La Tesla Model Y se décompose aujourd’hui en trois versions où culmine notre véhicule du jour : la Tesla Model Y Performance. Plus onéreuse que la version Grande Autonomie fabriquée depuis toujours à Shanghai (et depuis peu à Berlin en petites quantités) que nous avions testée à l’automne 2021, elle vient également d’ailleurs : la Gigafactory de Berlin fabrique actuellement ce modèle.
Sur le papier, cette Tesla Model Y Performance a tout pour plaire : une autonomie conséquente, des performances exceptionnelles, et un volume utile qui semble difficile à égaler. En pratique et après 1 000 kilomètres effectués au cours de différents trajets, quel bilan dresser du SUV électrique de Tesla ? Nous allons voir en détail ce que nous retenons de ces quelques jours au volant du bolide germano-américain.
Fiche technique
Modèle | Tesla Model Y Performance (2022) |
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Dimensions | 4,751 m x 2,129 m x 1,624 m |
Puissance (chevaux) | 424 chevaux |
0 à 100km/h | 3,7 s |
Niveau d’autonomie | Conduite assistée (niveau 1) |
Vitesse max | 250 km/h |
OS embarqué | Tesla OS |
Taille de l’écran principal | 15 pouces |
Prise côté voiture | Type 2 Combo (CCS) |
Prix entrée de gamme | 69990 euros |
Prix | 63 990 € |
Essayez-la | Fiche produit |
Design
Différencier la Tesla Model Y Performance du reste de la gamme n’est pas chose aisée selon où l’on se place. D’extérieur, seul un œil averti pourra la repérer à l’aide de ses jantes Überturbines de 21 pouces qui cachent des étriers rouges que l’on ne retrouve pas sur les versions moins haut de gamme, ou de son béquet arrière en fibre de carbone.
Mises à part ces deux particularités subtiles, il n’y a pas de différence notable avec une Tesla Model Y Propulsion ou Grande Autonomie. La garde au sol est rabaissée légèrement (157 millimètres contre 172 millimètres), signe que l’accent sera plutôt mis sur le côté sportif, comme nous le verrons ultérieurement.
Avec ses 4,75 mètres de long et son diamètre de braquage de 12,30 mètres, la Tesla Model Y Performance n’est pas un petit véhicule maniable adapté au centre ville étriqué de nos contrées européennes, et cela se sent. Nous pourrions même dire que cela se voit, tant certaines jantes ont été abîmées par nos prédécesseurs au contact de trottoirs sur notre modèle d’essai.
Bien que la Tesla Model Y ne soit dans le paysage automobile européen que depuis un an, son allure globale rappelle tellement la Tesla Model 3 que nous ne sommes pas dépaysés. La calandre pleine, le capot long et plongeant, l’aérodynamique soigné, le toit vitré ou encore la signature lumineuse sont autant d’éléments en tous points similaires à sa petite sœur. Qui plus est, cette variante blanche avec intérieur noir est désormais très populaire chez Tesla, étant donné que ce sont les versions les moins chères de la gamme.
Habitabilité
N’y allons pas par quatre chemins : aucun véhicule ne fait mieux que la Tesla Model Y en termes d’habitabilité et de volume disponible sur le segment. Avec 854 litres de coffre arrière, 117 litres de coffre avant, et jusqu’à 2041 litres en rabattant les sièges arrières (rabattables individuellement), voyager en Tesla Model Y Performance ne sera jamais un problème, comme nous avons pu le vérifier en déplaçant notamment quatre roues de 21 pouces dans le véhicule, ou encore en transportant des barres de 2,5 mètres de long à l’intérieur.
La Tesla Model Y Performance et bel et bien un véhicule que l’on peut utiliser pour voyager en famille ou transporter des objets volumineux, ce n’est pas seulement un bolide aux performances décoiffantes. Un gros travail a été fait sur l’insonorisation, et cela s’entend nettement si l’on vient d’une ancienne Tesla Model 3 par exemple. Le double vitrage avant comme arrière assure une ambiance feutrée à souhait, et malgré le gros gabarit du véhicule, les trajets autoroutiers ne sont pas trop soumis aux bruits d’air.
La planche de bord épurée n’a pas changé, et l’intérieur noir que nous avions à l’essai (l’intérieur blanc n’étant pas encore en production à l’usine de Berlin) arbore une finition boisée plutôt qualitative. Qu’on se le dise, nous ne sommes plus à l’époque où il y avait des problèmes de finitions intérieures chez Tesla, le constructeur semble avoir bien mûri sur ce point, du moins avec ses véhicules en provenance de Berlin.
