience. Tant qu’à évoquer la luminosité, signalons un capteur de luminosité ambiante un peu mou et doté d’une tendance à la baisse. Avec ce smartphone, vous serez souvent amené à remonter de quelques crans la luminosité du téléphone.
Passons aux couleurs, catégorie dans laquelle on attend une certaine maîtrise, à une époque où même des téléphones d’entrée de gamme peuvent proposer des dalles Oled absolument impeccables.
En mode vif, le Realme GT Neo 3 affiche une température de couleurs très portée vers le bleu de 7420K. L’étendue des couleurs obtenues avec ce mode n’est pas si incroyable pour un téléphone à 700 euros, puisqu’il atteint tout juste les 101 % sur le gamut DCI-P3. En sRGB, la dalle affiche 152 %. On est donc loin de la myriade de couleurs proposée par d’autres téléphones haut de gamme, mais la quantité de couleurs affichée est suffisante. En outre, la précision est au rendez-vous, puisque le delta E moyen mesuré est de 3,43, soit non loin de la valeur cible 3, en dessous de laquelle l’œil humain n’est en théorie plus capable de déceler une différence.
Le mode normal affiche une température de couleurs beaucoup plus naturelle avec 6473K, en échange de laquelle le DCI-P3 s’effondre à 71 %, pour 106 % de sRGB. La précision est toutefois toujours de mise avec un delta E moyen de 3,41.
Logiciel
Plus le temps avance, plus Realme UI se rapproche de ColorOS, l’interface des Oppo. Nous avons là la version intitulée Realme UI 3.0 basée sur Android 12, la dernière en date donc. Le téléphone bénéficiera de deux ans de mises à jour majeures et de trois ans de patch de sécurité, pour un suivi logiciel de trois ans au total. Pour un téléphone à ce prix, c’est un peu juste.
Vous retrouverez donc avec délice les animations fluides de ColorOS, les nombreuses options de personnalisation qui donnent l’impression de pouvoir tout relooker de fond en comble ainsi que le tiroir d’application clair et réactif.
Realme UI intègre quelques fonctionnalités spéciales. On peut citer « fenêtres flexibles » qui plus qu’un mode fenêtre flottante, vous propose divers gestes pour être utilisés comme vous le souhaitez, ou encore la « barre latérale intelligente », en passant par le mode simple qui donne accès à de plus gros caractères, une sonnerie plus forte et des paramètres simplifiés. Pour les parents, vous pouvez créer un « espace enfants » avec seulement quelques apps pour prêter sans crainte votre smartphone à votre chérubin de temps à autre. Il ne pourra alors quitter cet espace qu’en passant par une option de déverrouillage qui prouve qu’il est avec vous.
Le mode GT pour sa part, éponyme du nom de la gamme, n’a pas l’air d’apporter grand-chose si ce n’est d’être tranquille et d’éviter les notifications en jeu, ce qui est déjà pas mal.
2022 oblige, un smartphone sur Android 12 digne de ce nom se doit d’intégrer un peu le redesign voulu par Google pour cette génération. On appelle généralement cela Material You et bonne nouvelle, Realme UI l’intègre bien. Cela passe surtout par deux éléments : la possibilité d’adapter les couleurs de l’interface du téléphone au fond d’écran (il y a tout de même moins d’options que sur ColorOS) et le nouveau design plus rond des applications de la suite Google. Tout est là et cela raffine encore l’expérience utilisateur. On adore.
Du côté de ce qui fâche, nous nous devons de vous signaler la présence de nombreux bloatwares, ces petits logiciels préinstallés qui permettent de baisser le prix du téléphone. Il y a ici Booking, la boutique Amazon, LinkedIn, Tik Tok, Tile Master, Block Puzzle ainsi qu’une app de jeu du Solitaire.
N’ayez crainte, les contenus des plateformes de sVoD s’afficheront bien en fullHD grâce à la présence bienvenue du DRM Widevine.
Photo
Voici la configuration photo du Realme GT Neo 3 :
- Capteur principal 50 mégapixels (Sony IMX766 de 1/1,56 pouce de large) pour les photos grand-angle (F/1,88) avec stabilisation optique et logicielle
- Capteur 8 mégapixels pour les clichés ultra grand-angle (119 degrés, F/2,25)
- Capteur macro 4 de 2 mégapixels (F/2,4)
Capteur principal
Sans atteindre les sommets de précision de certains photophones, le capteur principal du Realme GT Neo 3 parvient tout de même à proposer des images très convaincantes, avec une colorimétrie juste (en dehors de certains verts trop pêchus) et un piqué très honorable.
