En 2021, l’entrée de gamme a été vectrice d’innovations avec l’arrivée fracassante des Xiaomi Redmi Note 10, poussant les autres constructeurs à s’aligner sur de nouveaux standards technologiques. En 2022, c’est au tour du milieu de gamme de muscler son jeu, puisque les très belles références en la matière se sont multipliées depuis le début de l’année.
Nous pouvons facilement citer le Samsung Galaxy A53, le Nothing phone (1) ou encore le Google Pixel 6a. Disons qu’il y a peu de place pour se frayer un chemin et se faire une place face à de tels concurrents. C’est pourtant ce qu’essaye de faire Honor avec son Honor 70, un smartphone qui mise notamment sur la photo, son design et son autonomie pour se démarquer.
Voici notre test complet.
Fiche technique
Modèle | Honor 70 |
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Dimensions | 73,3 mm x 161,4 mm x 7,91 mm |
Interface constructeur | Magic UI |
Taille de l’écran | 6,67 pouces |
Définition | 2400 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 395 ppp |
Technologie | OLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 778G+ |
Puce graphique | Qualcomm Adreno 642L |
Stockage interne | 128 Go, 256 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 54 Mp Capteur 2 : 50 Mp Capteur 3 : 2 Mp |
Capteur photo frontal | 32 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K |
Wi-fi | Wi-Fi 6 (ax) |
Bluetooth | 5.2 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Sous l’écran |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4800 mAh |
Poids | 178 g |
Couleurs | Argent, Bleu, Vert |
Prix | 199 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un smartphone prêté par la marque.
Design
Tout en finesse, tout en légèreté et avec des finitions soignées : voilà les principaux points forts stylistiques qu’il faut retenir du Honor 70. Avec 178 grammes sur la balance et une épaisseur de 7,91 mm, ce téléphone ne fait pas partie des gabarits imposants, malgré sa belle hauteur de 161,4 mm. C’est appréciable.
Honor a tout particulièrement mis l’accent sur les finitions de son smartphone, au point où nous pourrions le confondre avec un modèle haut de gamme au moment de le découvrir. Son dos brossé tend à accentuer ce phénomène, tout comme ses modules photo ronds parfaitement alignés ainsi que ses bords incurvés. C’est propre.
Si le dos n’attrape presque pas les traces de doigts, il reste sensible aux microrayures — nous en avons remarqué après quelques jours d’utilisation. On vous conseille donc de l’insérer dans une petite coque afin de mieux le protéger. Sur la tranche droite, les boutons de volume et d’alimentation sont accueillis dans une légère excroissance.
Il n’empêche, tout n’est pas parfait. Nous jugeons les bords — voire même les tranches — trop anguleux à notre goût. Il aurait été préférable de s’orienter vers une forme plus arrondie. Votre paume de main pourrait ainsi ressentir une légère gêne, tout comme vos phalanges en cas d’utilisation en mode portrait — ce fut le cas pendant une partie de Fortnite.
En somme, ce n’est pas rédhibitoire. Disons que nous avons connu des smartphones « plus doux » en main. La prise en main reste globalement correcte.
Terminons le tour du propriétaire avec la tranche inférieure, qui accueille la grille de haut-parleur, la sortie USB-C et un tiroir double nano SIM. On regrette en revanche l’absence de certification IP. Deux de ses concurrents (Galaxy A53 et Pixel 6a) profitent pourtant d’une certification IP67.
Honor nous assure en revanche que son téléphone est paré contre les éclaboussures d’eau et que l’absence de certification leur permet de conserver un poids contenu et une épaisseur mesurée. Et ce, afin de rester dans la lignée esthétique de sa gamme.
Le constructeur assure aussi avoir travaillé avec d’autres fournisseurs que Corning concernant la protection d’écran. Un ensemble de tests a ainsi été effectué pour mesurer sa résistance aux chutes, sans que la marque ne précise pas à combien de mètres un choc serait fatal.
Écran
Le Honor 70 propose tout ce qu’il y a de plus classique pour un téléphone se positionnant autour des 500 euros : sa dalle de 6,67 pouces utilise de l’OLED pour apporter des contrastes infinis — les pixels s’éteignent pour afficher du noir —, s’appuie sur une définition Full HD+ (2400 x 1080 pixels) et opte pour un taux de rafraîchissement adaptatif de 120 Hz.
Pour rappel, cette fréquence élevée — quand le Pixel 6a se cantonne à du 60 Hz, c’est l’un de ses petits défauts — permet d’apporter cette sensation de fluidité à l’usage. En étant adaptative, elle varie selon votre usage : pour afficher une page web, nullement besoin de monter à 120 Hz. Un comportement intelligent qui se montre moins énergivore.