Les sièges avants sont réglables électriquement et chauffants, et le siège conducteur est à mémoire de profil de manière à ne pas avoir à régler manuellement la position lorsque l’on change de conducteur. Grâce à la surélévation des sièges de la première rangée, les passagers arrières bénéficient d’une place au jambes exceptionnelle, où les grands gabarits seront très à l’aise pour plusieurs heures.
Le grand toit vitré permet de profiter d’une belle luminosité intérieure, en plus d’assurer une excellente garde au toit. Mention spéciale pour les passagers arrière qui auront un grand accoudoir s’ils ne sont que deux, avec deux emplacements pour stocker une bouteille ou un gobelet, ainsi que deux ports USB-C disponibles. De manière générale, les rangements ne manquent pas avec une console centrale intelligemment pensée, et des vide-poches dans chaque portière. On sent que c’est un véhicule fait pour les familles, qui n’est pas en manque de technologies pour autant, comme nous allons le voir ci-après.
À noter qu’une version sept places est commercialisée aux États-Unis, mais pas en Europe.
Technologies embarquées
Une Tesla reste un ordinateur à quatre roues, et cette Model Y Performance n’y échappe pas. On retrouve tout ce qu’on aime — ou qu’on déteste — du constructeur américain, avec un écran central de 15 pouces au format paysage à la réactivité bluffante. Un processeur AMD Ryzen se cache non-loin de cet écran, et c’est l’une des principales raisons de la fluidité globale du système.
De nombreuses fonctionnalités d’infodivertissement sont proposées, avec Spotify, Tidal, un navigateur web ou encore quelques jeux disponibles pour vous divertir lors des pauses, mais on notera toujours deux gros absents : Android Auto et Apple CarPlay. En effet, ce n’est pas en 2022 que vous pourrez répliquer l’interface de votre smartphone sur l’écran de votre Tesla.
Il faut souligner la différence de Tesla en remarquant que ce ne sont pas des éléments qui devraient vous manquer, tant tout est bien intégré et l’interface pensée autour de l’électromobilité. À titre d’exemple, le planificateur d’itinéraires embarqué est d’une réactivité exemplaire, et il ne faut pas plus de 15 secondes pour être prêt à partir à l’autre bout de la France, avec des arrêts de recharge aux Superchargeurs de la marque qui auront été automatiquement ajoutés, comme vous pouvez le voir sur la courte vidéo ci-dessous.
On aurait toutefois aimé pouvoir connecter son téléphone pour pouvoir profiter d’applications tierces, à l’image de Coyote ou Waze.
Outre cet écran central qui est la principale manière d’intéragir avec le véhicule, l’application mobile Tesla est plutôt complète, et offre de plus en plus de fonctionnalités utiles. Récemment, la lecture de la pression des pneus est arrivée, et nous résumons tout ce qu’il est possible de faire avec cette application dans notre dossier dédié, si vous souhaitez en apprendre plus.
Un socle de recharge de deux smartphones par induction trône sous l’écran central, et deux prises USB-C sont disponibles à l’intérieur de la console centrale pour recharger d’autres appareils au besoin. Il reste tout de même quelques gadgets qui ne pointent toujours pas le bout de leur nez chez Tesla, et que l’on aimerait voir arriver un jour : affichage tête-haute, vue à 360 degrés, caméra avant pour les manœuvres de parking, ou bien sièges massants et ventilés. Si ce genre de fonctionnalités sont rédhibitoires pour vous, il vous faudra malheureusement passer votre chemin.
Conduite
Une Tesla est une voiture sportive, et une version Performance l’est encore plus. Sur le papier, le SUV qu’est la Tesla Model Y Performance affiche des chiffres dignes des Supercars : 3,7 secondes pour abattre le 0 à 100 km/h, vitesse maximale de 250 km/h, et une transmission intégrale gérée par deux moteurs indépendants. Cela n’a pas empêché Tesla, comme toujours, de montrer que la sécurité est à l’honneur, en remportant récemment cinq étoiles au test Euro NCAP.
Concrètement, mettre le pied au plancher dans une Tesla Model Y Performance n’est pas une expérience que l’on oublie de sitôt, tant il est choquant de voir ce SUV familial de près de deux tonnes atteindre 100 km/h en un clin d’œil. Le couple disponible immédiatement fait toujours son petit effet, et nous sommes vite rassurés par la tenue de route exemplaire dont fait preuve le bolide. Qui plus est, là où nous retrouvons habituellement des consommations très élevées avec de telles performances, la Tesla Model Y Performance se montre plutôt raisonnable.