Dans des situations plus compliquées, en contrejour ou dans des scènes comportant de nombreuses zones d’ombre, l’ensemble reste très convaincant. Le HDR fonctionne à plein et on capture avec plaisir de nombreuses scènes.
Ultra grand-angle
L’ultra grand-angle fait partie du haut du panier, en ceci qu’on n’attend jamais la même précision d’un capteur secondaire que celle exigée sur un module principal, mais qu’il est toujours plaisant d’obtenir un résultat utilisable.
C’est ici le cas. Malgré un piqué moins important, on retrouve la plupart des qualités du capteur principal (colorimétrie juste, HDR efficace) ainsi qu’un piqué suffisant pour attraper des clichés amusants. Il n’y a peut-être qu’en contrejour que le charme arrête d’opérer.
Portrait
Le mode portrait est bon sans être excellent. C’est-à-dire qu’il parvient bien à intégrer un effet de flou assez sympathique, mais on perd parfois au passage en naturel. On peut le voir notamment sur le contour des cheveux sur les clichés 2 et 3 ci-dessous, qui sont coupés net, là où il faudrait quelque chose de plus progressif.
Il n’empêche, dans l’ensemble, le résultat est tout de même bien net et la mise en valeur du sujet fonctionne bien. Le contrejour (voir ci-dessus) ne semble pas lui poser de problème particulier non plus.
De nuit
De nuit en extérieur le Realme GT Neo 3 propose une belle partition sans briller. Entendons par là que le mode nuit fait bien son office en récupérant la lumière dans les scènes très peu éclairées, mais il perd aussi en précision et en piqué lorsque l’éclairage est bien présent.
Sur le troisième cliché ci-dessous, nous étions en pose longue appuyé sur un rebord, et pourtant le cliché se retrouve flou à l’arrivée. Bref, c’est bien, mais loin d’être parfait.
En intérieur, avec très peu d’éclairage, on retrouve globalement les mêmes forces et faiblesses. L’accumulation de lumière opère à plein, mais on perd en netteté et en piqué ici ou là. Ça reste assez efficace.
Sans lumière, l’ultra grand angle ne parvient pas à offrir un résultat satisfaisant, que ce soit avec ou sans mode nuit comme l’illustrent les clichés ci-dessous. On doit choisir entre le noir total ou un bruit trop important. On choisira sans doute de se passer de ce capteur dans de telles conditions.
Avec un éclairage, toujours en extérieur, les clichés « bavent » quelque peu et c’est la fête aux Lens flare. Passons.
En intérieur, les clichés sont toujours aussi bruyants et on peine à obtenir un cliché qui ne soit pas flou.
Selfie
Le capteur selfie est plutôt efficace. Il a en outre le mérite de ne pas trop lisser la peau de son utilisateur. Il s’adapte assez bien à diverses conditions de luminosité.
Comparatif 50 mégapixels
L’utilité du mode 50 mégapixels ne saute pas aux yeux. On gagne certes légèrement en détail, notamment pour l’effet de profondeur, mais c’est à peu près tout.
Macro
Une fois n’est pas coutume, le capteur macro se montre assez inefficace, du fait de la baisse importante en définition qu’il impose aux clichés pris. Allez, disons que les clichés de « textures » comme la roche ci-dessous s’en sortent convenablement, mais cela restera surement au rang de gadget.
Vidéo
En vidéo, vous pourrez capturer des scènes jusqu’en 4K/60 FPS avec le capteur principal. Dans l’ensemble, on retrouve ses qualités en termes de colorimétrie et de piqué, mais ses performances sont moindres si vous tentez de filmer de nuit.
Performances
C’est assez rare pour être souligné : voici un smartphone qui se distingue par sa puce. Si vous n’avez rien suivi, ne vous inquiétez pas, c’est très simple. Le Realme GT Neo 3 est le premier téléphone à intégrer le SoC MediaTek 8100. Il s’agit d’une puce plus puissante que le bon vieux Snapdragon 888, considérée comme la meilleure puce de 2021. On est donc bien sur une puce haut de gamme, mais loin des sommets de puissance d’un Snapdragon 8 Gen 1. Et ça n’est pas plus mal, puisque le Realme GT Neo 3 évite ainsi les gros problèmes de chauffe d’un 8 Gen 1, tout en s’assurant un prix un peu plus contenu.