À l’usage, l’écran du Honor est globalement agréable à utiliser, que ce soit pour naviguer sur Internet ou regarder des vidéos YouTube. J’ai personnellement été satisfait. Pour autant, les mesures techniques relevées avec notre sonde et le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays ne plaident pas beaucoup en sa faveur.
En mode Vif — configuré par défaut —, l’écran du Honor 70 couvre le spectre colorimétrique sRGB à hauteur de 128 %, ce qui est très bien. C’est en revanche plus compliqué pour l’espace DCI-P3 — plus vaste et donc plus difficile à gérer —, couvert à 85 %. Il a donc un peu de mal à proposer une large palette de couleurs.
Malheureusement, les mésaventures s’enchaînent : le Delta E Moyen sur le DCI-P3, qui mesure la fidélité des couleurs, s’envole à 5,21, lorsque l’indice de référence tourne autour de 3. Même constat du côté de la température : les 7696 K mesurés s’éloignent des 6500 K généralement voulus.
Heureusement, la luminosité maximale récolte un excellent score : 800 cd/m². À titre de comparaison, celui du Samsung Galaxy A53 atteint les 707 cd/m². Ce qu’il faut saisir : en plein soleil, vous n’aurez aucun problème de lisibilité.
Pour résumer, l’écran du Honor 70 est techniquement mal calibré, mais reste honorable grâce sa technologie OLED, sa belle définition, son taux de rafraîchissement de 120 Hz et une très bonne luminosité maximale. Disons qu’il y a mieux pour le même prix, notamment du côté de chez Samsung.
Logiciel
Le Honor 70 est livré avec Magic UI 6.1.0 basé sous Android 12. Comme nous l’expliquions dans notre test du Honor Magic 4 Pro, cette interface logicielle est plus ou moins une copie conforme de EMUI 12, fournie par Huawei. À la grande différence près que les services Google sont cette fois-ci de la partie.
Que dire de Magic UI 6.1.0 ? Dans l’ensemble, c’est un OS agréable à utiliser, bien qu’un petit manque de fluidité se fait parfois ressentir dans certaines animations. Il faut également compter sur une belle palette d’options de personnalisations, qui vous permettra de customiser votre expérience à votre image.
Fonds d’écran animés, caractère en gras, taille de la police, disposition des icônes d’applications, pléthore de mode always-on, effets de transition, style des icônes, widgets maison (contacts, agenda, galerie, météo, bloc-notes) : bref, les choix ne manquent pas. On vous invite tout simplement à traîner dans les paramètres pour vous amuser un peu.
Petite mention spéciale à Honor Share, un outil bien pratique qui permet de transférer des fichiers vers un ordinateur s’il se situe sur le même réseau que vous. Aussi, une barre latérale composée de vos applications favorites apparaît après un geste du pouce prolongé puis fixe (de droite vers la gauche, ou inversement) : cela peut s’avérer pratique.
En utilisateur assidu de la navigation par gestes, j’ai cependant effectué des mislick à plusieurs reprises si vous tardez à finir votre geste. C’est assez agaçant à la longue et aucune option ne permet de le désactiver. Sachez aussi que globalement, cet OS ne met pas beaucoup l’accent sur l’utilisation à une main — ce qui est dommage pour un grand téléphone.
Ce qu’on regrette surtout, c’est l’absence de Monet et de Material You. Cette nouvelle identité visuelle d’Android manque cruellement à Magic UI. Le mode Monet est quant à lui un must have sur toute interface qui peut se le permettre. Pour rappel, il harmonise les couleurs dominantes de votre fond d’écran avec l’ensemble du système.
Sachez que le téléphone est compatible avec le niveau de sécurité DRM Widevine L1. Autrement dit, lire des contenus HD sur les plateformes SVOD telles que Netflix ou encore Disney+ est totalement dans ses cordes. Du côté du capteur d’empreinte digitale, il n’y a rien à signaler : tout fonctionne parfaitement.
Pour finir, le Honor 70 devrait avoir droit à seulement deux années de mises à jour majeures d’Android (jusqu’à Android 14, nous a-t-on dit) et de trois années de patchs de sécurité : c’est bien moins que le Pixel 6a (3 années) et le Galaxy A53 (4 années). On attend de Honor un meilleur suivi logiciel, même sur du milieu de gamme.
Audio
Si vous n’avez pas d’enceinte pour écouter de la musique, ne comptez clairement pas sur le Honor 70 pour vous aider. L’expérience sonore est en effet médiocre, avec un son globalement étouffé, des voix mises trop en avant, une absence notable de basse et un volume maximal à la peine.
