Souvenez-vous, c’était en début d’année 2020. À cette époque, Fiat levait le voile sur la toute nouvelle génération de sa Fiat 500, entièrement renouvelée et désormais uniquement proposée en électrique. Une première pour la citadine, qui aurait dû faire ses premiers pas face au public lors du salon de Genève qui n’aura finalement pas eu lieu. Trois ans ont passé et le pot de yaourt cartonne toujours autant, alors que Fiat nous annonce que la 500 ne s’est jamais aussi bien vendue qu’en électrique.
Et ça se voit, puisqu’elle fut la 2ème voiture la plus immatriculée en France au mois de mai avec cette motorisation, juste derrière la Tesla Model Y et devant la Peugeot e-208. Mais les puristes se posaient une question : que va-t-il advenir d’Abarth ? Car le préparateur attitré de Fiat travaille uniquement sur la 500 thermique et a connu sa renommée grâce à ses échappement particulièrement sonores. Le doute s’est évaporé au cours de l’année dernière, quand la firme sollicitait l’aide de ses fans pour l’aider à concevoir le son d’une future voiture électrique.
Puis, c’est finalement en novembre dernier que la nouvelle Abarth 500e fut officiellement révélée au grand public. Une variante gavée aux hormones qui se distingue par un nouveau look, mais pas seulement. Car la petite sportive s’offre également une puissance en hausse ainsi que de nombreuses améliorations. Mais le préparateur nous a également organisé une autre surprise. Nous avons eu la chance de prendre le volant de cette nouvelle arrivante, sur la route mais également sur le circuit de Mortefontaine. Découvrez notre avis détaillé !
Fiche technique
Modèle | Abarth 500e |
---|---|
Catégorie | Citadines |
Puissance (chevaux) | 155 chevaux |
0 à 100km/h | 7 s |
Niveau d’autonomie | Conduite assistée (niveau 1) |
Vitesse max | 155 km/h |
Taille de l’écran principal | 10,25 pouces |
Prise côté voiture | Type 2 Combo (CCS) |
Prix entrée de gamme | 43000 euros |
Prix | 43 000 € |
Essayez-la | Fiche produit |
Cet essai a été réalisé dans le cadre d’un voyage presse organisé par la marque
Design : un look piquant
Sans grande surprise, l’Abarth 500e reprend le look global de la citadine classique. Logique, car les deux partagent la même plateforme, mais pas seulement. Cependant, les sorciers en charge de son développement et notamment de son design ne se sont pas contentés d’ajouter un scorpion stylisé sur les flancs et de remplacer le logo Fiat par celui d’Abarth sur le capot. En plus du nom de la marque en toutes lettre au-dessus de la calandre pleine, les équipes derrière le style de la citadine ont tenu à la rendre encore plus méchante.
Cela passe par un nouveau bouclier avant qui s’équipe également d’une petite lame tandis que la signature lumineuse ne change quant à elle pas. Sur les côtés, pas de grand changements hormis le petit scorpion sur les ailes. On notera tout de même que la citadine est chaussée de jantes exclusives de 17 pouces tandis que des jupes latérales ont été ajoutées de manière assez discrète. L’arrière gagne également en caractère par rapport à la version standard, avec un diffuseur plus visible et là encore agrémenté d’une barre en métal. Un petit becquet de toit vient également compléter l’ensemble.
Le constructeur précise que les proportions ont été revues par rapport à l’Abarth 595 thermique, puisque cette nouvelle mouture profite d’un empattement allongé de 2,4 centimètres tandis que les voies ont été élargies de 6 centimètres. Si cela contribue à lui donner encore plus de prestance sur la route, ces évolutions ont surtout été faites pour améliorer la stabilité dans les courbes. En revanche, rien n’a été précisé sur une baisse de la garde au sol.
Pour l’heure, Abarth ne communique pas sur le Cx de sa citadine électrique, qui doit sans aucun doute être légèrement meilleur que celui de la version standard, qui n’a pas été dévoilé non plus. Au total, cinq teintes de carrosserie sont proposées pour la 500e, dont le très beau Vert Acide de notre modèle d’essai et le Bleu Poison. Ces deux couleurs sont exclusives à cette variante sportive, qui peut également être choisie avec des jantes de 18 pouces en option sur les finitions les plus hautes. A noter que l’Abarth 500e se décline en berline ainsi qu’en cabriolet.