La puce est accompagnée de 8 à 12 Go de RAM LPDDR5 et 256 Go de stockage UFS 3.1, une version 128 Go étant prévue « pour plus tard autour de l’été », souffle-t-on du côté de Realme..
Modèle | Realme GT Neo 3 | Realme GT 2 Pro | Apple iPhone 13 Pro | Oppo Find X5 | Samsung Galaxy S22 |
---|---|---|---|---|---|
AnTuTu 9 | 822636 | 967318 | 812211 | 707359 | 749281 |
AnTuTu CPU | 201733 | 220264 | 210851 | 160753 | 205545 |
AnTuTu GPU | 312601 | 417364 | 318695 | 308407 | 259697 |
AnTuTu MEM | 149301 | 166765 | 151602 | 106944 | 144378 |
AnTuTu UX | 159001 | 162925 | 131063 | 131255 | 139661 |
PC Mark 3.0 | 14370 | 12563 | 19202 | 10008 | 13695 |
3DMark Wild Life | 5441 | 9774 | 9757 | 5786 | 5374 |
3DMark Wild Life framerate moyen | 32 FPS | 58.50 FPS | 58.4 FPS | 35 FPS | 32 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 43 / 28 FPS | 59 / 46 FPS | 60 / 38.8 FPS | 44 / 30 FPS | 36 / 23 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 53 / 61 FPS | 60 / 92 FPS | 60 / 90.89 FPS | 50 / 54 FPS | 43 / 43 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 60 / 168 FPS | 60 / 224 FPS | N/C | 60 / 129 FPS | 94 / 115 FPS |
Geekbench 5 Single-core | N/C | N/C | 1707 | N/C | N/C |
Geekbench 5 Multi-core | N/C | N/C | 4543 | N/C | N/C |
Geekbench 5 Compute | N/C | N/C | 15725 | N/C | N/C |
Lecture / écriture séquentielle | 1751 / 1333 Mo/s | 1807 / 1248 Mo/s | N/C | 1663 / 695 Mo/s | 1635 / 992 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 74087 / 80379 IOPS | 83129 / 73682 IOPS | N/C | 29362 / 58160 IOPS | 81767 / 74077 IOPS |
Dans les benchmarks synthétiques, ce n’est pas forcément le téléphone qui brille le plus. Il tient la dragée haute à des Snapdragon 888, mais peine à se défaire des Snapdragon 8 Gen 1 du Realme GT 2 Pro et autre Apple A15 Bionic sous le capot de l’iPhone 13 Pro. En revanche, face à un Exynos 2200 d’un Galaxy S22, le MediaTek 8100 ici présent l’emporte haut la main.
Ces derniers temps, si vous lisez nos tests de smartphones haut de gamme, vous avez dû remarquer que nous nous plaignons régulièrement de leur chauffe très importante. À quoi bon la puissance pure si vous ne pouvez pas en profiter pour cause de brulures de doigts ? C’est tout l’intérêt de ce Realme GT Neo 3 qui, s’iln ne prétend pas battre les sommets atteints en benchmarks par ses concurrents ultra premium, du haut de ses 700 euros, parvient à offrir des performances de très haute volée, le tout en restant suffisamment froid pour être utilisé.
Nous en voulons pour preuve Genshin Impact par exemple, qui tourne sans aucun problème en qualité haute avec une grande fluidité en jeu et surtout, aucun problème de chauffe à l’horizon. Le téléphone ne dépasse jamais les 35 degrés, une température très en deçà des 40 degrés et plus qu’on peut constater sur d’autres téléphones premium. Il en va de même sur tous les jeux testés : Fortnite (malheureusement limité à la qualité medium en 30 FPS), Apex Legends ou encore Call of Duty Mobile. Le GT Neo 3 reste de marbre et c’est sans doute sa plus grande qualité.
Pour parvenir à ce résultat assez exceptionnel (on a rarement la puissance et la maîtrise de la température), Realme a équipé son appareil d’un dissipateur de chauffe un peu plus avancé qu’à l’accoutumée. Celui-ci est le plus grand jamais déployé dans un téléphone, 36,761 mm² de surface couverte. Il combine en outre divers matériaux : une plaque d’acier inoxydable, nous explique-t-on chez Realme, est recouverte de cuivre combiné à une patte thermique avec des fragments de diamant, matériaux très conducteurs de chaleur. Le résultat sur le papier : un gain de transfert de chaleur de 25 % par rapport au GT 2. Le résultat en conditions réelles nous paraît en tout cas bien convaincant.