Aussi, le son diffusé provient à 95 % du haut-parleur situé sur la tranche inférieure du téléphone. Lorsque l’on pose son doigt dessus, le haut-parleur d’appel ne prend pas vraiment le relais puisque le son généré est minime. Il n’y a donc pas de véritable stéréo.
Appareil photo
Le Honor 70 s’appuie sur un triple capteur photo dont voici la configuration :
- Capteur principal Sony IMX800 de 54 mégapixels (f/1,9) ;
- Capteur ultra grand-angle de 50 mégapixels (VOD de 122°, f/2,2) ;
- Capteur de profondeur de 2 mégapixels (f/2,4).
Avant d’entamer les analyses techniques, attardons-nous quelques instants sur le capteur principal du Honor 70. Il s’agit d’un Sony IMX800 présenté en juin 2022 et réservé aux téléphones haut de gamme. Il profite d’une taille relativement généreuse de 1/1,49 pouce, mais reste capé pour autant à 54 mégapixels.
Le capteur est associé à un objectif ouvrant à f/1,9. Ce qu’il faut comprendre, c’est que cette association de capteur et d’objectif est taillée pour capter plus de lumières, notamment en basse luminosité ou en condition nocturne. Si le téléphone parvient à capturer plus de lumières naturellement, alors le temps de pause peut dans l’idée être réduit.
Tout ça, c’est sur le papier. Place désormais à la pratique.
Un capteur grand-angle intéressant
Le capteur grand-angle offre de beaux clichés. Le piqué est plus qu’honorable et la colorimétrie est relativement juste avec un niveau de saturation maîtrisé. Dans l’ensemble, le Honor 70 devrait vous satisfaire dans beaucoup de situations.
Attention toutefois à la gestion de la dynamique : si l’indulgence peut être de mise sur la photo du coucher de soleil — plus difficile à gérer –, il convient d’être plus dure sur la photo n° 3 (Auchan) où le ciel est cramé derrière les feuilles et la photo n°5 (en arrière-plan).
Plus globalement, le Pixel 6a reste indétrônable à ce segment tarifaire. Le Samsung Galaxy A53 performe également très bien.
Ultra grand-angle : les pièges classiques
L’ultra grand-angle a le mérite de conserver une bonne cohérence colorimétrique par rapport au capteur grand-angle. En revanche, la perte de détails est flagrante au niveau des coins et des bords de chaque photo. Ça pique parfois les yeux.
Sur la photo n°4, c’est le jour et la nuit, littéralement. L’ultra grand-angle débouche les zones d’ombres et apporte de la couleur à l’image. Par contre, la qualité globale en prend un coup.
Il y a tout de même moyen de s’amuser (photo n°5) en jouant avec les effets de distorsion du capteur, qui sous-expose également le visage de mon ami. Mais tout cela a le mérite d’avoir du cachet et de donner un style à votre cliché. Finalement, votre angle de vue peut changer la donne.
Un x2 numérique exploitable
Si le Honor 70 n’embarque aucun zoom optique — et à ce prix-là, c’est tout à fait normal –, son zoom x2 numérique dégaine des clichés tout à fait exploitables pour se concentrer sur une zone spécifique.
La perte de détails est faible, bien que la gestion de la dynamique est dans les choux sur la photo du coucher de soleil : tout est sous-exposé (ce qui a aussi son petit effet). Mais dans l’ensemble, c’est très correct.
Nuit
De nuit, le Honor 70 propose une partition intéressante avec un niveau de détails bien conservé. Sur la photo du restaurant, il est par exemple possible de distinguer la carte de l’ardoise si l’on zoome un tout petit peu.
Du bruit numérique peut se faire senti çà et là, notamment en arrière-plan, sans que cela gâche votre scène. Le visage de mon acolyte de soirée, par contre, a tendance à perdre en netteté.
Par ailleurs, je n’ai pas trouvé la prise de vue spécialement rapide en environnement nocturne.
Un mode 54 mégapixels validé
Un mode 54 mégapixels nommé « Haute résolution » est disponible dans les options de l’appareil photo. En le comparant avec le mode classique, force est de constater qu’un véritable gap en qualité a lieu si l’on zoome dans une zone de l’image. Attention cependant à la taille des photos en 54 mégapixels, qui ont tendance à prendre bien plus de place dans votre téléphone.
Pour une fois, la macro est cool
On ne le répètera jamais assez : l’intégration d’un capteur macro sur un téléphone est généralement inutile et fait surtout office d’artifice pour vous faire croire qu’un smartphone avec plein de capteurs, c’est un bon photophone. Pas forcément, d’autant plus lorsque l’ultra grand-angle est en mesure de gérer ce mode.