Habitabilité : pour deux, mais pas plus
Si son empattement a été légèrement allongé par rapport à la version thermique, l’Abarth 500e reste une petite voiture, avec une longueur de seulement 3,67 mètres pour 1,68 mètre de large et 1,52 mètre de haut. Si quatre personnes peuvent en théorie prendre place à son bord, l’accès aux sièges arrière n’est pas forcément évident. D’autant plus que la carrosserie 3+1 proposée sur la Fiat 500 n’est pas disponible dans la gamme de l’Abarth. Autant dire que ces deux places seront à réserver aux enfants et aux petits trajets, car l’espace à la tête et aux jambes est très réduit.
Le conducteur et son passager n’auront pas beaucoup de place non plus, mais assez pour se sentir tout de même à l’aise. Vous l’aurez compris, l’habitabilité n’est pas forcément le fort de notre modèle d’essai. Mais rien de très étonnant à cela, car elle reste avant tout une petite citadine, au même titre qu’une Renault Twingo Electric ou qu’une Leapmotor T03, que nous avons également testé quelques mois plus tôt. Il ne faudra donc pas vous attendre à découvrir un coffre très spacieux, puisque celui-ci affiche un volume oscillant de seulement 185 litres.
C’est suffisant pour le quotidien, mais un peu moins pour partir en vacances. Dans le poste de conduite, les rangements sont assez restreints, mais ils sont bien pensés. On apprécie tout particulièrement l’espace en-dessous de l’écran tactile qui permet de poser son smartphone ou des tickets de parking par exemple. La console centrale peut également accueillir quelques objets et se fermer si besoin, ce qui peut être utile en stationnement, notamment en ville.
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La présentation du poste de conduite est plutôt flatteuse, notamment dans la finition Turismo coiffant la gamme et que nous avons pu tester. Celle-ci se distingue notamment par sa sellerie en cuir et Alcantara, un matériau que l’on retrouve également sur la planche de bord. La qualité perçue est très bonne, malgré la présence de quelques plastiques durs ça et là, tandis que les ajustements sont corrects. On apprécie également les surpiqûres vert et bleu qui apportent une touche de sportivité supplémentaire dans cet intérieur qui demeure tout de même un brin austère par rapport à l’exubérance affichée à l’extérieur.
Infodivertissement : encore perfectible
Comme pour le reste de l’habitacle, l’Abarth 500e hérite sans surprise de l’infodivertissement de la Fiat 500 classique. Nous retrouvons un petit combiné d’instrumentation numérique rond de 7 pouces qui affiche de nombreuses informations. Peut-être même un peu trop, au point de parfois se perdre. D’autant plus qu’il est également personnalisable et intègre de nombreuses fonctionnalités.
Il est par exemple nécessaire d’ailler fouiller dans les menus via les touches du volant pour trouver comment désactiver le générateur de son. Dommage car rend la prise en mains de la voiture un peu difficile, notamment au début.
Cet écran est associé à une dalle numérique de 10,25 pouces posée sur la planche de bord et au design soigné et moderne. Les graphismes sont agréables à regarder, mais le système embarqué Uconnect n’est pas évident non plus à appréhender. Là encore, il y a un peu trop de menus et de sous-menus, ce qui nous rappelle le système assez compliqué de Volkswagen, qui lui avait valu pas mal de critiques. Le système se distingue de celui de la 500 standard par l’ajout de pages spécifiques dédiées à l’Abarth en affichant diverses informations sur les performances ou le temps au tour.
Si la voiture ne fait absolument pas dans la débauche de technologie, elle n’a cependant pas à rougir face à ses rivales puisqu’elle est notamment équipée d’un chargeur à induction pour les smartphones. Ce dernier est agrémenté d’un décor représentant la skyline de Turin, où est justement assemblée la citadine électrique. Un joli clin d’œil à l’histoire de la marque également ! On apprécie la présence des ports USB standard et USB-C entre les sièges, qui laissent le choix aux occupants si ces derniers n’ont pas encore de câble de dernière génération. Celle-ci permettent également d’accéder à Android Auto et Apple CarPlay, qui fonctionne aussi sans fil.
Malheureusement, et comme d’autres modèles de Stellantis comme le Jeep Avenger que nous avions testé un peu plus tôt, l’Abarth 500e est dépourvue de planificateur d’itinéraire. Dommage quand on sait que l’autonomie reste encore un souci pour de nombreux clients, même si la citadine reste avant tout une voiture conçue pour faire de petits trajets. Cependant, elle est tout de même équipée d’un système de navigation qui alerte le conducteur si l’autonomie commence à baisser. La carte affiche également les bornes accessibles autour de nous en cas de besoin, mais c’est tout.