Batterie
Deux variants du Realme GT Neo 3 sont proposés : celui que nous testons avec une batterie de 4500 mAh et la première charge 150W du marché et un second doté d’une batterie plus grosse de 5000 mAh, mais qui possède une charge « que » de 80W. Nous avons testé la version dotée de la charge la plus puissante, mais sachez que Realme affirme que le variant 80W a besoin de seulement 12 minutes pour atteindre les 50 % d’autonomie.
En parlant d’autonomie, le Realme GT Neo 3 vous tiendra sans peine une journée avec un usage intensif et une journée et demie en usage modéré. Cependant, comme tout téléphone moderne, certaines activités seront capables de le vider de sa charge plus vite que d’autres. Vingt minutes de Genshin Impact en qualité haute nous ont ainsi fait perdre 6 % de batterie par exemple. Le visionnage de clips sur YouTube en 4G nous a fait perdre en moyenne 1 % pour 10 minutes.
Sur notre protocole de test habituel, qui simule une activité en continu du téléphone grâce au logiciel ViSer, le téléphone a mis 10 heures et 8 minutes à passer de 100% à 10% d’autonomie. C’est un score dans la moyenne qui confirme que le téléphone tiendra bien la journée sans peine.
Recharge
En matière de charge, vous êtes sur ce qui se fait de mieux, sans aucun doute. Realme a d’ailleurs intégré une puce dédiée censée éviter la chauffe trop importante lors de la charge. Spoiler : ça ne marche pas et le téléphone se prend tout de même un petit coup de chauffe. Ceci étant, il semble tirer parti d’une dissipation de la chaleur plus importante que certains concurrents, puisqu’il revient à une température normale quelques minutes après la charge.
Sur la version que nous avons testée, en 150W, voici ce que nous avons obtenu en partant d’une batterie totalement à plat :
- 5 minutes : 45 %
- 10 minutes : 77 %
- 15 minutes : 100 %
Et oui, 15 minutes seulement pour obtenir une batterie pleinement chargée. Realme promet pour sa part 5 minutes pour atteindre les 50 %. Ajoutons que DXOMARK, l’organisme de test de smartphones indépendant, a remis au GT Neo 3 son meilleur score en matière de charge.
Audio
En matière d’audio, on le sait, Realme a encore une belle marge de progression. Le Realme GT Neo 3 ne vient pas contredire cette assertion.
Retenez que si le son stéréo délivré ici n’est pas désagréable, on est loin de l’expérience parfois bluffante délivrée par certains concurrents. La partition reste audible et utilisable, mais quelques grésillements ici ou là, un certain manque de profondeur (notamment dans les basses) et un positionnement très orienté vers les aigus doivent être soulignés. En outre, le haut-parleur d’appoint, situé en haut, n’est malheureusement pas aussi fort que son partenaire. En résulte un effet parfois désagréable en position paysage.
Si nous nous montrons critiques, gardez tout de même à l’esprit que l’expérience audio du GT Neo 3 n’est pas catastrophique. Elle est simplement un peu en retrait.
Réseaux et communications
En appel, le Realme GT Neo 3 assure une légère compression en cas de bruit, sans jamais tomber dans la voix robotisée désagréable. On obtient en outre un très léger bruit de fond jamais gênant pour l’interlocuteur. Lorsqu’on se tait, le micro se coupe efficacement. Il n’y a guère que quelques bourrasques qui viendront perturber la tranquillité générale.
La connectivité est souvent un sujet sur lequel est il est difficile de se démarquer. Le GT Neo 3 y parvient toutefois en proposant le haut du panier en la matière : le Wifi 6 aide bien, mais on peut surtout compter sur du Bluetooth 5.3. Ajoutons la présence d’une puce NFC qui fait toujours plaisir.
Le téléphone peut tirer parti de la 5G. Il couvre toutes les bandes exploitées en France par les opérateurs.
Prix et date de sortie
Le Realme GT Neo 3 sera disponible à partir du 15 juin. Il est également en précommande avant cela.
Deux modèles sont proposés :
- À 699,99 euros, avec la charge 150W, 12 Go de RAM et 256 Go de stockage. Il est en vente chez Realme.com, Amazon, Boulanger, Cdiscount, Fnac et Darty.
- À 599,99 euros, avec charge 80W, 8 Go de RAM et 256 Go de stockage. En vente chez Realme.com et Amazon.
Quel que soit le modèle, vous retrouverez les trois coloris : noir, blanc et bleu.
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