C’est le cas du Honor 70, qui parvient à tirer son épingle du jeu et proposer des clichés capturés de très près avec une bonne qualité. Un effet bokeh entoure la zone visée pour mettre en valeur le reste. Sur la dernière photo par exemple, on aperçoit de toutes petites poussières disposées sur mon siège de bureau, mais qui étaient à peine perceptibles à l’œil nu.
Un mode portrait perfectible
Le mode portrait est géré par un capteur dédié, alors que les algorithmes peuvent très bien s’en charger — ceux de Google excellent en la matière. Concernant le Honor 70, c’est mi-figue, mi-raisins : d’un côté, l’image est belle et profite d’un bon piqué. Mais de l’autre, l’effet bokeh est régulièrement imprécis.
Sur l’image n°1, il n’exclut pas la personne située en arrière-plan qui elle est aussi mise en valeur. Étonnant. Sur l’image n°2, le cou (à gauche) et le col du tee-shirt sont mal contournés. Enfin, sur l’image n°3, le flou manque de précision au niveau des cheveux (à gauche) et de la clavicule.
De beaux selfies
Le capteur avant de 32 mégapixels produit de jolis selfies où le piqué est satisfaisant et les couleurs bien retranscrites. Que vous soyez seuls ou avec des amies, la réalisation d’un égoportrait devrait offrir un résultat satisfaisant.
Vidéo : coucou le Solo Cut
Honor a intégré une toute nouvelle fonctionnalité vidéo au Honor 70 : le Solo Cut. L’idée est simple : si vous filmez un groupe de quatre personnes, vous pourrez viser quelqu’un avec votre doigt — comme pour faire une mise au point. Dans ce cas, le téléphone va ouvrir une fenêtre flottante en se focalisant exclusivement sur la personne visée.
Vous aurez alors affaire à deux flux vidéo : l’un sur votre interface principale, l’autre dans la vignette flottante. Les deux flux se gèrent et se génèrent indépendamment l’un de l’autre, pendant la séquence filmée et après, au moment de les retrouver dans votre galerie.
Le téléphone est enfin en mesure de filmer en 4K à 30 FPS ou 1080 p à 60 FPS, dans sa configuration maximale.
Performances
Les performances du Honor 70 sont assurées par la puce Qualcomm Snapdragon 778G Plus, présentée en octobre 2021. C’est un processeur destiné au milieu de gamme censé muscler les capacités en jeu et offrir de meilleures performances en IA. Mais avant de parler gaming et utilisation au quotidien, tâchons de le comparer à ses rivaux.
Les benchmarks effectués sur le téléphone nous permettent de constater le fait suivant : le Honor 70 tire très bien son épingle du jeu sur le plan des performances brutes et graphiques en comparaison aux Pixel 6a et Galaxy A53. Dans la majorité des cas, notre protagoniste du jour domine ce duo concurrent.
Pour rappel, le Pixel 6a est alimenté par un processeur maison, le Tensor, lorsque le Galaxy A53 opte pour un Exynos 1280. Face au Nothing phone (1), le Honor 70 fait globalement jeu égal. C’est en fait tout à fait logique et normal, puisqu’ils partagent le même SoC.
Modèle | Honor 70 | Google Pixel 6a | Samsung Galaxy A53 | Nothing phone (1) |
---|---|---|---|---|
AnTuTu 9 | 529298 | 566612 | 426366 | 568842 |
AnTuTu CPU | 147141 | 114407 | 95643 | 154408 |
AnTuTu GPU | 169321 | 249649 | 108263 | 172180 |
AnTuTu MEM | 89873 | 83167 | 70664 | 116223 |
AnTuTu UX | 122963 | 119389 | 85481 | 126031 |
PC Mark 3.0 | 12565 | 9726 | 11272 | 14504 |
3DMark Slingshot Extreme | 5302 | 5396 | 3586 | 5512 |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | 5559 | 6267 | 3913 | 5865 |
3DMark Slingshot Extreme Physics | 4562 | 3630 | 2774 | 4554 |
3DMark Wild Life | 2658 | 5935 | 2286 | 2819 |
3DMark Wild Life framerate moyen | 15.9 FPS | 35.5 FPS | 14 FPS | 17 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | N/C | 39 / 27 FPS | 15 / 10 FPS | 22 / 14 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | N/C | 42 / 40 FPS | 20 / 23 FPS | 29 / 33 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | N/C | 60 / 93 FPS | 55 / 61 FPS | 72 / 80 FPS |
Lecture / écriture séquentielle | 978 / 833 Mo/s | 1330 / 268 Mo/s | 510 / 488 Mo/s | 1637 / 1331 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 58967 / 63246 IOPS | 40701 / 49121 IOPS | 57412 / 50585 IOPS | 66279 / 68394 IOPS |
Le Honor 70 est-il taillé pour les jeux gourmands en ressources, du type Fortnite ? Cela dépend où est-ce que le curseur des paramètres graphiques est placé. Avec une résolution des textures élevée, en 60 FPS, qualité épique et résolution 3D à 75 %, la tâche est complexe. De nombreux lags surviennent.