Aides à la conduite : une dotation correcte
La nouvelle Abarth 500e se décline en plusieurs niveaux de finitions, mais c’est à partir du second que la dotation technologique devient intéressante. Baptisée Pack, cette variante est livrée de série avec la caméra de recul, les capteurs de stationnement, les détecteurs d’angles morts et la commutation automatique entre les feux de route et de croisement. La finition Turismo coiffant la gamme apporte encore quelques éléments supplémentaires, dont la conduite semi -autonome de niveau 2 avec le centrage dans la voie et le régulateur de vitesse adaptatif.
Une dotation tout à fait correcte pour la citadine, qui se situe tout de même à un niveau de prix assez élevé. Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de tester la conduite autonome durant notre rapide prise en mains, mais nul doute que celle-ci devrait avoir un fonctionnement similaire au système de la DS 3 e-tense dont nous avions également pu prendre le volant en début d’année.
Nous avons en revanche pu tester le régulateur de vitesse, qui a plutôt bien fonctionné au cours de notre essai. Un test sur une plus longue distance devrait nous permettre de mieux appréhender tous ces systèmes d’aide à la conduite, qui semblent être bien conçus dans l’ensemble, la marque profitant de l’expertise du groupe Stellantis, sa nouvelle maison-mère depuis 2021.
Contrairement à certains autres modèles plus familiaux comme la Renault Mégane E-Tech ou encore la Kia EV6, l’Abarth 500e n’est pas équipée de pompe à chaleur. Un choix sans doute volontaire de la part de la marque, qui mise sur un usage majoritairement urbain pour la sportive. Ce qui permet également de limiter sa prise de poids, elle qui n’affiche que 1 335 kilos à vide dans sa version berline et 1 360 kilos en cabriolet.
Conduite : une vraie pile électrique
Vous le savez, la nouvelle Abarth 500e reprend la base technique de la Fiat 500 électrique que nous avions déjà pu tester plus tôt. Si la citadine nous avait déjà séduit par son châssis très équilibré, les équipes du préparateur italien se devaient tout de même d’apporter quelques modifications afin de rendre la sportive encore plus dynamique. Pour cela, les équipes ont tout d’abord élargi les voies et allongé l’empattement, comme nous l’avions vu plus tôt. Mais vous vous en doutez, ce n’est pas tout ce qui a été entrepris pour améliorer le comportement du petit pot de yaourt watté. En effet, le moteur électrique synchrone à aimants permanents installé à l’avant a également profité d’une petite hausse de puissance.
Celle-ci passe en effet de 118 chevaux pour la version la plus puissante de la citadine à 155 équidés, tandis que le couple grimpe à 235 Nm, toujours disponible instantanément. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 7 secondes, tandis que la vitesse maximale est bridée à 155 km/h. Mais à vrai dire, c’est largement assez pour une voiture qui a surtout été conçue pour un usage urbain. Cependant, nous avons pu la prendre en main sur les routes de campagne de la région parisienne, afin de tester son comportement. Et celui-ci est globalement satisfaisant, de même que la position de conduite idéale pour les petits gabarits. Le volant se règle en hauteur et en profondeur et ça fait toute la différence.
Un important travail a été réalisé sur l’amortissement, qui est beaucoup plus souple que sur la 595 thermique, réputée pour mettre à mal le dos de ses passagers. Ce n’est pas le cas ici, puisque les suspensions sont très équilibrées et offrent un bon compromis entre confort et tenue de route. Cela est également rendu possible par l’implantation des batteries sous le plancher de la voiture, qui permettent d’abaisser le centre de gravité et de réduire la prise de roulis. Si la direction est très souple, nous aurions aimé un peu plus de précision en conduite sportive, lorsque le mode Scorpion est activé par exemple. À noter que la configuration Turismo, obligatoirement associée à la conduite à une pédale, avec un fort freinage régénératif, bride quant à elle la puissance.
Nous avons également pu prendre le volant de l’Abarth 500e sur la piste du circuit de Mortefontaine, afin de mieux l’exploiter à plus haute vitesse. L’occasion de découvrir un comportement globalement satisfaisant, malgré une certaine tendance tout de même au sous-virage dans les courbes. On regrette également que le train avant soit un peu mou et manque de réactivité, tandis que la répartition des masses à 57/43% est très appréciable et permet à la voiture de gagner en efficacité.
Mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit plutôt d’une citadine dynamique que d’une vraie sportive et qu’il ne sera pas pertinent de tenter de battre des records de vitesse à son volant. D’autant plus que si l’accélération est franche, les sensations s’estompent passé 100 km/h, ce qui est cependant le cas pour de nombreuses petites voitures électriques.
Pour aller plus loin
Mais pourquoi ces voitures électriques font-elles plus de bruit qu’une voiture thermique ?