Notre bilan après cinq jours à parcourir les routes du nord-est de la France, en passant par la Belgique et le Luxembourg affichait une consommation moyenne de 189 Wh/km, ce qui équivaut à une autonomie d’environ 410 kilomètres. La majorité des trajets effectués étaient sur autoroute aux vitesses limites, où l’on peut s’attendre à une consommation avoisinant les 220 Wh/km à 130 km/h dans de bonnes conditions, de quoi parcourir 350 kilomètres avant d’être à sec avec des véhicules concurrents. Notons la présence de série d’une pompe à chaleur, permettant de limiter la consommation du chauffage en conditions hivernales, période redoutée des propriétaires de véhicules branchés.
L’agrément de conduite reste à ce jour difficilement égalé, tant la précision de la réponse sous la pédale est bonne. Certes, cela permet d’accélérer de manière fulgurante à souhait, mais cela est aussi là pour aider le conducteur à profiter de la fameuse conduite à une pédale, allant ici jusqu’à l’arrêt complet. Le freinage régénératif est très puissant, et une fois qu’il est maîtrisé, il devient le meilleur allié du pilote.
La prise en main du véhicule est très rapide grâce au faible nombre de réglages disponibles (il n’existe pas de réglage de freinage régénératif ou de mode « éco » notamment), et à l’absence de bouton de démarrage : on monte à bord, pied sur frein, un appui sur le commodo pour aller en marche avant, et c’est fini.
Si le confort est quant à lui très satisfaisant, nous mettrons tout de même un petit bémol sur les amortisseurs, qui sont clairement taillés pour la conduite sportive plutôt que celle de bon père de famille. Les roues de 21 pouces n’aident sans doute pas à masquer les aspérités de la route et autres ralentisseurs, mais le fait est que l’ambiance plus feutrée et confortable d’une Audi Q4 e-tron par exemple pourra attirer celles et ceux jugeant la Tesla Model Y Performance comme trop raide.
Autopilot : oui… mais
Comment parler de Tesla sans mentionner l’Autopilot, son fameux système d’assistances à la conduite ? Sous ce nom parfois trompeur se cache le fonctionnement simultané d’un régulateur de vitesse adaptatif et d’un maintien actif dans la voie, qui peine aujourd’hui à drastiquement s’améliorer, quand il ne régresse pas. En effet, depuis quelques mois, Tesla a déployé ce qu’il appelle « Tesla Vision« , à savoir la gestion de l’Autopilot en se basant uniquement sur des caméras, abandonnant ainsi le radar qui équipait les anciens modèles.
Le résultat est aujourd’hui très perfectible, en ce sens où nous avons constaté plusieurs freinages fantômes (ralentissements brutaux sans raison apparente) qui peuvent faire peur aux passagers comme au conducteur. Malheureusement, sur un véhicule à 70 000 euros ou plus, c’est quelque chose qui fait tache, surtout lorsque l’on s’imagine pouvoir profiter de la meilleure conduite semi-autonome du marché.
En outre, si l’Autopilot de série rend bien service, les options proposées en supplément ne sont malheureusement pas à conseiller non plus. Pour 3 800 euros, vous pouvez opter pour l’Autopilot Amélioré, qui ajoute quatre fonctionnalités : sortie auto, parking auto, changement de voie automatique, et navigation en Autopilot. En pratique, la sortie auto vous permet d’avancer ou reculer de quelques mètres le véhicule avec votre smartphone (en étant à portée de Bluetooth), et le changement de voie automatique s’active avec un clignotant, et le véhicule change de voie sur autoroute. Le parking auto est relativement lent et peu efficace, et la navigation en Autopilot se contente de suggérer des changements de voie pour suivre un itinéraire enregistré.
Force est de constater que cela est très cher payé au niveau actuel de ces fonctionnalités, qui ne fonctionnent que trop aléatoirement et provoquent fréquemment de la frustration chez le conducteur comme chez les passagers qui ne comprennent pas ce qu’il se passe. Enfin, la capacité de conduite entièrement autonome à 7 500 euros (ou 3 700 si vous avez déjà l’Autopilot amélioré) revient uniquement à faire un pari sur l’avenir, puisqu’elle n’apporte absolument rien à ce jour.
Ce qui était depuis des années la grande force de Tesla est peu à peu en train de devenir l’un des points négatifs, et il serait bon que le constructeur prenne conscience de l’état actuel de sa suite d’assistances à la conduite, plutôt que de pousser le développement de fonctionnalités futures n’ayant pas d’applications immédiates. L’immense majorité du temps, l’Autopilot fonctionne parfaitement bien, mais les quelques fois où le comportement est erratique sont très frustrantes pour les occupants du véhicule.