Le jeu a même freezé pendant 20 secondes — les FPS sont descendus sous la barre de 10 –, rendant l’expérience totalement injouable. Le problème, c’est qu’en baissant les paramètres graphiques, Fortnite perd de sa saveur visuellement parlant. Cela peut être jouable, mais moyennement beau. En a-t-on envie ? C’est à vous de décider.
Pour autant, le téléphone tient très bien la marée sur des tâches plus faciles à encaisser. Je n’ai pas rencontré de problèmes particuliers lors de mes journées d’utilisation. La fluidité est au rendez-vous pour de la navigation, du multitâches ou encore de la messagerie.
Autonomie
Du côté de l’autonomie, le Honor 70 impressionne et rassure. Durant mes 10 jours d’utilisation en tant que téléphone principal, ce modèle n’a jamais flanché à l’issue d’une journée. Comptez facilement une journée et demie avec un usage mixte somme toute classique, voire intensif. Merci la batterie de 4800 mAh et la bonne optimisation du smartphone.
Le Honor 70 est également économe au possible lorsque mis en veille, notamment la nuit : il ne perd que très peu de pour cent. Un constat également valable la journée. Il m’est arrivé de débuter une après-midi avec 90 % de batterie restante après une matinée d’utilisation restreinte où l’écran n’a été allumé qu’une heure.
Pourtant, son score obtenu avec le protocole de test SmartViser — nous simulons une utilisation du téléphone pour le faire chuter à 10 % — ne le mettait pas énormément en valeur : avec un temps de 12h17, le Honor 70 se situe au milieu de notre classement. En pratique, c’est une tout autre histoire.
Au chapitre de la recharge, le Honor 70 fait partie des bons élèves avec son bloc de 66 W. Vous avez donc ici affaire à une charge rapide, qui vous permet de récupérer 50 % d’énergie en l’espace de 20 minutes. Comptez à peine 1h pour être à bloc. Bref, du beau boulot, même si la marque promet une charge complète en 45 minutes — ce que nous n’avons pas obtenu.
- 10 minutes : 6 % à 30 %
- 20 minutes : 6 % à 50 %
- 30 minutes : 6 % à 70 %
- 40 minutes : 6 % à 89 %
- 50 minutes : 6 % à 100 %
Le Honor 70 n’est pas compatible avec la charge sans fil.
Réseaux et communication
Au niveau des appels téléphoniques, le Honor 70 réalise peu ou prou un sans-faute. Voix intelligible, timbre authentique, bruits ambiants correctement gommés — à l’exception d’un ou deux démarrages de scooters thermiques —, micros coupés lorsque vous vous arrêtez de parler : bref, il n’y a pas grand-chose à lui reprocher.
Pour le reste, il profite du Wi-Fi 5 — pas de Wi-Fi 6, mais à ce prix-là ce n’est pas un grand manque —, du Bluetooth 5.2 et d’une puce NFC pour les titres de transport dématérialisés et les paiements sans contact. La 5G est également de mise, grâce à une compatibilité avec les bandes de fréquences n1 (2100 MHz), n3 (1800 MHz), n7 (2600 MHz), n20 (800 MHz), n28 (700 MHz) et n78 (3,5 GHz).
Prix et date de sortie
Le Honor 70 est disponible depuis le 2 septembre 2022 sur le site officiel de la marque, au prix conseillé de 549 euros (8 + 128 Go de stockage) ou 599 euros (8 + 256 Go de stockage). Une offre de remboursement de 50 euros devrait être de la partie pour tirer le tarif vers le bas.
Par ailleurs, si l’on se réfère aux habitudes commerciales de la marque, le téléphone devrait chuter de plusieurs dizaines d’euros quelques semaines après sa sortie, pour s’arracher aux alentours de 500 euros dans sa configuration minimale.
Le téléphone est décliné en coloris Midnight Black, Emerald Green (modèle de test) et Crystal Silver (exclusivement disponible sur le site Hihonor.com).
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