Enfin, impossible de ne pas évoquer le générateur de son numérique, conçu par les équipes d’Abarth et qui prend la forme d’un haut-parleur installé sous la voiture. S’il n’est pas vraiment indispensable, il fait tout de même illusion, notamment à bas régime. Dommage cependant que ce soit si compliqué pour le désactiver, puisqu’il faut naviguer dans les menus du combiné numérique et que la voiture soit à l’arrêt complet. Espérons qu’une mise à jour corrige ce petit souci.
Autonomie, batterie et recharge : une autonomie un peu trop faible
La nouvelle Abarth 500e reprend la plateforme de la Fiat 500 et hérite logiquement de sa batterie NCM (nickel – cobalt – manganèse), mais seulement de la plus grande. Celle-ci affiche une capacité de 42 kWh bruts, et n’a pas été modifié d’un iota par rapport à la version de base. Pesant 294,3 kilos sur la balance, elle permet alors à la citadine sportive de conserver un poids contenu, affiché à seulement 1,36 tonne à vide. Un chiffre qui reste plutôt correct pour une voiture électrique. Mais le choix de ne pas avoir offert à la citadine un accumulateur plus gros présente tout de même un inconvénient en ce qui concerne l’autonomie.
En effet, la puissance ayant été augmentée, la consommation est également en hausse, surtout en conduite sportive. En effet, nous avons relevé une moyenne autour des 16,5 kWh/100 kilomètres en cycle mixte. À titre de comparaison, la Fiat 500e standard annonce une consommation à 14 kWh/100 km sur sa version dotée de la même batterie de 42 kWh. Ici, Abarth annonce 17 kWh / 100 km. Forcément, l’autonomie en prend donc un coup, puisqu’elle est affichée à seulement 242 kilomètres en cycle mixte selon l’homologation WLTP. Contre 322 kilomètres pour la version standard.
Un chiffre assez faible, qui place la place en concurrence directe avec la Honda E et la Mini Cooper SE avec respectivement 222 et 231 kilomètres d’autonomie. En conduite plus sportive, et sur des voies plus rapides, notre consommation tournait plutôt autour des 18 kWh/100 kilomètres, ce qui est assez élevé pour une si petite voiture. D’autant plus que la conduite à une pédale est désactivée en mode Scorpion Track, le plus « radical » propose par le constructeur. Comme mentionné plus haut, l’Abarth 500e est dépourvue de pompe à chaleur.
La citadine sportive est livrée de série avec un chargeur embarqué de 11 kW qui lui permet de remplir sa batterie en 4h15 sur une prise en courant alternatif. Le citadine transalpine est également compatible avec la charge rapide, à une puissance maximale de 85 kW. Dans ce cas, il faut compter 35 minutes pour passer de 0 à 80 % en courant continu sur une borne rapide.
Prix et concurrence : de nombreuses rivales
La nouvelle Abarth 500e a récemment dévoilé sa gamme de tarifs, après sa série spéciale de lancement Scorpionissima. Il faut compter au moins 36 900 euros pour la finition d’entrée de gamme, qui inclut les jantes de 17 pouces, la navigation sur l’écran de 10,25 pouces ou encore la sellerie alliant le tissu et le Technoprene. La version Turismo cabriolet de notre essai, qui coiffe la gamme standard démarre quant à elle à partir de 44 300 euros. Dans tous les cas, la citadine est toujours éligible au bonus écologique de 5 000 euros.
La petite sportive chasse directement sur les terres de la Mini Cooper SE, qui affiche quant à elle un ticket d’entrée à partir de 37 400 euros. Elle affiche également une puissance en hausse puisqu’elle culmine à 184 chevaux et possède des dimensions supérieures. La Honda E est également une rivale de choix pour notre petit pot de yaourt, avec un prix de base à 42 100 euros et une puissance affichée à 154 chevaux. La citadine japonaise affiche une dotation intéressante, incluant les sièges avant chauffants, l’ouverture et le démarrage sans clé et le Honda Parking Pilot.
Parmi les concurrentes de cette nouvelle Abarth 500e, nous pouvons également citer la Peugeot e-208, qui débute à partir de 34 800 euros dans sa finition Like d’entrée de gamme. À ce prix-là, la citadine revendique une puissance de 136 chevaux et embarque une batterie de 50 kWh offrant une autonomie de 340 kilomètres selon le cycle WLTP. On pense également à la Smart #1, qui démarre à 40 315 euros avec 272 chevaux et 420 kilomètres d’autonomie, ainsi qu’à la Renault Twingo E-Tech. Celle-ci est affichée à partir de 25 250 euros, mais ne revendique que 82 chevaux et affiche une autonomie de 190 kilomètres d’autonomie en cycle mixte.
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