Autonomie, batterie et recharge
Fort de son réseau de Superchargeurs comptant plus de 110 stations en France, voyager en Tesla Model Y Performance ne pose aucun souci particulier. Sa puissance de charge maximale théorique est de 250 kW, et nous avons mesuré 236 kW au mieux lors de nos Supercharges. Concrètement, passer de 10 à 60 % de batterie prend tout juste moins de 20 minutes, et cela permet de parcourir jusqu’à 200 kilomètres d’autoroute dans de bonnes conditions. Passer de 10 à 80 % réclame environ 30 minutes.
Au moment d’écrire ces lignes, les Superchargeurs affichent un prix de 0,67 euro par kilowattheure, et ajouter 50 % de batterie est donc facturé peu ou prou 26 euros, ce qui donne un tarif de 13 à 15 euros les 100 kilomètres d’autoroute tout de même. Bien entendu, la charge à domicile à faible coût reste la norme. Cependant, il faut noter l’envolée récente des tarifs des Superchargeurs, qui rendent les grands voyages tout sauf bon marché, et potentiellement plus coûteux qu’avec un véhicule thermique.
En charge lente à domicile ou sur une Wallbox adaptée, le chargeur embarqué de 11 kW permet de récupérer environ 13 % d’autonomie par heure de charge, soit de faire un plein intégral de la batterie de 80 kWh en moins de huit heures. Sur une prise domestique, il faut compter quarante heures pour le même exercice.
Quoi qu’il en soit, avec une autonomie WLTP annoncée à 514 kilomètres, il faudrait une consommation située autour de 150 Wh/km pour les atteindre, ce qui est loin d’être réaliste à haute vitesse. Comme nous l’avions mentionné plus haut, notre consommation moyenne à l’écran était affichée à 189 Wh/km sur les près de 1 000 kilomètres que nous avions effectués, et les consommations précédentes étaient très similaires.
À titre d’exemple, vous trouverez ci-dessus le détail des trajets et des consommations associées relevées par Teslamate durant notre essai, de manière à visualiser précisément les informations clés. Bien entendu, les aléas météorologiques, la vitesse ou encore le profil du parcours influent grandement sur les consommations, et les nôtres sont partagées à titre indicatif uniquement.
Le fait est qu’à l’aide du planificateur de trajets embarqué et de la densité du réseau de Superchargeurs actuelle, voyager en Tesla Model Y Performance n’est pas une épreuve en soi, quitte à accepter de s’arrêter environ 20 à 30 minutes toutes les deux heures d’autoroute. Hors de l’autoroute, les consommations baissent drastiquement et permettent de s’approcher de l’autonomie WLTP annoncée. D’ailleurs, aux États-Unis, la Model Y est la voiture électrique qui consomme le moins d’énergie, juste derrière la Model 3 et la Lucid Air, deux berlines.
Prix
Il est difficile de ne pas dépasser le tarif de 70 000 euros en configurant une Tesla Model Y Performance. En effet, le prix minimal à payer est de 69 990 euros, pour un extérieur blanc, intérieur noir.
Chaque peinture (noir, bleu, gris, rouge) est facturée entre 1 190 et 2 100 euros à ce jour, et la Gigafactory de Berlin ne produit que des véhicules noirs et blancs à ce jour. Les délais pour obtenir d’autres coloris glissent rapidement vers le milieu de l’année 2023. Il est possible de configurer un crochet d’attelage à 1 350 euros, un intérieur blanc à 1 190 euros, et d’opter pour des assistances à la conduite à 3 800 ou 7 500 euros. Ainsi, la version la plus onéreuse de la Tesla Model Y Performance s’échange contre 82 130 euros.
Dans cette gamme de prix, entre 70 000 et 80 000 euros, la clientèle aura un choix restreint de SUV électriques : Audi Q4 Design Luxe 50 e-tron quattro (71 000 euros), Mercedes EQB 350 4MATIC AMG Line (68 150 euros), Ford Mustang Mach-E Premium AWD Extended Range (76 800 euros), ou encore Kia EV6 GT (72 990 euros).
Malheureusement pour la concurrence, aucune offre dans la même gamme de prix ne parvient à égaler la Tesla Model Y à la fois au niveau des performances, de l’autonomie, ni même en volume de coffre disponible. Les performances de la Kia EV6 GT sont certes meilleures, avec un 0 à 100 km/h affiché en 3,5 secondes, mais l’autonomie WLTP n’est que de 424 kilomètres, et le volume de coffre de 490 Litres.
Pour aller plus loin
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